Freddy: Les Griffes de la Nuit

Ayant été choqué à mon plus jeune âge par Freddy et aussi par le fabuleux remake des simpsons dans leur spéciale Horror Show, je pense que le remake aurait du être fait par Matt Groening, lui au moins a garder le côté horreur dans son dessin animé, lol.

Que dire de ce film ? C'est un remake ! C'est sur !

Lorsque l'on regarde Freddy, Mirrors, The Grudge, The Ring, Dark Water et compagnie, on remarque que les Américains nous pondent toujours des remakes de la même façon (en toute objectivité) :

Tout d'abord, les personnages, dans les remakes on a toujours droit aux stéréotypes du genre la fille marginale, le beau gosse, la bimbo, le geek et compagnie, ayant chacun un destin prévisible à souhait.

Deuxièmement, l'ambiance du film. Pourquoi sommes nous toujours obligé de nous coltiner des scènes d'exploration interminable du fin fond d'un grenier ou d'une recherche internet ? C'est toujours la même chose, avec les mêmes musiques d'ambiance, les même variante, rien de neuf non plus de ce côté. Peut-être que ces scènes prévisibles remplies de musique d'ambiance qui plombe le tout font peur à nos jeunes amoureuses mais en tant que cinéphile je le prend comme du foutage de gueule.

Enfin, et malheureusement le pire, les scènes cultes complètement ratées.

Je ne sais pas si cet épisode est pire que Freddy vs Jason ou papy freddy nous faisait de la Boxe Thai :/

1/10 pour la présence de Clancy Brown et Jackie.

En conclusion : Le cinéma d'aujourd'hui ne sait plus se différencier, c'est toujours la même rengaine, je commence à saturer.

Michael Bay, comme toujours à la production de cet énième remake navet, est accompagné de Samuel Bayer qui aurait du se cantonner à ce qu’il sait faire, réaliser des clips vidéo. Parce que de clip vidéo, c’est bien ce qui défini cette nouvelle version des griffes de la nuit, qui n’est autre qu’un ensemble de plan séquences compilé sur 1H30 maintenus par un mince fil directeur aussi risible que prévisible. Formaté au possible, avec ses jeunes dans l’air du temps, sorte de croisement pathétique entre dégaine de faux rocker et skater de bas étage, le métrage peut se targuer d’avoir enfoncé Jackie Earle Haley, pourtant sur la pente de la gloire avec son très bon rôle dans Watchmen. Pas facile de remplacer Robert Englund dans le rôle de Freddy Krueger, mais si en plus on vous distribue des mauvaises cartes, c’est le fiasco assuré. Physiquement risible avec sa vieille tête de fouine, le Freddy nouveau est arrivé : exit l’aspect comique, ce qui n’empêche pourtant pas Krueger de fermer sa gueule et de faire le boulot… loin s’en faut, il discute 3 plombes avec ses futurs victimes pour se rappeler le bon vieux temps des attouchements, et nous, pauvres spectateurs, on s’emmerde ferme vu qu’on connait tous l’histoire (et qu’faut vraiment pas être intelligent pour tomber dans le questionnement « est ce qu’il était vraiment pédophile ? ») et vu qu’on n'a pas beaucoup de compassion pour ses mioches parce que vu leur dégaine, on se dit qu’ils l’avaient cherché leur viol. D’ailleurs, le métrage ne nous offre jamais une occasion d’apprécier cette bande de jeunes stéréotypés. Quand ils ne s’endorment pas en classe, ils s’endorment en train de boire un café ou encore pire, en plein milieu de la piscine ! Mais c’est quoi cette bande de branleurs ? C’est quoi cette vision de la jeunesse (américaine) qu’on nous dresse ? Si il vous tient à cœur de gaspiller votre temps, Freddy version 2010 est surement l’un des films les plus recommandé. On n’en attendait déjà pas grand-chose, ils ont réussi à faire encore pire.