The Killer

Critiques Spectateurs de The Killer

9.4
The Killer

Comment un tueur à gages, décidé à changer de vie va, lors de son dernier "contrat", provoquer la cécité d'une jeune chanteuse.

Pour trouver l'argent nécessaire à l'opération de la jeune femme, il accepte un autre contrat... 

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Portrait de HihanhiHihanhi
Copycat Killer - 20 critiques
publié le 01/07/2009 - 20:05
10
 

Culte

Je crois que tout a déja été dit dans les avis précédents...Un chef-d'oeuvre tragique... une belle histoire d'amour... une belle histoire d'amitié (moins que celle d'une balle dans la tête tout de même)... le thème du film (composé par G.F. handel...) qui, associé aux images, procure un plaisir intense.... un final de folie... des gunfights rarement égalés... Il y a trop de choses à dire sur ce film. Le mieux à faire est de le matter si vous ne l'avez pas encore vu.
Portrait de LebreihzLebreihz
I am Legend - 2309 critiques
publié le 08/04/2009 - 01:41
8
 

C'est une histoire plein de bruit et de

.....fureur. Je crois que l'on pourrait résumer les choses ainsi par cette phrase tirée d'une pièce de Sheakspeare. Et justement, en parlant de drame, ce film s'en est un. Comment l'expliquer, mais on se doute que toute cette histoire ne peut que mal se terminer. Alors, c'est sur, ne rien rechercher dans ce film en ce qui concerne le réalisme. Mais en plus d'être très jouissif, comme toujours chez John Whoo, le réalisateur y ajoute une touche passionnel. Car notre tueur,tout comme notre flic, sont loin d'êtres des individus froids, dénués de passions, bien au contraire. Eux que tout oppose, ne vivent finalement que pour la passion, et meurent aussi par et pour la passion, dans l'honneur omniprésent dans ce film, cette qualité si importante aux Asiatiques.
Gripsou
Serial Killer - 778 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
8
 

Made-in John Woo

Des gunfights survitaminées, des oiseaux (colombes ou pigeons) s'envolant majestueusement au ralenti... Pas la peine d'aller plus loin, on est bien devant un film de John Woo, à l'époque où il ne s'était pas encore exporté aux USA... La mise en scène est stylée, les personnages ont du charisme, la musique est très belle, l'histoire est intéressante... Alors quoi ? Disons que j'ai parfois eu l'impression de me retrouver devant le COMMANDO version H.K... Les gangsters s'écroulent par dizaines sous les balles de nos héros, ces derniers ne ratant bien évidemment jamais leurs cibles, possédant des chargeurs à la capacité impressionnante... C'est assez jouissif à regarder, mais le réalisme en prend un coup ! De plus, j'ai trouvé certains dialogues assez limités, parfois à la limite du ridicule (la copine "aveugle" du tueur notamment...) Néanmoins, THE KILLER demeure un bon polar urbain, un peu naïf mais sévèrement burné. Sympa à regarder !
Portrait de Gory FreddyGory Freddy
I am Legend - 1988 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
10
 

Un film en état de grace!!!

Ce film est une pure merveille!!! Il sait brillamment combiner l'action la plus débridée et spectaculaire, avec l'émotion et l'intelligence! Les séquences "burnées" le sont sévèrement, et font preuve d'une mise en scène virtuose, percutante et inventive. Et ce qui fait la valeur et la beauté de ce film, c'est que le réalisateur n'oublie pas ses personnages au passage, ils font avancer et justifier l'action de par leurs souffrances et interrogations. Ce tueur à gage en quete de rédemption est bien plus humain que beaucoup de personnes que j'ai eu la (mal)chance de rencontrer dans ma vie...
Portrait de John WooJohn Woo
Newbie - 7 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
10
 

Impressionant

C'est le premier film de John Woo que je vois,et qu'elle film!!!C'est tout simplement impressionant,les fussilades sont superbes,les acteurs géniaux,la musique principale est magnifique. John Woo a une facon de filmer qui rend le film tres rythmée,notamment grace a l'utilisation du travelling,du montage et du ralenti.Il met quelques longueurs calculés pour poser l'intrigue et les personnages. The killer appartien vraiment a cette categorie de films qui auront profondement marqué l'evolution du cinéma. Une chose est sure:il y'a bien un "avant" killer et un "apres" killer... Le meilleur film de John Woo avec Hard Boiled.
Portrait de GuillGuill
Serial Killer - 838 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
10
 

The Killer

Lorsqu’il exécute un contact, Jeff, un tueur à gage, blesse accidentellement au yeux une jeune chanteuse. Cette blessure va la rendre aveugle si elle ne subit pas de greffe. Jeff n’est pas un tueur ordinaire, il a une conscience et il a des remords pour cette fille. Il décidera de la protéger et de faire tout ce qui est possible pour trouver un moyen de la soigner. Il ira donc faire un dernier contact dans le but ramasser de l’argent pour financer l’opération. Tout va pour le mal, Jeff est repéré, son patron et la police sont à sa recherche. The Killer s’avère à être le second véritable succès du réalisateur HK John Woo après les deux A Better Tomorrow. The Killer est un film terriblement profond bien au delà d'un simple film policier ordinaire. Woo parvient à créé une ambiance des plus intense dont on voit rarement dans un film de ce genre. Les prestations de Chow Yun Fat et de Danny Lee sont incroyables. Les séquences de gunfight sont de tout beauté encore une fois. Le coté émotionnel du film est très bien amené, Woo prend le temps de bien nous présenter les personnages et l’amitié qu’ils partagent. The Killer est un film maîtrisé du début à la fin, au même titre que l’excellent Bullet In The Head. Un véritable moment de cinéma à voir absolument.
Sir Gore
America's Most Wanted - 525 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
10
 

Un époustouflant opéra d'amour et de mort

Film d'action pétaradant, polar sanguinaire, mélo romantique, The Killer est tout cela en même temps. John Woo avait déjà, en l'association de Tsui Hark, donné un vibrant aperçu de virtuosité stylistique dans les scènes de violence, et plus particulièrement dans les fusillades, avec Le Syndicat du Crime et sa séquelle, deux exceptionnelles séries B et accessoirement classiques de toute une école. Un procédé esthétique qu'il mettait au service d'une histoire où, au-dessus des ficelles policières, planait une sentimentalité exacerbée des personnages (histoire d'amour déchirée, codes d'honneur et de loyauté, trahison, fraternité). The Killer peut s'interpréter comme la quintessence de cette approche dramatique, mais il ne supplante pas uniquement ses prédécesseurs en cela.

Ce film, outre les émotions intenses qu'il prodigue, instaure à lui seul une authentique révolution formelle au sein du cinéma de genre. Woo dynamite la pellicule et métamorphose de simples canardages en véritables prodiges artistiques, changeant la scène d'action facile et gratuite en un ahurissant ballet de plomb, de fumée et d'hémoglobine où se multiplient les audaces techniques (utilisation du ralenti, découpage jouant sur une rythmique précise, plongées / contre-plongées totalement innovantes). En dehors des séquences spectaculaires propres, la mise en scène n'en est pas moins admirable; l'exactitude des cadres, le dynamisme des mouvements d'appareil, l'élégance des fondus enchaînés créant de magnifiques ellipses entre certains plans, le chaleureux grain d'image et le jeu de lumières ancré dans son époque mais dans le meilleur des sens, tout concourt à faire de The Killer une réussite filmique éblouissante, digne des plus belles réalisations de Sergio Leone, Martin Scorsese ou Brian De Palma en terme de portée cinématographique. Or, loin de se cantonner à un époustouflant travail technique et visuel, ce film est comme traversé par une grâce indicible. Les détracteurs pourront toujours pointer du doigt son caractère grandiloquent, le juger niais, kitsch, invraisemblable et enclin aux artifices lacrymaux à l'ancienne, The Killer véhicule une émotion sans pareil, pour peu que l'on soit sensible à un certain style de cinéma, qui ne fait guère forcément écho à l'archétype du pensum hollywoodien poli et insipide. Comment ne pas avoir la gorge nouée en assistant à l'histoire d'amour bouleversante et les touchants liens d'amitié qui chamboulent la sombre existence de ce tueur à gages, ou même rien qu'à l'écoute des thèmes mélancoliques de la musique de Lowell Lo – sans parler de la merveilleuse chanson interprétée par Sally Yeh ? Les épithètes ne manquent pas pour décrire la force dramatique de The Killer, derrière le fait qu'il représente le plus grand chef-d'œuvre de John Woo du point de vue de la mise en images. Quant au casting... Chow Yun-Fat joue ici le rôle de sa vie. Rarement acteur n'aura su traduire des sentiments avec autant de passion et de jusqu'au-boutisme (de la même manière que Tony Leung et Jacky Cheung, les deux amis de Bullet in the Head). Les compositions de Danny Lee et Sally Yeh sont un tantinet plus limitées, et l'on pourra leur préférer la formidable prestation de Chu Kong, le collègue et ami intime du personnage de Chow Yun-Fat parvenant in extremis à racheter sa traîtrise. Un comédien brillant et méconnu qui n'a guère volé son prix du meilleur second rôle masculin lors des Hong Kong Film Awards de 1990.

The Killer est l'essence d'un cinéma à la fois fait d'influence et d'innovation. L'œuvre puise son inspiration dans Le Samouraï de Melville pour le portrait du tueur charismatique et taciturne, l'âge d'or du wu xia pian pour l'héroïsme chevaleresque des protagonistes, La Horde Sauvage de Peckinpah pour les fusillades apocalyptiques ou encore les mélos de Douglas Sirk pour la sentimentalité sans précédent de l'histoire. De même, John Woo a avoué que le canevas du script était directement hérité d'un vieux polar japonais inédit dans nos contrées, The Outlaw de Teruo Ishii. Puis le film est passé du stade d'instigué à celui d'instigateur: Quentin Tarantino ou Robert Rodriguez, en citant les références les plus évidentes, ont toujours voué une admiration sans limite à The Killer, si bien que l'on en retrouve des hommages, pour ne pas dire du plagiat flatteur, dans leur cinéma. Par ailleurs, ne passerions-nous pas pour des cinéphiles trop solennels en prenant ainsi au sérieux le symbolisme et les prétentions humanistes qui caractérisent l'œuvre de Woo ? Après tout, la dimension religieuse qu'on y perçoit ainsi que cette quête de rédemption ne sauraient en rien transcender le véritable esprit de The Killer, s'affirmant davantage que n'importe quoi d'autre comme un tourbillon de violence démonstrative, de grand-spectacle bourrin et de romance naïve, réalisé pour impressionner, émouvoir et passionner son public. Le prototype du heroic bloodshed, en somme. Il s'agit en toute objectivité d'un pur et simple divertissement, en or massif certes, mais qui n'a scénaristiquement rien de plus ambitieux que d'en mettre plein la vue. Cela risquerait-il d'en altérer son ampleur ? Certainement pas. The Killer ou ce que la série B dans son concept même peut offrir de mieux à ses fans, délivrant un charme, une magie, une candeur que Hollywood et le film d'auteur policé ne pourraient jamais transmettre, en regard d'une époque bénie du cinéma HK.

Au-delà de ses allures de tragédie moderne, le film se veut également une représentation du gunfight fictionnel à son apogée, au même titre que La Horde Sauvage, Heat ou encore Hard Boiled de Woo himself (qui est pour ainsi dire au gunfight ce que Braindead de Peter Jackson est au gore). The Killer fascine d'ailleurs par son extrême violence, qui paraît parfois d'autant plus impressionnante qu'elle se retrouve mêlée à de l'émotion poignante et romanesque. Les séquences de massacre ne se comptent guère et le score de morts par balle(s) – environ 120 au total, d'après les sources – se révèle franchement hallucinant. Mais John Woo justifie cet étalage de barbarie sanguinolente en lui octroyant, comme nous en avons déjà parlé, une réelle dimension artistique, d'une part au niveau technique – plans, montage, effets de ralenti –, de l'autre dans son exagération totale des cascades et des exécutions elles-mêmes, qui confinent à l'épopée lyrique. De carnages à la base morbides et d'une exubérance injustifiée, le cinéaste est parvenu à faire quelque chose de majestueux et imparable, repoussant les limites de l'esthétique de la violence à l'écran, ce qui n'a en soi rien d'un infime tour de force.

S'il y a une date à retenir dans le cinéma de genre HK, c'est bien de The Killer dont il s'agit. Durant ces belles années, John Woo aura coup sur coup signé les pièces maîtresses de sa filmographie et ne recouvrera guère une maestria telle que celle-ci dans sa carrière hollywoodienne – quoique le puissant Face/Off talonne de près ce que le réalisateur a pu faire de mieux. Rien de plus normal que de découvrir et redécouvrir cet éblouissant, ultra-violent et mélodramatique thriller, à la mise en scène prodigieuse et définitivement doté d'un souffle intemporel. Un chef-d'œuvre insurpassable.

Portrait de CarthCarth
Serial Killer - 710 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
8
 

Ca flingue sec.

Un polar humain, ultra violent. Disons qu'au lieu de viser la tête, Mickey te vide un chargeur entier sur la poitrine du méchant. Une constante dans les polars Hong-Kongais. Quelle violence! Quel fun! Des petites touches émouvantes parsèment cette réalisation très humaine avec le conflit/soutien de Mickey et Dumbo apportant une certaine fraîcheur à l'ensemble. Un final dans un bain de sang intégral comme à l'acoutumé avec John Woo. Remarque, réalisé par John Woo et produit par Tsui Hark, que demandait le peuple? Surement pas une comédie musicale.
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