Driven
Critiques spectateurs
Réalisateur: Renny Harlin Avec Sylvester Stallone, Burt Reynolds, Kip Pardue, Til Schweiger, Estella Warren, Robert Sean Leonard, Gina Gershon, Stacy Edwards, Cristián de la FuenteInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier une critique
Vous souhaitez soutenir Horreur.net ? N'hésitez pas à faire un don, même symbolique, sur Tipee.
publié le 31/01/2013 - 14:22
Point mort
Pour moi, Renny Harlin est le Nicolas Cage de la réalisation: capable du meilleur comme du pire. Je l'aime bien pourtant. Il a à son palmarès l'un de mes Freddy préférés, Die Harder ou encore The Long Kiss Goodnight. Mais étant habitué aux films de commande, il est souvent là où on ne l'attend pas. Et j'ai bien l’impression qu'en 2001, après un Deep Blue Sea désastreux, Renny croise un Stallone au point mort, tout comme lui.
Avant de commencer, puisqu'on est encore sur la ligne départ, je tiens à préciser que je suis parti très positif en me disant que les critiques avaient certainement eu la dent dure avec ce film. Bon. Maintenant, on passe la première.
Driven a des allures de jeu vidéo et de téléfilm pour Gulli. Il n'y a donc ni violence, ni sexe, ni vulgarité. Que du bon sentiment avec une bonne couche de morale américaine sur le goût de la réussite. Stallone aime le sport et les belles histoire de sportifs qui rament vers la victoire. Pourtant, on est très loin de la puissance d'un Rocky.
L'histoire est malheureusement tellement convenue qu'on peut tout anticiper. 0 suspens, donc. Les 2 seuls moment où on sort du circuit en guimauve sont complètement débiles (je garde ces merveilles pour la fin de cette critique). Je ne sais pas ce que les scénaristes se sont injectés, mais ça doit être de la bonne ! En résumé, Driven est une sorte d'histoire d'amour qui n’aboutit pas vraiment, prise dans une histoire de compétition très molle. C'est très répétitif et peu entrainant.
Accélérons un peu. Techniquement, c'est assez mauvais. J'étais habitué à beaucoup mieux de la part d'une pointure du film d'action. Mais les cadrages sont parfois bien pourris et le rythme est loupé. A aucun moment je n'ai eu de sensation de vitesse. Un comble ! Renny s'est beaucoup plus appliqué à filmer l'entrejambe de la nageuse... c'était d'ailleurs son meilleur profil. Les musiques sont très mal choisies et très mal placées. Le passage avec Era m'a bien fait marrer : un ratage très lent pour un film de grande vitesse. Une chanson qui s'appelle "mother" pour parler des papas... Côté effets spéciaux, ça se voit un peu comme le nez au milieu de la figure. Mais ça aurait pu être pire : allez voir la bande annonce du jeu vidéo dans les bonus.
Au cours de cet interminable pseudo quick love story en mode repeate, on espère voir un putain de bon Stallone. Et bien ce n'est pas lui qui a le premier rôle. Il exhibe juste sa belle carrure, pose un date (sans niquer), prodigue quelques conseils conventionnels sur l'amour et la winning attitude, et nous fait bien rire en pilote de course tel Donkey Kong dans Mario Kart. Son personnage est terriblement creux. Mauvaise pioche. Quelle frustration ! A la place, on a droit à un puceau sans charisme, son frangin ultrastéréotypé (et très soulant), une pouf blonde conne et sans aucun intérêt (sauf dans la piscine), une bien peu subtile copie de Schumacher... que du gros gros lourd très très mièvre. Je ne me suis attaché à aucun personnage, sinon celui de Sly, mais pas très longtemps. Même Oui Oui aurait vomit.
Mais finissons cette critique sur un crash : on rit devant Driven. C'est bien. Mais pourquoi est-ce toujours quand il ne faut pas ? Par ce que dans ce naufrage, on trouve 2 monuments nanardesques : la poursuite en bagnole de courses sans casque dans les rues la nuit... où Stallone essaye de parler au puceau à pleine vitesse... J'ai cru que Naceri était sorti de prison pour nous servir du gros gag bien pâteux. Mais non. C'est bien an american movie. Sinon, comment oublier le sauvetage héroïque où les 2 têtes de la course font demi-tour pour sauver leur pseudo pote pendant que les secours font 100 bornes pour arriver ? Le tout étant bien sûr filmé par des journaliste et commenté avec brio. Vraiment, j'étais tellement plié que quand est arrivée la fin minable (que j'avais deviné à la première minute) j'en était encore à me marrer pour ça.
J'accorde donc 2 malheureux points pour Sly et pour les jolies couleurs de l'ensemble. Le film ne mérite pas plus que les quelques pièces qu'il disperse sur la piste. Driven fait l'effet d'un Miko qu'on aurait ouvert avec envie pour n'y trouver qu'un simple bâton. On se demande où il faut le mettre...
publié le 13/01/2010 - 18:38
Bzzzzzzzzzz
publié le 12/07/2008 - 11:44
Surtout un gros budget
publié le 01/01/2007 - 00:00
Spectaculaire
publié le 01/01/2007 - 00:00
Un Renny Harlin quoi !
publié le 01/01/2007 - 00:00
Franchement drôle !