The Burning Moon

Y'a pas à dire, Ittenbach se débrouille bien mieux avec une caméra que son compatriote Teuton Schnaas...Bien qu'assez amateur comme film tout d'même (faut pas pousser non plus, les sirènes d'hollywood sont bien loin, et à vrai dire c'est tant mieux comme ça mon grand!), Burning Moon, on le sent, est beaucoup plus poussé, réfléchi,et travaillé que d'autres fleurons du gore allemand underground (je pense à des perles, rouge sang biensur, comme les Violent Shit, ou autres Rossa Venezia...) Ici, le film se découpe en deux segments, tous deux très malsains, et qui ne prètent vraiment pas à rire , contrairement à beaucoup de peloches gores...C'est très sombre, très torturé, et bien que mal joué et parfois un peu mal fichu, ça fout la flippe sur la nature humaine...La première partie (et selon moi la meilleure) transcende une banale histoire de sérial-killer en monument glauquesque, ragoutant et sordidement craignoss (dans le bon sens du terme...) ici, pas de sentiments, tout le monde dans cette bonne famille bourgeoise allemande y passe, et certains plans sont tout bonnement abjects (celui de l'oeil par exemple...). La seconde partie, peut etre plus outrancière, mais moins "coup de poing" selon moi, et certainement moins glauque (quoique...) narre les exploits (!!) d'un prêtre sadique et se termine direct en Enfer...joyeux programme...ce deuxième segment manque cruellement de rythme, mais aboutit sur un final qui marquera les annales (notez bien que j'ai mis 2 "n" à ce mot, je ne parlais pas biensur de votre très cher fion), les annales donc, du gore ! La vision des supplices des Enfers made in Ittenbach...très très gore, très très sadique, mais hélas, un poil trop brouillon et confus. Néanmoins, ça vaut son pesant d'or! A noter que ce film se clot également sur un ultime final (pas celui du deuxième segment j'en ai déjà parlé, non mais ho! vous m'prenez pour qui là?) bien pessimiste et bien craspec lui aussi, qui est à mille lieux des happy-end à la mords-moi-l'noeud (et le mien sans me vanter, c'est un gros noeud de marin...arf arf arf) En bref, une belle réussite gore, à voir et à revoir pour les amateurs du genre, et à voir tout simplement par les autres, parce que l'effort d'Ittenbach le vaut bien!

Le film existe sous format VHS en VOSTFR dans le catalogue d'Uncut Movies (tu peux normalement commander sur le site). Pour ma part, je me le suis procuré dans une édition DVD germanique sur un site suisse allemand, alors c'est sûr que ne parlant pas couramment cette langue, je n'ai que faiblement compris les dialogues, mais je ne pense pas que ce soit l'élément primordial de ce type de film... ^^

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Le découpage du film est sympa avec l'idée de réciter des contes pour endormir l'enfant. D'ailleurs, je trouve que dans le 1er quart d'heure le mal - être de l'adolescence est bien retranscrit. La première histoire est plutôt sympa, je me suis pas ennuyé, le principe du tueur en série qui "scalpe" ses victimes est bien vu. Les scènes de meurtre sont particulièrement violentes, les FX des effets gores sont pas super, mais c'est compensé par l'aspect malsain des meurtres. Pour la 2ème histoire, elle démarre bien, mais alors après, une grosse longueur. L'intérêt reprend avec la scène finale, où le gore est particulièrement présent. Seul problème , aucun sens ( enfin si , y a une histoire d'enfer ) ne permet de ressentir un sentiment lors du visionnage de cette scène. Le coup des jambes est super réussi. La 2ème histoire plaira à tous les satanistes.

Olaf Ittenbach est un réalisateur dérangé, et il nous le prouve avec ce métrage parsemé de scènes-chocs particulièrement atroces. The Burning Moon s'impose donc en tant que bon film gore, mais série Z aux relents amateuristes fort déplaisants à la fois; car en dehors des dits effets sanglants, nous voilà en face d'une bande que l'on pourrait objectivement qualifier de ramassis de cochonneries, tant l'interprétation (la plupart des pseudo-acteurs n'y croient pas une seconde et ça se voit), comme la mise en scène (le tout est filmé avec les pieds, qu'une image video dégueulasse ne vient de loin pas arranger) et la réalisation s'avèrent on ne peut plus lamentables. Heureusement, l'on pourra se consoler au vu de la qualité relative des SFX gore. Au menu: massacre détaillé de la famille d'une jeune femme par un psychopathe sortant avec cette dernière et souhaitant lui "prouver son amour", simple d'esprit se faisant réduire en bouillie à coups de marteau, puis final hautement grand-guignolesque, accomodé de violence graphique hardcore à vous laisser pantois durant quelques bonnes minutes après vision de la chose. C'est à peu près tout, ça n'est pas forcément du gore trop quantitatif, mais c'est déjà bien assez, croyez-le. Au final, on se dit qu'il est vraiment dommage qu'un torchon cinématographique tel que celui-là fasse preuve d'une efficacité « goresque » aussi imposante, ou vice versa. Ittenbach aurait mérité un budget nettement plus conséquent afin de nous livrer un film à la hauteur de son imagination morbide. Hélas, nous nous contenterons de ce produit de troisième zone, souvent involontairement drôle, mais surtout relevé de moult égorgements, éviscérations, perçages de dents, décapitations, éventrations, gunfights surréalistes et autre abondante tripaille, dans de bon gros flots d'hémoglobine, qui tous réunis sauvent la mise !