Justice sauvage

Bobby se fait assassiner en pleine rue devant des dizaines de témoins et sa famille par un petit caïd de la pègre répondant au nom de Richie Modano. Gino, ami et coéquipier de la victime, sillonne les rues de Brooklyn afin de venger son ami et au passage, nettoyer la vermine grouillante. Après le très réussit Haute sécurité, John Flynn enchaîna sur ce Justice sauvage où l’on retrouve l’ami Steven Seagal en très grande forme. Les coups de pompe dans la tronche et craquements d’os brisés résonnent encore dans nos têtes. Tout comme ses précédents films, il est très facile de le fustiger si l’on n’apprécie pas le style de l’acteur. Les mauvaises langues diront qu’il a toujours fait des nanars de hautes volées au cours de sa carrière ou relèveront la pâleur des histoires de ces différents films. N’en déplaisent à ceux-là, les débuts de Steven Seagal au cinéma étaient auréolés de quelques succès au box-office et, bien que les histoires ne sont jamais l’attrait principal de ses films, il fallait reconnaître le talent de l’acteur pour casser du bad guy à tout va et dans n’importe quelle circonstance. Justice sauvage ne déroge pas à la règle. Un scénario basique qui sert simplement à Steven de partir, une nouvelle fois, en croisade contre la racaille des rues. Les méthodes usées demeurent les mêmes avec un penchant plus violent que ce que l’on a pu voir précédemment. En effet, Justice sauvage est certainement le film le plus violent et sanglant de la carrière de l’acteur. On ne fait pas dans le détail. Défenestration, fusillade qui dégénère et autres coups de poings dans la tronche sont de la partie. C’est sommaire, mais ô combien plaisant d’assister à ces règlements de compte aux chorégraphies bien orchestrée pour une production américaine. Les séquences d’action – c’est à dire pratiquement tout le film ! – sont lisible grâce à une mise en scène fluide et nerveuse. En conclusion, Justice sauvage est un film d’action violent, rythmé par les affrontements entre Steven et les bad guy (mention spéciale à William Forsythe pour sa prestation de junkie complètement à l’ouest). Un nouveau métrage de très bon aloi où l’on ne s’ennuie pas un seul instant.

Trés bon cru ! Malgré un scénario parfois faiblard, on ne s'ennui pas une seconde. Grâve à une excellente mise en scène fait de salami dans la tronche, de "craaaak" de bras, de pétages de rotules et de claques dans la geule. La phrase culte du film étant la suivante : "Oui mais il est pas là...et tu sais pourquoi il est pas là ? ... Parceque c'est un fils de pute et un trou du cul ". Difficle de faire plus fort ! Je rejoint mon confrère GOREFREDDY à ce sujet, notre chère ami Steven ne fait pas que donner les leçons, il les fait bien entrer dans la tête ! JUSTICE SAUVAGE est bien son meilleur film avec NICO, L'OMBRE BLANCHE et HORS LIMITES (pour qui j'ai un faible). En plus, l'amateur de violence crue ne serat pas en reste tant le faleux liquide que nous apprécions tant coule bien à flot. Des bastons fort biens chorégraphiés pour un Seagal en pleine forme. Une réalisation classique dure comme du béton. Les seconds rôles sont, pour une fois, plus intéressants que les mêmes types de films. Surtout William Forsythe, détestable dans le bon sens du terme. Il joue l'over-camé le plus fou que j'ai jamais vu ! Et je crois bien aussi que je n'ai jamais vu un SEAGAL aussi poignant lors de ses scènes intimistes que dans ce film. Un trés bon film qui relève de la moyenne et qui vaut le détour, malgré lé fait que des imbéciles le fustige au seul nom de son interprète principal.

- "Tu diras à ton frère que je vais lui couper la tête, et lui pisser dans la gorge!". Yeeeeeeeeeeeeaaaaahhh, Steven! J'aurais pas dis mieux!!! Ce que j'aime avec Steven Seagal, c'est qu'il sait parler aux malfrats! Et il sait les éduquer aussi... Avec lui, ce n'est pas de simples poings dans la gueule qui sont distribués généreusement, non, c'est carrément des multi-brisages de membres, à base de CRAC, SPROUITCH, BREUIK, bien bruyants et bien significatifs des dégâts occasionnés! Ce cher Steven, quel farceur décidemment... Bon, le film est une excellente surprise, car non seulement il est bien rythmé, avec de supers bastons, mais aussi le scénario est plutôt bien foutu, avec quelques moments intimistes assez réussis. Et pour ceux qui se moquent de l'ami Steven, en disant qu'il est mauvais acteur, dans ce film, il s'en sort bien, et arrive à faire passer de l'émotion (la scène où il parle de son père). Bref, un film qui ne se contente pas d'être "sévèrement burné", mais qui sait présenter des personnages attachants. A noter une scène que j'adore: Alors qu'au début du film, pendant qu'il recherche l'assassin de son co-équipier, il voit un enc... de fils de p... balancer son chien par une voiture pour s'en débarrasser, et qu'il le recueille en déclarant: - "J'aimerais bien le retrouver aussi, celui-là!", l'occasion se présente dans la scène finale. Le sale enfoiré qui a lourdé son chien dans un sac au milieu de la route, provoque notre ami Steven, qui lui donne un tel coup dans l'entre-jambe, que ses roustons montent passer le bonjour à ses amygdales! Ensuite Steven laisse le chien pisser sur cette vermine, en déclarant à sa femme: "C'est pas un vrai chien policier ça?". Certainement, et si toutes les pourritures qui abandonnent lâchement leur chien pouvaient se faire broyer les couilles et pisser dessus, je serais prêt à payer moi-même celui qui a fait justice...