Ebola Syndrome

Vous cherchez un film ne faisant pas dans la dentelle ? Avec un personnage principal complètement barje et immoral ? Avec du gore ? Du cul ? Pas de problème "Ebola Syndrome" remplit son contrat haut la main. Le personnage de Kai est vraiment immonde, violent, pervers, égoïste et ne s'encombrant pas de sentiments. C'est juste un animal avide de meurtres et de sexe. J'avoue que j'ai rarement un personnage aussi trash. Les meurtres sont très violents tout y passe (on a même droit à du cannibalisme). Les scènes de sexe sont aussi très nombreuses et bien évidemment gratuite. Bref voilà un joyeux foutoir finalement assez divertissant mais à ne pas mettre entre toutes les mains !

On ne sait trop quelle réaction afficher en ressortant de cet Ebola Syndrome. Gros foutoir dégueulasse qui remake dans les grandes lignes The Untold Story, précédente œuvre complètement marteau du tandem Herman Yau - Anthony Wong, mais également Alerte! de Wolfgang Petersen à la sauce trash, il met en scène les sinistres tribulations d'un psychopathe cuistot et larbin à ses heures professionnelles qui, après le triple-meurtre de son patron, l'assistant et l'épouse de ce dernier avec laquelle il entretenait une liaison sexuelle, échappe à la justice en se réfugiant à Johannesburg, en Afrique du Sud, où il trouve un job minable sous la direction d'un chef restaurateur et de sa femme, celle-ci se complaisant dans les humiliations morales à l'encontre de notre triste sire. Après une péripétie dans une tribu africaine en compagnie de son supérieur hiérarchique, Wong est contaminé par un virus dévastateur et les premiers symptômes se manifestent rapidement. S'ensuivra une longue cavale sanglante au sein de laquelle assassinats barbares, viols répugnants et hamburgers humains se conjugueront dans la joie et la bonne humeur. En fait non, plaisant, drôle, Ebola Syndrome ne l'est aucunement. Jouissif à la rigueur, pour celui qui n'a pas froid aux yeux et voit son esprit dépravé par une forme de plaisir coupable à la vision de tant d'abominations (le cas s'est en l'occurrence produit concernant l'auteur de ces lignes). Le personnage – brillamment – joué par Anthony Wong n'inspire guère grand chose d'autre que le dégoût profond: être ignoble, sale, meurtrier, et roué avec ça, il symbolise en quelque sorte l'incarnation humaine du détritus, de l'ordure, de la déjection. Mais Ebola Syndrome n'est de loin pas uniquement malsain dans son terrifiant portrait de salopard frappé de la carafe ainsi que dans son accumulation de scènes atroces, entre ultra-violence hardcore, érotisme explicite et cochonneries trash faisant de lui l'un des représentants les plus extrêmes de la Categroy 3, au même titre que Camp 731 et son frérot The Untold Story; il l'est aussi et surtout dans son esthétique, d'où ressort une photographie jaune pisse et intensément granuleuse, proche du format super 8, avec une musique grand-guignolesque au synthétiseur et une mise en scène aux cadrages hasardeux et aux zooms intempestifs, qui le renvoient droit à l'une de ces bandes d'exploitation des années 70-80, de ces bisseries racoleuses et perverses multipliant les pires horreurs à l'écran. Depuis, Herman Yau réalise de mignonnes bluettes grand-public; on peut comprendre qu'après deux expériences comme The Untold Story et Ebola Syndrome, l'envie de passer à tout autre chose l'ait titillé.

Un film de dingue !!! Extraordinnaire! Quel pied! Le scénario est vraiment super original et captivant au plus haut point! L'action est quasi omniprésente et le climat glauque, morbide et malsain qui l'accompagne en est d'autant plus jouissif! Les scènes très sanglantes sont assez nombreuses et quelques scènes gores bien crades à souhait accompagne le tout! Le fameux "Kai" est vraiment dérangé et complètement taré! Un obsèdé sexuel et psycopathe avec une mentalité hors du commun! Tout commence donc en Afrique du Sud quand il viol la femme de son patron puis le bute lui, elle, et un autre type. Jusque là rien d'extraordinnaire bien qu'il y ait de bonne scènes sanglantes. Ensuite 10 ans se passe et on voit "Kai" au quotidien travailler dans un restaurant pour un autre patron.Et là on le découvre sous son vrai jour! Homnibulé par la femme du patron, il n'hésite pas à se masturber dans un bout de viande en l'entendant baiser avec son mari et s'imagine que le bout de viande est...ensuite il cuit le bout de viande et le file à manger à ses clients, dégueulasse! Il n'hésite pas à craché dans le thé des gens qu'il n'aime pas ou essuyer son sang sur une salade...ect.. Un jour, après avoir violé une femme de tribu atteinte du virus Ebola, celui-ci est contaminé à son tour! Etant finalement immunisé contre le virus il tue son patron, sa femme, et un autre type. De très bonne scènes sanglantes et assez gores! La suite est d'autant plus incroyable quand il découpe les corps et les moulines en viande haché pour hamburgers et les filent à ses clients! Le virus se transmettant par les liquides organiques (salive, sang..),il contamine ses clients (sans s'en rendre compte) et les clients contamines donc eux aussi d'autres personnes et la contamination se propage alors à une vitesse fulgurante ayant pour conséquence une mort certaine! Seuls points négatifs du film, le tête du mec autopsié qui est un mannequin, ça se voit tout de suite et Lili (la gamine de son 1er patron) qui repère l'odeur de "Kai" à 50m et le reconnait 10 ans après grâce à son odeur, un peu abusé! Certaines scènes gores cachées aurait été sympa d'être filmé. Voilà donc un film extraordinnaire à possèder absolument! De très bonnes scènes sanglantes, de jolies seins (lol), quelques bonnes scènes gores pas très nombreuses (dommage!!), scènario génial,un tueur à la masse, acteurs au top, climat malsain et déreangant, pas de temps mort, en un mot CULTE!! 8,5/10

Ce film est ignoble , avec un personnage principal ignoble du début à la fin. Disons que le réalisateur en ce qui concerne le mauvais goût , nous en donne pour notre argent, surtout au travers de Kai le personnage principal, qui apparament collectionne toutes les les vices possibles et imaginables : assassin, obsèdé; pervers sexuel, violeur et j'en passe. En fait au dela de l'aspect maladie contagieuse, le film est plutôt centré sur le personnage principal, qui nous donne franchement la nausée. Dans ce film, les sènes, et les personnages sont plûtot réalistes. Non pas que le film soit très gore, mais plutôt violent de manière réel si vous voyez ce que je veux dire. L'ennui, c'est que le film a du mal à trouver son sujet, quel est-il, l'infecte KaÏ, ou l'épidémie d'ébola. Cet aspect des choses, m'empêrche de lui mettre une bonne note.