Hurlements 6

Puisque ce truc ose se nommer « hurlements » alors je vais donner mon avis comme tel. Bien qu’étant de nature indulgente je ne pourrais pas donner mon avis sur ce film en le dissociant du long-métrage d’origine, paraît-il dont il s’inspire. Et ce à cause de plusieurs choses. Premièrement, le loup-garou (ou ce qu’il en est ici) est le personnage central. Deuxièment, les scènes de transformations (pas laides mais au final décevantes) sont clairement appuyées et peine à faire oublier un scénario intéressant mais largement malmenés. Par les comédiens qui ne font pas grand-chose dont le légendaire et monolithique Bruce Payne (qui des années plus tard massacra un autre grand nom du cinéma d’épouvante) et par une réalisation molle et mou du genou que mêmes les séquences dites « d’action » peines à relever. Certains effets spéciaux font plaisir à voir mais restes bien pâles quand on se souvient du reste. Peu de bonnes choses à manger pour le sixième épisode d’une saga sympathique (le deuxième étant le meilleure avec le premier) qui a sombré depuis longtemps dans les méandres du n’importe quoi et du pathétique.

Alors là, on retombe encore plus bas si plus bas il y a ... impossible histoire fleurant bon les vieux monsters match inutiles des 6ties et 7ties (en encore plus bête), où l'on suit avec un ennui grandissant les mésaventures d'un loulou débile de gentillesse et d'un vilain vampire assoiffé de sang. Bon! D'abord, le loulou, il pas du bien apprendre la leçon de sa mamn : c'est lui qui doit faire peur et non avoir peur, stupide animal! Le vampire est toujours assoiffé de sang, il est fou ce réalisateur pour avoir cru le contraire ... plus sérieusement, numéro 6 à éviter de toute urgence ... si vous le voyez au coin d'un store ... FUYEZ, il en va de votre intégrité!