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Les dossiers de l'impossible Le Messager du diable
7.3/10
Critiques spectateurs
Réalisateur: Daniel Haller Avec Boris Karloff, Nick Adams, Freda Jackson, Suzan Farmer, Patrick MageeInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 13/10/2009 - 15:17
Ça vous pousse dessus
L'atmosphère est très réussie, vue et revue mais la brume sur la lande et semblant ceinturer le manoir isolé, ça fait son petit effet à chaque coup. Le manoir en lui-même étant gothique à souhait, on prend plaisir à se promener de la cuisine au salon et des chambres de l'étage à... la serre
Niveau personnages, c'est moins moins réussi (d'un point de vue purement 2009ien) puisqu'on a droit aux stéréotypes de l'époque : Le mâle super héros qui ne s'effraie de rien et vient sauver sa belle qui elle joue parfaitement son rôle d'effarouchée dévorant des yeux béats d'admiration son mâle super héros qui ne s'effraie de rien... Quant à Boris Karloff, sa réputation ne s'appuie pas sur rien et une fois encore il prouve qu'il la mérite... Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il sauve le film puisque celui-ci n''est pas si mauvais mais sa présence constitue tout de même un atout indéniable.
Un film court (dans les 75 minutes) agréable a regarder à la condition express de ne pas en attendre une relecture lovecraftienne sur pellicule.
publié le 20/06/2009 - 17:39
Lovecr...qui?
Les décors d'usages (des sombres couloirs du manoir suintant le malaise aux paysages "calcinés") assurent l'intérêt principal en instaurant un lourd climat horrifique. Un effet renforcé de par la présence de Boris Karloff, toujours impeccable dans des compositions inquiétantes, ici dans la peau d'un chatelain aux secrets mortels. En dehors de l'ambiance mortuaire soignée, l'on dénotera également un mystère agréablement bien entretenu avec l'ajout progressif d'éléments "science-fictionnels" un peu audacieux dans un cadre gothique (le vivarium très spécial de la serre).
Pour le reste, si l'on prend un indéniable plaisir à suivre le déroulement des évènements, on ne pourra que sourire devant certaines scènes quelque peu kitsch à l'heure actuelle dont notamment ce curieux humanoïde ressemblant à un clone doré de FANTOMAS. De ce fait, l'ambiance "sérieuse" s'en retrouve quelque peu détériorée mais si DIE MONSTER DIE n'arrive pas à la cheville des plus grands titres du genre, le charme opère malgré tout pour peu qu'on oublie la nouvelle originale. Une curiosité à découvrir si l'occasion se présente.
publié le 19/06/2008 - 17:50
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