20.000 lieues sous les mers

Première adaptation cinématographique du chef d'oeuvre de Jules Verne si l'on exclu le court-métrage de George Méliès (1907) d'une durée de 18 minutes, le film de Stuart Paton nous entraîne dans une aventure fascinante et intemporelle. Au-delà de cette adaptation réussie, 20 000 lieues sous les mers permet de nous faire voyager dans le temps. Et oui, ce qui semble apparemment impossible aux yeux des physiciens, le cinéma le permet. On se retrouve aux prémices de l'ère cinématographique où les premiers long-métrages voyaient le jour. Une époque révolue certe, mais qui conserve son charme. Cette image granuleuse, les parasites de la photographie et les pancartes narrant l'histoire et les dialogues des protagonistes. Le cinéma expressionniste conserve sans le moindre amalgame ses lettres de noblesses. Pour ma part, les plus anciens films que j'ai vu étaient Freaks - La monstrueuse parade (1932) de Tod Browning et Nosferatu (1922) de Murnau. Deux chefs d'oeuvre incontestable. Il faudra compter dorénavant avec ce 20 000 lieues sous les mers et bientôt le Docteur Jekyll & Mr Hyde de Robertson (1920) de John Robertson dont je vous dirais prochainement des nouvelles.