Arn - Chevalier du Temple

Adapter des romans de Jan Guillouk, Arn – Chevalier du temple nous conte l’histoire passionnante et avéré de l’unificateur de Suède : Arn Magnusson. Une fresque historique épique sur fond de guerres et de rédemption. A mi-chemin entre Kingdom of heaven et The red sword, le film de Peter Flinth nous propose un voyage dans le temps au période des croisades. La première partie du film se focalise sur les raisons de l’exil d’Arn en Terre Sainte. On y découvre la ravissante Cecilia. Les deux tourtereaux ne tarde pas à tomber amoureux éperdument l’un de l’autre. Un amour impossible attisant la jalousie et la malveillance de certaines personnes. C’est à ce moment que débute la seconde partie du film. Arn et Cecilia se retrouve séparé et sont contraints de suivre deux voies différentes. Cecilia doit se résigner à oublier son fils dans un couvent autoritaire. Quant à Arn, il doit partir en tant que chevalier de l’ordre du temple afin de protéger Jérusalem de Saladin. C’est par une rencontre fortuite qu’il fera la connaissance de son ennemi. Contrairement à ce qu’il pensait, il s’agit avant tout d’un homme d’honneur tout comme lui. Une relation ambiguë s’installe entre les deux guerriers. Dans d’autres circonstances, ils auraient pu devenir amis. D’ailleurs, ils éprouvent le regret d’avoir à se rencontrer dans de telles circonstances. Il émane un respect mutuel entre les deux adversaires. Doté de batailles réalistes et violentes, d’une bande son somptueuse (bien que les chants grégoriens soit trop discrets), Arn – Chevalier du temple est un film historique d’une qualité certaine. Un excellent moment à passer en compagnie de templiers voués corps et âmes à leur dessein.