La Créature des Abysses

La station secrète Hubris, submergée dans l’Arctique, est victime d’une décharge électrique colossale. Apparemment, il n’y a aucun survivant et tous les appareils sont hors d’usage. Le film débute en s’appuyant sur un constat alarmant, la fonte des pôles. Un réchauffement climatique préoccupant que les autorités compétentes décident de combattre par la force sans faire de détail. Les gouvernements concernés ne se soucient même pas des répercussions. Ils préfèrent une bonne petite explosion thermonucléaire sous-marine au lieu d’approfondir les recherches afin de comprendre le phénomène et d’agir en conséquence. Malheureusement pour eux, leurs bêtises va les rattraper sans trop tarder en la présence d’anguilles géantes électriques plutôt mécontentes d’avoir été exhumé de leur longue hibernation. Leur design est un mélange entre une anguille (pour le corps) et un dragon (pour la tête). Pas très crédible, ni convaincant. Elles sont à l’image du reste du film. Une histoire absurde dont les tenants et les aboutissants sont aussi plausibles que d’organiser un barbecue sur un iceberg. La créature des abysses s’embourbe dans une interprétation médiocre et une mise en scène très quelconque. Pour ceux qui espère tout de même y trouver un survival animalier des plus traditionnels, ils seront également déçus, car le film de Philipp J. Roth ne donne pas dans l’horreur. Aucun meurtre n’est perpétré par les anguilles. En conclusion, La créature des abysses est un échec sur tous les plans. Scénario invraisemblable, effets spéciaux ridicules, ainsi qu’une piètre réalisation font que ce film est on ne peut plus dispensable.