Tales Of Terror From Tokyo Vol 1

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Portrait de Dante_1984 Dante_1984
I am Legend - 1124 critiques
publié le 01/02/2010 - 13:22
4
 

Vite vu, vite oublié

Compilation regroupant pas moins de 15 courts-métrages d’une durée moyenne de 5 minutes chacun, Tales of terror from Tokyo narre des histoires de fantômes plus ou moins avérées selon les cinéastes. Des légendes urbaines japonaises en quelques sortes. Pour critiquer ce film, j’ai hésité à détailler chaque court-métrage ou à faire un résumé global condensant mon impression générale sur ce recueil. Alors que j’ai opté pour la première solution pour 4bia, la seconde s’avère l’approche la plus judicieuse pour aborder ce Tales of terror from Tokyo. Un choix pratique, mais également révélateur de la qualité moyenne de l’ensemble. En effet, chaque épisode se suit et se ressemble inexorablement. De nombreux points communs en découlent. Des fantômes au teint blâfard, une porte grinçante, une musique lancinante. On nous sert un plat qui sent le réchauffé. Les ficelles du genre sont exploitées sans vergogne pour donner un spectacle médiocre. Porte grinçante, ombre furtive, spectre peu avenant et musique lancinante. Sur ce dernier point, le travail effectué est d’une très bonne qualité. Le cadre pour chacune des histoires se révèlera plus ou moins incongru, voire grotesque. On n’échappe nullement à l’ascenseur hanté. Mais, plus inattendu, des toilettes, un hôpital (pourquoi pas), un placard et même une cassette audio. Outre le manque d’originalité flagrant de ce Tales of terror, son principal défaut est tout autre. Les épisodes ne durant que cinq misérables minutes, les histoires sont survolées, sous-développées. Deux sentiments s’en dégagent alors. Le manque d’implication du spectateur. On a du mal à s’investir dans l’histoire compte tenu de sa brièveté. Dans un second temps, la frustration nous gagne. Certains récits (pas tous) méritaient un traitement plus approfondis. On est ainsi frustrer de n’en voir ou d’en savoir plus. Pas d’explications sur l’origine du revenant et encore moins sur le devenir des protagonistes. En conclusion, Tales of terror from Tokyo pâtit d’un manque d’ambition flagrant. Si 4bia incarne la volonté du renouveau du cinéma asiatique, Tales of terror représente le marasme ambiant dans lequel se dépêtre des productions sans inventivité.
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