Les Sept cités d'Atlantis

Lors d’une expédition archéologique visant à rechercher les ruines d’Atlantis, une équipe de chercheurs est victime de l’attaque d’une pieuvre géante. Ils échouent sur des rivages inconnus qui se révèlent être la mythique cité d’Atlantis. Quatrième et dernier volet de la saga des continents, Les 7 cités d’Atlantis n’est plus une adaptation d’un roman d’Edgar Rice Burroughs, qui n’est autre que le créateur de Tarzan. Néanmoins, l’aventure est bel et bien au rendez-vous. Sur une histoire originale, le film de Kevin Connor nous entraîne cette fois-ci au fond des océans dans la cité d’Atlantis. Un changement de cadre démontrant la volonté de nous proposer une aventure différente des autres films. Contrairement au Continent oublié, le récit s’attarde sur la découverte des lieux le mode de vie des Atlantes. L’émerveillement s’amenuise rapidement au profit de la désillusion. Car, cette fantastique cité fantasmée depuis la nuit des temps par des générations, n’est en réalité qu’une copie conforme de notre société. Une élite privilégiée soumettant un grand nombre d’individus pour jouir de leur labeur. Il est intéressant de constater que cette hiérarchie considère ces derniers comme une race inférieure dont on peut disposer à volonté tel un objet. Les Atlantes seraient-ils antisémites ? L’analogie avec une certaine période de l’histoire et les dangers du pouvoir de la science (si celle-ci est utilisée à mauvais escient) est on ne peut plus évidente lors d’une scène très explicite. Malgré sa diversité, le bestiaire est mis de côté. Une méthode pour rappeler que l’homme est le plus redoutable des prédateurs et qu’il n’a nullement besoin de la nature pour se détruire. Ainsi, Kevin Connor nous gratifie d’un film d’aventures divertissant, intelligent et dépaysant. Tout comme ses prédécesseurs, on peut remarquer que le film a vieillit. Des costumes farfelus, des effets spéciaux désuets, mais l’intérêt de ces films est tout autre. Ils proposent un périple distrayant, mâtiné d’humour et d’une bonne dose de péripéties haletantes. En dépit de ses quelques défauts, la saga des Continents conserve un certain charme. Parfois un peu trop audacieux au vu des moyens employés, les films de Kevin Connor n’en reste pas moins des séries B d’une qualité honorable empreint de nostalgie.