5150 : Rue des Ormes
Critiques Spectateurs de 5150 : Rue des Ormes

Or, si son récit débute par une banale chute à bicyclette, la suite bascule rapidement dans l'horreur, car la famille qui le retient prisonnier est loin d'être normale : Jacques Beaulieu, le père, est un psychopathe qui ne jure que par le jeu d'échecs et qui se prend pour le dernier des Justes ; Michelle, l'adolescente, semble encore plus dangereuse que son père ; Maude, l'épouse et la mère, est obsédée par le Seigneur et elle obéit aveuglément à son mari. Quant à la petite Anne, elle est muette et ses grands yeux immobiles ressemblent à des puits de néant...
Pour Yannick Bérubé, l'enjeu est simple : il doit s'évader à tout prix de cette maison de fous, sinon il va y laisser sa peau ou sa raison !
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publié le 01/05/2020 - 14:59
Sympa
Un bon petit film canadien, jeune homme kidnappé et séquestré par une famille où le père est un vrai psychopathe. Original et sympa.
publié le 24/05/2011 - 01:55
Mon avis
publié le 15/05/2010 - 22:59
Echec et mat chez…
5150, Rue des Ormes est un film québécois de Éric Tessier, adapté du livre de Patrick Sénécal. Le livre à eu une belle réussite, mais contrairement au film, ce veut un roman de divertissement… Ne l’ayant pas lu, je ne me risquerai qu’à la critique du film dont il s’inspire.
Ce film est le parfait exemple des productions québécoises contemporaines. Il contient ses forces : une image parfaitement maîtrisée, un rythme sans heurt, des acteurs de talents. Mais aussi ses faiblesses : une interprétation souvent en deçà, une naïveté navrante, une intrigue foui et surtout une comparaison au cinéma nord américain « anglo » qui ne pardonne pas. Et oui, le propos est ambitieux, mais le résultat bien moindre.
Primé par le public au festival du film fantastique de Gérardmer 2010, l’on peu s’interroger ? A-t-on vraiment primé le film où retrouve-t-on ici, une nouvelle revendication du fait « Québécois » francophone ? Vaste sujet, que l’on n’abordera pas ici. Le problème « d’ici », c’est que les produits québécois, en terme de film de genre, sont supérieurs au cinéma français, mais bien moindre quand on les confronte au cinéma américain. Pourtant le Québec, dispose d’une culture lui permettant de mêler ses classiques anglos aux curiosités issues de la francophonie d’outre-Atlantique.
Donc je jugerai se film pour se qu’il est, à mon sens : « une grande déception. » Le mot est dit ! Le scénario est certes classique, mais soutenu par un casting prometteur. Pourtant on se rend compte très vite que l’interprétation est décevante (sauf dans le cas de Normand D’amour, vraiment génial dans ce rôle de « juste »). On ne croît pas une minute en Marc-André Grondin, pourtant magnifique dans CRASY. Très vite aussi, on se rend compte que notre ‘survival’ n’en est pas un et qu’on nous trompe sur la marchandise. Le scénario ce permet des facilités et des raccourcis qui sont une insulte au spectateur. On pourra aussi regretter le déploiement d’effets spéciaux totalement inutile et qui nuisent à l’intrigue. Non, c’est un gâchis et c’est tout. Vous vous surprendrez à plus être captivez par la résistance de la caméra et ses batteries increvables, que par l’histoire elle-même.
Bref, me voulant comme un « promoteur » voir un « défenseur » du cinéma québécois, je ne peux ici franchement vous conseiller ce film, qui déçoit. C’est donc un produit, très moyen, que je vous conseil de découvrir, comme moi, à la TV. L’acheter où le louer étant vraiment du cash mal investi.