Un seul deviendra invincible 2 - Dernier round

Cette très bonne suite s’éloigne de son ainé en adoptant un ton plus « entertainement ». Pas difficile à deviner car cette pratique est légion dans les direct-to-vidéo. Mais cela ne fait pas de lui un mauvais film pour autant. Personnellement, j’ai ressenti une réelle envie de se démarquer du film de Walter Hill. Tout d’abord via le personnage principal. Terminé les gros bras de Ving Rhames et place aux muscles surdimensionnés de Michael Jay White. Pour un même personnage entre deux acteurs aussi différents, il y a de quoi se poser des questions. Mais ce choix est plus judicieux qu’il n’y paraît. Non seulement parce l’acteur principal est un excellent pratiquant de kung-fu (voir Blood & Bone) mais surtout parce que cela donne autre chose que la boxe en elle-même. Les combats de Undisputed 2 sont variés, très bien chorégraphiés et pour tous les goûts. Cette saloperie de kickboxing ? C’est surfait (rires). Il y a quand même une histoire derrière tout ça. Elle ne pète pas des flammes mais dramatiquement, elle se rattrape sur la fin. Chose que peu de films ont pris la peine de faire. Le pire c’est que ça fonctionne ! Evidemment, il y a toujours quelques personnages qui cabotinent, voir même certains qui sont vraiment inutiles. Pour peu que l’on soit indulgent sur ce point, on se rabattra sur les bons combats et une photographie de qualité. Quand je pense que Isaac Florentine est le réalisateur de l’exécrable Le Dernier des Dragons… Il vient de bien rattraper son coup en espérant que son Ninja avec le tout aussi bon Scott Adkins soit de la même trempe.