La Porte dans le noir

Critiques Spectateurs de La Porte dans le noir

6.0
La Porte dans le noir

Courtney a été étudiante à la Douglas Academy Boarding School, il y a 17 ans. C'est à cette époque que sa meilleure amie, Jane, a disparue. Aujourd'hui, Courtney y revient en tant qu'enseignante. Elle retrouve avec plaisir le même directeur et surtout son fils Brett qui a bien changé ! Responsable des internes elle rencontre Laurel, une étudiante qui est le parfait sosie de son amie décédée au même âge. Laurel semble avoir des visions et des possessions comme si les fantômes tentaient de lui parler. Qui est-elle vraiment ?

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Portrait de Dante_1984Dante_1984
I am Legend - 1124 critiques
publié le 30/06/2010 - 13:20
6
 

La porte est entrouverte

Courtney, une romancière devenue célèbre, retourne dans son ancienne école où sa meilleure amie s’est pendue il y a 17ans. Sur les lieux rien n’a changé ou presque, le bâtiment où elle emménage est également l’endroit où son amie se suicida. Peu de temps après son arrivée, Courtney commence à avoir des visions. Petite production canadienne, La porte dans le noir est donc une ghost story assez classique dans son contenu. En effet, le film de George Mendeluk se contente de retracer un thème éculé dans un campus universitaire. Le cadre est loin d’être idéal pour ce genre de situations, car on aurait plutôt tendance à le prendre à la légère. En d’autres termes, un énième teen-movie où des adolescents décérébrés ont pour seul et unique but dans la vie de connaître la couleur de leur chaussette du lendemain. Un à-priori facile et néanmoins, injustifié. La porte dans le noir possède un ton très sérieux pour caractériser ses personnages et matérialiser son histoire, même si on peut s’apercevoir, encore une fois, que l’un et l’autre n’ont rien de bien original à nous offrir. C’est donc dans un climat inquiétant, mais nullement angoissant que le récit tente de se frayer un chemin dans ces couloirs inhospitaliers. Outre des effets de mise en scène peu surprenants, l’histoire est ponctuée de flash-backs inopportuns tout au long de son déroulement. Un montage chaotique qui déstabilise le spectateur en mélangeant le passé et le présent sans discernement concret (excepté un filtre discret sur les couleurs pour les souvenirs). Bref, La porte dans le noir se révèle un métrage très moyen à plus d’un titre. Intrigue simpliste et prévisible, protagoniste peu attachant, aucune tension, voici une ghost-story très inégale. Mis à part quelques idées sympathiques (être confronté à ses fantômes du passé), le film de George Mendeluk n’a rien de bien transcendant à nous offrir. Une production qui ne manquait pas d’attraits, mais sombre vite dans la complaisance.

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