Death Bed

Un couple emménageant dans leur nouvel appartement découvre un lit au fond du grenier. Ils décident d’en faire la pièce centrale de leur mobilier. Rapidement leurs comportements changent. En particulier Karen, un peu timide, s’exhibe plus que de raison. Petite production insignifiante à laquelle Stuart Gordon apporte son crédit en tant que producteur exécutif, Death bed est un titre annonciateur de la qualité du produit : ennuyeux et soporifique. Tout débute par une séquence d’introduction sympathique, voire plaisante. Une scène muette tournée en noir et blanc rendant hommage au cinéma expressionniste de la belle époque. Ensuite, on enchaîne sur un générique aussi long qu’inutile. Plat, sans attrait et révélateur de la qualité globale du métrage. La suite ne nous donne pas tort et continue dans ses travers exaspérants. Un rythme apathique, saccadé. Bref, un récit sans l’ombre d’une quelconque intensité où le cinéaste hésite tour à tour à cadrer son film dans l’horreur (pas d’hémoglobine, il n’y a rien d’écœurant), l’épouvante (on n’est guère effrayé par le lit maudit) ou même l’érotisme (quelques scènes soft, sans compter des dialogues lamentables). Le réalisateur dodeline sans prendre de réels choix pour l’orientation de son récit. Un constat d’autant plus frustrant que par le manque de moyens mis à disposition de l’équipe, le cadre principal (l’appartement) occupe la majeure partie du film. Hormis deux ou trois scènes dans le studio de Jerry, tout se déroule dans leur appartement. En conclusion, Death bed vous fera gagner votre lit plus vite que vous ne pourrez l’imaginer. Excepté la séquence d’introduction, un ou deux morceaux de musiques correctes, le film de Danny Draven est d’une lenteur incroyable et n’a rien d’attrayant.

Un film très ennuyant et endormant . y se passe rien de palpitant , les scènes de sexe sont très mals faites ( la femme baise avec son mec et n'enlève même son soutien gorge !c'est un comble !!!!) seul la fin est vraiment genial et où il y a du gore . jvois pas pourquoi neo publishing a editer cette chose. ps : et dire que stuart gordon est le producteur de cette merde !