Philadelphia

Oui, oui je sais mon titre fait penser à un mauvais jeux de mots, mais sachez que c'est involontaire, c'est surtout pour apporter une pointe d'humour dans ce film si dramatique.D'abord, sachez que c'est une histoire vrai, c'est un avocat Américain qui fut licencié par la très célèbre firme Baker et Mackenzie en raison de son orientation sexuel en 1986, et l'homme ne s'était pas laisser faire et avait gagné 500000 dollars en justice. C'est le pays des contradictions et des paradoxes les états-unis,car la notion de contrat à durée indéterminé dans le privé n'existe pas,en gros un employeur peu rompre un contrat de travail avec effet immédiat mais voilà virer un salarié pour discrimination, ça vous le payer très cher !. Et là notre pauvre bougre atteint du Sida prend un avocat qui est lui même homophobe !, car voyez-vous tout ce qu'il perçoit dans la personne de Becket c'est le coté sordide et dépravé. Mais il va apprendre à connaître son client et à devenir très proche de lui (non, non pas au point de...enfin vous comprenez, sinon le film aurait été de très mauvais goût), et découvrir un être émotif sensible, qui souffre dans sa chaire.D'ailleurs la scène ou ils écoutent maria Callas est véritablement le clou du film. Et puis évidement le film aborde avant tout le thème de l'homosexualité avant de celui du Sida, pour ça il ya d'autres films qui sont plus centré sur le sujet. Et c'est vrai comme le fait si bien remarqué l'avocat, brillament interprété par Denzel Washington , on se demande tous quel est l'orientation sexuel de l'autre !, comme il le dit si bien "même vous Monsieur le juge". Et alors vient ...la fin, oui le stade terminal de la maladie, c'est...très triste, en même temps comment-voulez-vous que cela finisse ?, par une longue souffrance, et encore même si tom Hanks qui eut un oscar amplement mérité pour le film, a perdu beaucoup de poid pour le rôle, on est à mon avis très loin de la réalité. Souvenez-vous de Thierry Le lurron dans les années 80.... et de combien d'autres connu et anonymes depuis le patient zéro en 1978. Mais le plus terrible c'est quand la famille reçoit le coup de télephone pour dire que tout est finit, et la projection du film après les obsèques ou on le voit petit garçon, c'est à vous arracher des tonnes de larmes.