Open Graves

Un bon film d'horreur, version sanglante de Jumanji. Bonne histoire et Elisa Dushku en prime dans ce film...

Difficile de na pas penser à Jumanji et à Destination finale devant ce film. Croisement bâtard entre les deux, Open grave se propose de nous ficher une petite frousse autour d'un jeu de société morbide fabriqué en peau de sorcière.

Au final, il n'y aura pas franchement ni de petit, ni de grand frisson. Juste beaucoup de longueurs qui laissent à loisir l'occasion d'observer de bien piètre comédiens dans une parodie involontaire de teen movie.

Et c'est bien le problème on se fait chier à vrai dire, le tout est lent à démarrer et sans surprise jusqu'à la dernière seconde. Si il y'a put avoir quelques bonnes idées sur papier, concernant les exécutions notamment, la mise en scène et la réalisation sont bâclées au point qu'il n'en reste pas grand chose.

Bref Alvaro je-sais-pas-quoi se torche avec un scénario certes pas des plus original certes, mais qui aurait put donné lieu à un petit film d'horreur sympathique si le talent avait été au rendez vous.

Je sauve du tout la scène de mort à l’hôpital et la scène de l'apparition de la sorcière. Sans être exceptionnelles elles sont un peu au dessus du reste.

En résumé, film hispano-américain ou en échange d'un peu de pub pour les spots de surf espagnol on laisse les 2 ricains du casting être les héros.

Insignifiant.

Un groupe d’amis, en vacances sur les plages d’Espagne, découvre un jeu datant de l’inquisition. Il décide d’y jouer lors d’une soirée bien arrosée. Mais ils ignorent que les perdants du jeu sont également perdants dans la réalité. Les joueurs meurent de la manière décrite dans le jeu. Premier long-métrage d’Alvaro de Arminan, Open graves commence avec une introduction du plus bel effet qui prend place au 15e siècle. Brève, mais jouissive, elle tente d’instaurer immédiatement un climat poisseux grâce une torture perpétrée par la Sainte Inquisition en ces temps tourmentés.

Trois minutes plus tard, le film revêt des aspects nettement plus contemporains. Malheureusement, le conventionnel gagne également les rivages d’Open graves. Surfeur taillé dans le roc et sulfureuses créatures arpentent les plages de sable fin en quête d’expériences nouvelles. On est bien loin de l’angoisse de l’ambiance de l’introduction. Bref, tout se passe pour le mieux. Quelques blagues salaces fusent, on boit, on rigole. Puis, on se met à jouer à un curieux jeu de société, sorte de jeu de l’oie infernal qui exaucera le vœu du ou des gagnants. Malheureusement, le sort est beaucoup plus funeste pour les perdants.

L’histoire semble s’inspirer de Jumanji en tournant l’aventure familiale au massacre en règle. L’idée demeure toujours alléchante, mais le cinéaste sombre dans les redites du slasher sans en assumer l’entière responsabilité. Car Open graves n’est pas un slasher, il s’agit d’un film d’horreur somme toute assez classique sur le fond. Le sujet est, je le répète, très intéressant en soi. Il permet d’ouvrir une pléthore de possibilités pour orienter le récit vers des meurtres inventifs et continuer vers une atmosphère à la fois singulière et paranoïaque. Sous quel aspect va surgir la mort ? A qui le tour ? Ces interrogations rappellent inévitablement la franchise des Destination finale.

Néanmoins, le potentiel de départ s’amenuise rapidement afin de nous desservir des meurtres trop simplistes. Même si les idées ne manquent pas (ex : Les crabes), on a davantage l’impression que le réalisateur opte pour la facilité et n’a qu’une envie : en finir avec ces jeunes décérébrés. A cela s’ajoute, les stéréotypes de bases de ce type de production. On regrettera également que le récit ne s’appesantisse pas assez sur la mythologie enveloppant le jeu. Il y avait pourtant matière à développer.

En conclusion Open graves dispose d’idées alléchantes, mais ne parvient nullement à les mettre en valeur. La partie tourne court et tourne en boucle (il faut voir la fin pour comprendre toute l’importance de cette remarque :). Trop évasif sur son histoire, pas assez audacieux sur le concept, Open graves ne parvient pas à convaincre pleinement. Il restera une introduction somptueuse qui n’apportera, au final, strictement rien pour sauver ce Open graves des ténèbres environnantes. Vae Victis !