L'Eclair Noir

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Portrait de Gory Freddy Gory Freddy
I am Legend - 1952 critiques
publié le 09/09/2013 - 21:53
8
 

Vif comme l'éclair !

Un film russe qui montre bien que ce pays n'a désormais plus rien à envier aux bouffeurs de hamburgers en terme de blockbusters ! Les effets spéciaux sont nombreux, spectaculaires et incroyablement soignés ! Tout simplement magnifiques !!

La mise en scène est dynamique et inventive. L'interprétation générale est excellente et les héros attachants. L'histoire intéressante... à défaut d'être crédible... Et oui, c'est là que le bas blesse. Beaucoup d'actions du héros et sa voiture volante ne sont franchement pas du tout crédibles même si visuellement c'est super bien rendu. Quant aux enjeux et les conneries qui tournent autour... ben c'est c'est vraiment des conneries quoi ! On n'y comprend rien tellement on n'a rien écouté à force de constater que c'est de la science de poivrots...

Qu'importe, l'ensemble est tellement enlevé que l'on se fout de toute crédibilité et que l'on se laisse porter par ce beau spectacle naïf, mais enchanteur ! Et les amerloques ont tellement fait pire avec plus de prétention...

Portrait de Dante_1984 Dante_1984
I am Legend - 1124 critiques
publié le 05/11/2010 - 10:36
6
 

Russian Spider-man

Un jeune étudiant se voit offrir une vieille voiture pour son anniversaire. Il s’avère que cette voiture est issue de multiples expériences scientifiques et qu’elle se révèle capable de voler. Produit par Timur Bekmambetov (le réalisateur de Wanted), ce blockbuster russe constitue une sorte de film-somme où l’on reprend quasi-intégralement et ce, sans la moindre originalité ou différenciation de la part du réalisateur, l’ensemble des ingrédients du film de super-héros tourné à la sauce russe en plein Moscou. Pourquoi pas ? Connaissant les goûts du producteur pour le spectaculaire et la surenchère d’effets spéciaux, on ne se fait pas trop de souci quant au côté distrayant de la chose.

Un constat qui se vérifie assez rapidement vu le montage nerveux du film. En cela, le film ne déçoit pas, mais il réside un problème de taille : le film est une transcription quasi-identique de Spider-man, à quelques détails prêts. Au départ, on a l’impression qu’il s’agit de notre imagination afin de se rassurer ou, au pire, de simples coïncidences. Malheureusement, ces mêmes coïncidences se multiplient tout au long du récit. Quelques exemples afin d’illustrer mes dires : la personnalité de Dima (introverti, manque de confiance en lui…), la perte d’un parent qui le poussera à devenir L’éclair noir, la jeune et jolie étudiante tant convoité par deux amis, etc… Même le premier sauvetage de L’éclair noir s’avère en tout point identique à celui de Spiderman : un enfant pris au piège dans un immeuble en flamme !

Ajoutons à cela quelques lignes de dialogues aux propos douteux (« Il n’y a pas que toi qui a du fric ! ») prônant la réussite sociale à tout-va en déshumanisant des rapports sociaux déjà bien mal en point (que cela concerne la Russie ou tout autre pays) et l’on se retrouve avec une production sans imagination. Il faudra donc se contenter du divertissement au premier degré qu’il procure sans en attendre davantage sous peine de crier au scandale. En cela, il pourrait correspondre à un public jeune et peu regardant sur les messages véhiculés par le film.

Bref, L’éclair noir contentera les moins exigeants. A défaut de nous octroyer un film de super-héros russe singulier et parfaitement dans l’ambiance glaciale du pays – un traitement plus noir aurait pu susciter davantage de sympathie – L’éclair noir se révèle une production moyenne et peu engageante si vous êtes amateur des aventures de l’homme araignée. A contrario, un divertissement honorable si l’on n’est pas familier de l’univers des super-héros, d’où ma note en demi-teinte.

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