Les Créatures de l'Ouest

6.9/10
Les Créatures de l'Ouest

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Seifer
America's Most Wanted - 642 critiques
publié le 04/02/2011 - 21:39
8
 

Mon avis

Un film fort bien foutue et bien fini une vilaine creature qui enterre ces victime vivantes, sous forme de western un peu original qui se laisse voir sans probleme. donc, tout bon pour ce realisateur qui signe un film prometteur.
Captain Nono
America's Most Wanted - 326 critiques
publié le 14/01/2011 - 19:12
8
 

Welcome to Deadlands !

Associer la passionnante et tumultueuse période du Far West au genre Fantastique est chose rarissime dans le noble 7ème Art, et ce à mon plus grand désarroi ! Alors ne boudons pas notre plaisir lorsqu'un réalisateur quasiment inconnu du grand public (et accessoirement fauché) se met en tête de relever le défi ...

Territoires du Dakota, fin du XIXème siècle. Persuadés que les indiens sont responsables du massacre d'une famille de fermiers, ainsi que de l'enlèvement d'une jeune fille, un groupe de yankees se lance à leur poursuite, talonné par un détachement de cavalerie. Ce qu'ils vont devoir affronter dans les Badlands va leur retourner le slip dans tous les sens !

Qui connaît J.T. Petty ? Pas grand monde j'imagine, le bonhomme étant surtout "connu" pour avoir réalisé le passable "Mimic : Sentinel" en 2003 ... Mouais, pas folichon le C.V ... Pourtant, J.T a pigé qu'à défaut de gros moyens financiers pour impressionner le spectateur à base de créatures terrifiantes, la mise en place d'une atmosphère travaillée était tout aussi efficace en matière se suspense et d'intérêt. Ainsi, celle du film s'avère très réussie et particulièrement crédible, avec ses grands espaces désolés, sa reconstitution historique juste (décors, costumes, la rencontre des indiens Ute parlant français ...) et sa panoplie de "gueules", dont Clancy Brown et Doug Hutchison notamment ...

Si le rythme du film est assez lent, l'intérêt ne faiblit jamais, et même si les fameuses créatures ne se révèlent jamais vraiment au grand jour, faute de moyens j'imagine, leurs apparitions produisent tout de même leur petit effet. Il faut dire que l'idée de créatures vivant sous terre et encore inconnue des humains est plutôt bonne, rappelant notamment le jubilatoire "Tremors" avec Kevin Bacon. Cependant, les inepties dans le scénario concernant ces créatures restent légèrement gênantes, notamment quant à leur rapidité de déplacement sous terre ... M'enfin rien de bien méchant, et qui ne nuit en aucun cas au plaisir de suivre le périple de nos braves pistoleros !

Au final, le réalisateur s'en sort plus qu'honorablement, non sans quelques erreurs au passage, mais son film mérite en tout cas plus d'intérêt que ce que laissait présager l'accueil des critiques. Il serait dommage de s'en priver !

Portrait de FesterCoffin FesterCoffin
America's Most Wanted - 344 critiques
publié le 13/01/2011 - 21:29
6
 

Pas au point encore ce new style

Quel dommage ça partait super bien et puis je ne sais pas. Je me suis perdu en chemin. L'intérêt n'était plus là. Il y a pourtant du bon dans ce film mais beaucoup de petites choses parasitent le tout (le doublage français est parfois ridicule,des lenteurs...). Je suis toujours friand de ces deux style de film et leur rencontre de plus en plus fréquente n'est pas pour me déplaire mais je trouves que pour le moment c'est pas encore au point. Pourquoi pas sortir Red Dead Redemption Undead Nightmares en film ça pourrait être pas mal mais pour cela il faudrait nous pondre un chef d'oeuvre de western pour le premier volet.
Portrait de Dante_1984 Dante_1984
I am Legend - 1124 critiques
publié le 13/01/2011 - 13:26
8
 

Bon indien veut petit poisson

En 1879, un groupe d’hommes se met à la recherche d’une famille disparut. Ils pensent à un enlèvement, mais la vérité est bien plus terrible. Un ennemi invisible les traque sans relâche sans même qu’ils ne s’en rendent compte. Auteur de l’inutile Mimic 3, J.T. Petty s’éloigne quelque peu des ruelles crasseuses des mégalopoles pour remonter le temps et nous plonger au XIXe siècle, en plein cœur du far west. Le mélange Horreur/Western est plutôt rare dans nos contrées. On pense au distrayant quatrième volet de la saga Tremors (mais loin d’être le meilleur ou même le pire), mais surtout à l’incroyable et inégalable Vorace d’Antonia Bird. L’un des films les plus emblématiques et marquants qu’il m’ait été donné de voir. On se tiendra à ses deux exemples, bien qu’il y en ait d’autres à n’en pas douter.

La plupart des critiques que j’ai pu lire çà et là ont tous un point commun : une profonde déception envers le film. En cause : une lenteur indéniable dans son déroulement. Or, The burrowers (on oubliera le titre français) instaure son cadre et ses personnages avec une application rarement vues. Ce soin apporté au travail de fond apporte inévitablement son lot de longueurs ou de séquences plus ou moins discutables. Certes, mais en ce cas l’atmosphère s’en retrouve renforcée et l’apparition des créatures meilleures, du moins à mon humble avis. Comme j’ai pu le signaler dans mon avis sur Linkeroever, il y a deux types deux longueurs : celle qui confère un relief au film et celles qui nous accable pour ne rien apporter. En ce qui concerne The burrowers, nous sommes dans le premier cas.

Bref, The burrowers est un film prenant où l’ambiance du far west allié à des créatures fantastiques fonctionne à merveille (un design très sombre et inspiré qui peut faire songer à The descent). On notera également des têtes d’affiche inconnues qui campent leur rôle avec un aplomb certain. A aucun moment l’horreur ne prend le pas sur le western ou inversement. Le cinéaste jongle entre les deux avec habilité et savoir-faire. Le western horrifique a de beaux jours devant lui. Deux styles très différents, pour ne pas dire aux antipodes, qui parviennent amplement à nous intéresser. Le résultat se révèle immersif et passionnant.

Portrait de Punisher84 Punisher84
I am Legend - 1390 critiques
publié le 11/12/2010 - 00:06
6
 

Il était une fois The Descent

Avant d’écrire quoi que ce soit, je me dois de vous faire savoir que le titre français me fait bien rire. Ce dernier correspond bien au film mais il faut avouer que les décideurs ne se sont pas foulés. D’un autre coté, s’il faut trouver un moyen accrocheur pour que les gens se dirigent vers ce genre de produit, pourquoi pas ? Car The Burrowers est une série b mélangeant intelligemment le western et l’horreur et dont la majorité du casting est composé d’inconnus. Pourtant le budget du film est conséquent pour une telle entreprise : 7 millions de dollars. L’argent fait-il le malheur de l’imagination de certains cinéastes ? A 20 % oui si on en croit The Burrowers. Avec toutes ces qualités, ce dernier n’a pas réussi à m’accrocher à fond. En cause de très nombreuses longueurs qui le tire en large mais surtout en long. Dommage car la réalisation de J.T. Petty frise le perfectionnisme rarement atteint. Mais il y a surtout un excellent casting. L’interprétation est à l’image de la mise en scène, magnifique et sobre à la fois. Une incroyable limpidité que vient appuyer le trop rare Clancy Brown. Mais que raconte le film ? Toutes proportions gardées, il s’agit d’un mixte entre The Descent et Impitoyable. Ultra « érectionnant » sur le papier mais difficile à mettre en live. Mais cela ne veut pas dire que l’entreprise est ratée, loin de là. Car malgré ses manques, elle possède de nombreuses qualités que je n’ai pu ignorer. Signées Robert Hall, Devil et The Crazies 2010, les créatures sont admirables. Mais il y a un couac, un très gros couac. Je suis resté sur ma faim ! Le long-métrage démarre très bien, continue sa route en se ramollissant au milieu, fait un bon sursaut dans sa dernière séquence clé et se vautre dans ses derniers instants. Parfois quelques secondes suffisent pour foutre en l’air tout un travail de longue haleine. Il ne s’agit pas de la cause ultime mais d’un petit virus scénaristique qui contamine un corps à petit feu. Laissant un goût amer de déception dans la bouche.
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