Volcano High

Volcano High, c’est un peu The Matrix qui rencontre l’Asie. Des effets spéciaux très spéciaux avec une mise en forme qui est un délire totale. Une sorte de pétage de plomb qui bien maitrisé, peut donner lieu à des bandes bougrement jouissive. Mais en l’occurrence, il y a ici un gros bémol. Celui-ci gâche presque tout les efforts fournis. Une durée de presque deux heures ! Cela aurait été moins grave si la mise en scène souvent répétitive de Tae-gyun Kim avait fait autre chose que de sans cesse nous remettre à pleine dents les mêmes séquences. Kim Kyeong-su souri, montre (un peu ses pouvoirs), fais le malin, se fait battre à pleine couture, grimace parce qu’il a mal, il se relève,… Et c’est reparti pour un tour. Il faudra attendre la dernière partie et un final du tonnerre pour enfin voir le film prendre un chemin qu’il aurait dû emprunter dés la moitié de son temps. L’histoire n’est pas si mal que ça et se tient jusqu’à un certains moment. Mais à force de tourner en rond, elle finie par devenir bordélique et inexistante. A tel point que, sous la forme, les pauvres efforts de styles de la dernière moitié sont bien désuets. Ca ne débande jamais visuellement et là est le grand point fort de Volcano High. Mais ce n’est pas assez pour suffisamment tenir en haleine. Dommage car il y avait aussi beaucoup de personnages hauts en couleur très intéressants. Une suite plus réfléchie tout en étant aussi folle serait bien venue. Ais-je raison d’espérer ?