Sortilège

4.9/10
Sortilège

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Portrait de Bzittt Bzittt
Graine de psychopathe - 199 critiques
publié le 14/01/2012 - 22:37
2
 

Ugly betty

Énième adaptation du conte "la belle et la bête". "Sortilège" plus proche de la version Dysney que de celle Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, déçoit par l'absence totale de prise de risque, offrant un récit et une réalisation proprettes et convenus d'autant plus regrettable que l'adaptation d'un conte suppose une grande liberté de réécriture.

"Sortilège" se contentera d'une transposition temporelle pour le reste elle reprendra le schéma romantico-mièvre du dessin animé faisant au passage dégouliner la morale du conte bien au delà du nécessaire.

Un film inoffensif, calibré pour plaire à la minette entre deux twilight, le tout est d'un ennui mortel quand il ne donne pas envie de vomir du sucre en poudre.

La photographie soignée et la présence de Neil patrick Harris ne parviendront malheureusement pas a sauvé le film du naufrage, bien qu'ils fassent légèrement remonter ma note finale.

Portrait de Lebreihz Lebreihz
I am Legend - 2308 critiques
publié le 05/09/2011 - 21:48
6
 

Convenu

C'est certain, c'est un film convenu. Un jeune homme imbu de lui-même se voit jeter un sort qui l'enlaidit. Le seul antidote à ce sort consiste à séduire une fille qui n'aura qu'a lui dire "je t'aime", et le sort sera conjuré. Effectivement comme je le disais plus haut, c'est très convenu, l'ensemble manque cruellement d'idées et d'originalité.
Portrait de Fantho Fantho
Graine de psychopathe - 121 critiques
publié le 31/08/2011 - 20:49
2
 

Culcul la praline

Nouvelle variation sur le thème de La Belle et La Bête, Sortilège se déroule dans un univers dont la cruauté n’a rien à envier à celle de l’époque du conte originel : l’adolescence. Si le contexte était propice à une adaptation intéressante, le résultat est loin d’être à la hauteur. On est devant un déroulement très convenu tant dans le scénario que la réalisation, linéaire au possible, prévisible de bout en bout. C’est très frustrant de se rendre compte qu’on devine encore la fin dès les premières minutes, chose qui serait pardonnable si certains passages généraient une once de surprise, une belle émotion, de l’empathie pour le pauvre bougre. Que nenni !! On aurait aimé un peu de fantaisie, une pointe de noirceur, une fin à contre-pied ou en demie teinte. Ben non… on n’a rien qu’un ensemble indigeste de mièvrerie assaisonné de dialogues creux et de poncifs en tous genres. Attention, ce qui suit contient des spoilers. Mais vu que tout se devine aisément, les détails n’ont de spoilers que le nom…

Le film s’ouvre directement sur un jeune homme bien habillé, en plein discours électoral, crachant son venin sur les basses classes et les physiques disgracieux. Une diatribe consternante sur le fait qu’il vaut mieux être riche, beau et bien portant que pauvre, moche et valétudinaire. Le ton est donné, tout sera du même acabit : l’ambigüité n’est pas de mise, ne pas attendre la moindre subtilité.

Première partie : on vient donc de nous présenter Kyle (Alex Pettyfer, très bon dans Numéro Quatre mais complètement à la ramasse ici avec sa moue boudeuse), 17 ans, petit con puant de prétention, fils à papa, plein aux as, centré sur lui-même et désagréable. Mais pourquoi est-il aussi méchant ?? Ben son pôpa, présentateur célèbre du jt, il a jamais de temps à lui consacrer et forcément, Kyle il est triste et il se venge en pourrissant la vie ses camarades de lycée. Ben oui, quoi ! C’est bien connu, tous jeunes dont les parents sont peu présents sont particulièrement imbuvables ! C’est Freud qui l’a dit. Ou Confucius… je ne sais plus. Son passe-temps favori, à Kyle, c’est d’humilier son prochain. Enfin… sa prochaine pour être exacte. Mais, et c’est vraiment pas de bol, sa cible favorite, gothique de son état, s’avère aussi être une sorcière qu’il faut pas trop déconner avec. Et un jour, la Kendra (Mary Kate Olsen, une vraie tronche de psychopathe et paradoxalement, le personnage le plus intéressant malgré son tout petit temps de présence à l’écran), elle en a plein le cul de se faire tourner en ridicule. Faut dire aussi que Kyle l’a invitée à une super boom et qu’elle était vachement contente. Sauf qu’en fait c’était juste pour se foutre de sa gueule et elle est tombée dans le panneau c’te conne ! Alors mémère elle pète un câble, elle est hyper furax. Kendra, elle est comme les yaourts Biiiiiiip, ce qu’elle fait à l’intérieur se voit à l’extérieur. Elle jette un sort de la mort qui tue à Kyle : toute la laideur de sa personnalité va apparaître sur sa figure. Et PAN ! en deux temps trois mouvements, le bouffon devient super moche de chez moche, avec des zébrures sur la gueule, le crâne lisse, des tatouages bizarroïdes sur les bras, toussa toussa. Même que Quasimodo, à coté, c’est Don Juan ! Heureusement, Kendra elle est pas complètement dégueulasse (contrairement aux yaourts) et elle lui laisse un espoir : monsieur a un an pour trouver quelqu’un qui l’aime sinon il gardera sa tronche de mort ad vitam eternam. Moi je dis une chose… qu’il se plaigne pas trop quand même, le petit con, parce que dans la vraie vie, si t’es moche t’as pas d’autre choix que de le rester et si en plus t’as pas une tune ben… tu l’as dans le cul-lu-lu !! Précision : entre la poire et le café, les scénaristes auront pris soin de faire intervenir Lindy (Vanessa Hudgens qui ferait vraiment mieux de se contenter de coucher avec Zach Effron…), une nunuche monumentale qui est la seule à voir un peu de bon dans Kyle, là où tout le monde voit du pourri. Elle l’a vu et lui a parlé 3 secondes, mais ils sont ensemble sur une photo. C’est sur que « bonjour », « t’as gouté le ponch ? » et « passe-moi le sel » ça suffit largement pour sonder le fond d’une âme… bref ! Il fallait bien trouver une cruche de service pour trouver un intérêt à Kyle avant qu’il ne devienne moche parce que sinon il aurait été grave dans la merde !!

Entracte : je mets sur pause, mon envie de pipi est trop pressante et le film de toute façon peu transcendant.

Deuxième partie : impossible d’ignorer les transitions, quand je vous dis que c’est d’une linéarité consternante… ! Donc, Kyle est devenu un boudin tête de schnok. On nous rappelle à quel point sa relation avec son pôpa le rend malheureux, via une crise d’égoïsme aigu du dit pôpa. Hé oui… Depuis qu’il devenu pas bô tout laid, son pôpa il l’aime encore moins et même qu’il est carrément gêné d’avoir une telle mocheté en guise de fils. Nan mais la TEUHON quoi !! Alors pôpa, il veut quand même faire son gentil et il lui achète une maison pour qu’il soit bien (mais loin de la ville, quand même, faut pas déconner non plus !), avec un précepteur aveugle qui joue aux fléchettes (Neil Patrick Harris pas convaincant pour un sou), et la bonniche qui s’occupe si bien de lui alors qu’il a toujours été immonde avec elle. Elle a besoin de fric pour les gamins qu’elle a laissés au pays, faut la comprendre. Moi, pour mes 17 ans, j’ai eu un chèque de deux cent francs et une crème contre l’acné (alors que j’ai jamais eu d’acné…). Comme quoi, c’est comme pour les rillettes, on n’a pas tous les mêmes valeurs. Kyle il est tout malheureux d’être moche, et il se sent seul et délaissé de tous parce que ses amis ils le croient en cure de désintox ou en taule !! Alors ça… ?? Curieusement, on lui devine alors un penchant pour le maaaaal qui n’avait jamais été évoqué avant. Donc comme il est tout seul et tout perdu, il traine ses guêtres la nuit, avec sa capuche sur sa tête. Comme ça personne il peut le voir qu’il est pas bô. Et il commence à suivre Lindy sans se faire voir (un mec avec une capuche sur la tête, qui se cache derrière les murs, ça passe totalement inaperçu, tout le monde le sait !). Il a quand même du bol, il ne se fait pas ramasser par les flics ! On notera au passage que notre âme en peine a un portable qui ne sonne jamais. Sympa les supers meilleurs copains qui ne cherchent même pas à prendre des nouvelles au détour ne serait-ce que d’un petit sms. Ce détail restera le seul point réaliste et cohérent de l’ensemble. Ha bah oui, c’est peu… Mais je vous l’avais dit, faut pas attendre grand-chose.

Entracte : interrogation de votre humble rédactrice quand au fait de s’envoyer un esquimau à la vanille ou un cône à la noix de coco. Je commence à bailler aux corneilles, là… Les pleurnicheries du boudin sur son sort, alors qu’il n’a pas vraiment volé ce qui lui arrive et qu’on sait très bien qu’il ne va surement pas rester moche, commencent à gonfler. Je sens poindre le sommeil mais, indulgente (ou débile ?), j’espère encore un regain d’intérêt.

Troisième partie : ben… question intérêt, là pour le coup c’est chute libre. De très moyen, le film bascule dans le chiant. Le problème (techniquement, l’intégralité du film est un problème, mais bon, passons…) c’est que tout se met à s’enchainer trop vite et surtout en dépit du bon sens avec accumulation d’incohérences crasses et éclipses scénaristiques. Forcément, après 2 tiers de film à avoir voulu faire réfléchir (pfff) le spectateur sur la notion d’être et de paraitre et le faire s’apitoyer sur le sort d’un connard congénital, il ne restait plus beaucoup de temps pour le reste (la romance, donc…). Et 3 heures de film, ça aurait été beaucoup trop long (déjà qu’on a du mal à croire qu’il ne fait qu’1h26 tellement on se fait chier…). Donc, à la queue-leu-leu et sans fil reliant les scènes entre elles, on va assister au sauvetage héroïque de Lindy et de son père dans une ruelle sombre où qu’on voit pas grand-chose (Kyle se prend pour Spiderman sauf qu’Alex Pettyfer a pas compris qu’il n’y a QUE dans Numéro Quatre qu’il a des supers pouvoirs…), à l’hébergement sauvage de Lindy chez Kyle qui se fait appeler Hunter (c’est sur que Maurice ça fait tout de suite moins classe…) et ressemble plus à un tortionnaire qu’à un bon samaritain (la cagoule noire n’aide pas…), aux tentatives de KyleHunter pour séduite la belle en lui offrant des cadeaux hors de prix qu’elle snobe à chaque fois jusqu’à ce qu’il lui construise une serre sur le toit et qu’elle tombe tout d’un coup amoureuse de lui parce qu’il lui a écrit une lettre de 75 pages qu’elle lit dans le train alors qu’il ne voulait pas qu’elle la lise mais qu’elle la lit quand même. Waaaaaaaaa !!! Y’a des trucs entre deux, hein, genre la scène du zoo où elle découvre que le moche qui ne lui fait même pas peur est un pauvre gamin qui s’est toujours senti délaissé (sortez les violons…).

Alors forcément, vu qu’elle l’aime depuis qu’il lui a récité le poème « Prendre un coke avec toi » (oui oui… !!) et qu’elle s’en fout qu’il ait une tête de benne à ordures et qu’elle le lui dit juste avant que ne sonne le dernier coup de minuit et que sa bagnole ne se transforme en citrouille (je confonds avec autre chose, là, je crois…), bah il redevient bô comme avant. Sauf qu’elle ne le voit pas quand il se transforme (nous non plus, d’ailleurs, l’effet flouté est risible). Mais forcément elle sait tout de suite que c’est lui et elle lui roule une grosse pelle sur le trottoir !

Générique de fin. Wéééééééé !!! Je vais pouvoir aller dormir, j’ai les yeux qui se ferment déjà tout seuls.

On fera gentiment abstraction du fait que la recherche d’amour de Kyle ressemble bien plus au besoin impérieux de redevenir beau qu’à une quête de rédemption (problème de montage, d’écriture, les 2 ??). Ben oui, faut pas se leurrer : ça transpire lamentablement tout le long des 2 derniers tiers du métrage, pépère il pense surtout à sa gueule, il veut redevenir ce qu’il était !! Bien sur, il a pas jeté son dévolu sur un thon sinon y’aurait eu moins de spectateurs dans la salle, mais dans l’idée ça aurait pu être la première nana lui portant un tout petit peu d’intérêt. C’est à lui qu’il pense en priorité, mesdemoiselles, pas la peine de prévoir des sous-vêtements de rechange pour après la séance. Du coup, toute velléité romantique et morale tombe à l’eau ! Plouf ! Cerise sur le gâteau : un tonnerre d’applaudissements pour les scénaristes ou maquilleurs, ou tout le monde en même temps pour la tête de pignouf dont Kyle est affublé dans sa période trop moche. Nan, vraiment les gars, vous avez fait fort ! Là où une bonne grosse difformité physique aurait été naturelle et du plus bel effet (en considérant qu’elle soit réussi, cela va sans dire…), vous avez préféré opter pour un maquillage qui oscille entre ridicule et vraiment très ridicule. On a surtout l’impression que le garçon s’est peinturluré la tronche pour aller fêter Halloween. Il est pas moche, en fait, il est juste grotesque !

1 point pour l’affiche que je trouve très jolie et 1 point pour Mary Kate Olsen que je ne trouve pas jolie du tout mais qui tire son épingle d’un jeu soporifique. Suis même pas sure que les minettes de 12 ans qui ont les hormones qui se réveillent vont réellement y trouver leur compte… c’est dire !

Bliss91
America's Most Wanted - 545 critiques
publié le 16/07/2011 - 21:54
2
 

Dégénérant

Pourquoi mais pourquoi ce genre de film existe, c'est du grand n'importe quoi une version de la Belle et la Bete en mode teen movie interpreté par la créme du n'importe quoi Mary Kate Olsen en gothique mal léchée qui se prend pour une sorciére sataniste, et une vanessa Hudgens niaise à souhait qui va nous faire croire qu'elle peut tomber amoureuse d'un mec chauve tatoué de haut en bas en mode Hellraiser. C'est nul à souhait, on s'adresse plutot à des ados dégénérés. Conclusion : Damnation à ceux qui apprecieront ce sous-produit genre Disney Channel Bonus Time : les Tatouages du Heros ?! c'est un veritable n'importe quoi !
Seifer
America's Most Wanted - 642 critiques
publié le 13/07/2011 - 11:19
6
 

Mon avis

Ce film s'avère reussi pour un film genre romance. Rien de fantastique dans tout ça, juste un mec un peu macho qui se voit infliger une malédiction par une fille et celui-ci doit trouver une fille qui lui dira je taime. Bref, à conseiller aus fanx de twilight. Vraiment moyen ce film où la romance et l'amour l'emportent. Bref, vous avez compris.
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