Nous Etions Soldats

6.7/10
Nous Etions Soldats

Critiques spectateurs

Réalisateur: Randall Wallace Avec Mel Gibson, Greg Kinnear, Barry Pepper, Sam Elliott, Madeleine Stowe

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Portrait de Lebreihz Lebreihz
I am Legend - 2308 critiques
publié le 31/05/2013 - 00:39
8
 

Nous étions des hommes

Alors là, qualifier ce film de manichéen, je ne suis pas d'accord du tout. Dire également qu'il existe moulte quantité de film sur le vietnam et la guerre en géneral, et ajouter que "la marché" est saturé, pas d'accord ! Pourquoi ? parce que l'on peu toujours présenter le sujet d'une autre façon, d'un autre point de vue. Il ne suffit pas de présenter des scènes de batailles toujours plus, pour dire qu'un tel est meilleur qu'un tel à cause de cela. Même à la limite un film de guerre n'est pas obligé de montrer....de la guerre, la suggerrer peut suffire.Et pour finir sur le sujet, certains films parlant de la guerre du Vietnam, ne sont a la limite qu'une toile de fond. Ainsi "Apocalypse Now", en est une, "Voyage au bout de l'enfer"parle encore d'autre chose que de la guerre en elle-même, n'est ce pas ?. Quand à "Rambo", là c'est tellement carricaturale que ça se passe de commentaire. C'est vrai que le film rprend une trame assez classique , qui consiste à montrer les hommes qui vont partir à la guerre, et après les voilà à la guerre. Dans cette première partie, on nous démontre des Américains....pas si sur d'eux !. On voit un mel gibson notant que les Français avaient pris la-bas une volée (c'est normal, si ils ont été assez cons, pour se faire botter le cul en 40, c'est qu'en matière d'art militaire, ils n'y connaisent rien, par contre les ricains eux , c'est différent, connaissent tout , se plante jamais) et pesant le pour et le contre, c'est vrai que l'on nous présente un militaire très professionelle, et non un va-t-en guerre, qui ne souhaite qu'une chose c'est casser le plus possible de Viet, tout le contraire d'une ordure comme Chris Kyle en somme. Et puis on nous dépeint après le coté humain, avec cette réunion tuperwarre des femmes de soldats, et la femme qui s'étonne que dans une blanchisserie on n'accepte pas les vêtements de couleur (encore une blonde qui n'a pas compris qu'il s'agit d'hommes de couleur en fait), là c'est vrai que on nous sert un discour de patriotisme, tout les soldats sont des camarades, oui mais pourtant la ségrégation raciale existe. Et puis Mel joue au papa en bordant sa petite fille, qui lui demande "c'est quoi la guerre", et charge à papa de trouver une explication, tout en évitant de lui dire qu'il s'agit surtout de tuer des vilains communistes, qui hélas bordent eux aussi leur petite fille dans leur lit !

Et puis, la guerre. Et là on est ....un peu surpris. En géneral (en fait là il s'agit plutôt d'un coloneeeel !), on nous dépeint toujours des méchants vietamiens, rusés, cruels, fourbes, désorganisés, inventant des pièges horribles, planqué sosu la flotte, dans la boue, dans les arbres, ou dans les chiottes prêt à zigouiller le valeureux G.I qui passe par là . Eh, ben là pas du tout, les gars ils vous affrontent de face, ont un QG, et sont archi-héroïque (ou idiot, c'est selon votre opinion), car ils se sacrifient pour leur pays (qu'ils défendent cherement.

Alors oui, il y a des morts!, le premier mort Américain est franchement dramatique, le gars 25 ans a tout casser s'éteind en clamant la dérisoire phrase "je suis fier de mourir pour mon pays". Après c'est.... banal, curieusement il m'est revenu la phrase "'admirable" de Staline "un mort c'est une tragédie, des millions de morts sont des statistiques.

C'est bien pensé, c'est bien fait, et puis à la fin , certes les Américains ont gagnés, mais voilà en face le comandant Viet lui se dit que cette guerre sera longue, couteuse en vie Viet, et là on peut dire qu'il promet de la sueur, du sang, et des larmes..... et la victoire.

Portrait de Crowdead Crowdead
Graine de psychopathe - 231 critiques
publié le 19/01/2012 - 00:22
6
 

Et allez... un film de guerre de plus...

Les films de guerre, on commence a en avoir une tripotée. dont beaucoup de très grande qualité. la concurrence est rude. Sur la guerre du vietnam, le marché commence doucement mais surement à être saturé aussi... aved de tres bons films. Malheureusement, ce "nous étions soldats" ne fait pas partie de ces films qui secouent. La reflexion est minime. Elle se limite aux gentils ricains trucidant les vilains. les ennemis meurent mais on s'en cogne, par contre, des qu'un soldat du nouveau continent meurt, on sort les violons, ralentis maladroits et scenes qui s'éternisent sans grande utilité.

On peut alors se rapatrier sur l'action, la guerre en elle même... mais non, le film ne décolle jamais vraiment. tout a été vu des centaines de fois, on ne s'accroche pas aux personnages. Les dialogues sont parfois a la limite du niaiseux. résultat on s'ennuie... et on s'ennuie longtemps... plus de deux heures ! ce n'est pas un navet non plus. mel gibson joue bien, certaines scenes valent le détour, c'est assez bien filmé... mais rien qui ne demarquera ce film d'un autre.

Portrait de Nirvana Nirvana
Graine de psychopathe - 161 critiques
publié le 03/06/2009 - 14:24
6
 

Randall Wallace n'est pas Oliver Stone

Difficile de traiter d'un sujet aussi sensible que la guerre du Vietnam, et encore plus de se hisser au diapason de réalisateurs comme Oliver Stone, Stanley Kubrick et autres Brian De Palma ...

A l'instar d'un John Woo avec son Windtalkers, Randall Wallace pêche dans son approche du conflit, trop manichéenne, trop maladroite pour créer un réel impact chez le spectateur. Ceux pour qui un film de guerre ne se résume qu'à de l'action, des fusillades et autres explosions, ceux-là se satisferont peut-être du spectacle proposé ici ...

Le film de Randall Wallace manque cruellement de recul sur son propos, sur le contexte historique, sur son approche trop formaliste et stéréotypée de ses personnages, ne se bornant finalement qu'à exposer le déroulement d'une bataille, où les américains s'en sortirent avec les honneurs, détail particulièrement souligné ici !

L'exemple flagrant : les américains balancent du napalm sur les troupes viets, et c'est le massacre ! Un reporter de guerre (Barry Pepper) se pointe alors devant Mel Gibson en chialant, et l'on se dit que son émotion découle des centaines de corps carbonisés qui jonchent le sol autour d'eux ... Mais non, le mec promet juste de rentre compte de la bravoure des soldats américains lors de cette mémorable bataille ... No comment ! Bref, la guerre du Vietnam a accouché de films biens plus percutants et intelligents que celui-çi ...

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