Pathology

Pathologie est un film d'horreur original qui sait bien profiter du boulot de médecin légiste pour proposer une superbe idée de film derrière. Dommage que le film a peut-être cherché à trop en faire pour parfois ne pas se concentrer sur son idée de base.

En effet, dès les premiers instants, on devinera qu'il s'agira presque d'un teen movie. Le casting est bon et Milo Ventimiglia (de Heroes) est très convaincant dans ce rôle principal. Le film nous proposera des meurtres mais aussi de l'humour (des bizutages par exemple) et du sexe. Pourquoi pas oui ? Sauf qu'on parle d'autopsie : le mélange d'horreur, d'humour et d'érotisme ne donnent pas un mélange très digérable. Le manque de sérieux se fait sentir et le film aurait pu se la jouer plus glauque. Dans sa première partie, il y a trop de scènes de cul vraiment inutiles : ça excite plus qu'autres choses au final. Surtout que déjà le casting féminin est alléchant faut le dire. Après les relations entre les personnages sont biens (jeu, manipulation, amour, sexe et trahison) et ont de l'importance pour la continuité de l'histoire (on le voit clairement à la fin où tout empire). Le film manque juste de la finesse dans l'enchaînement entre l'horreur, l'humour et l'érotisme qui n'évite pas de dénaturer le tout. Il sera difficile de juger ce film pour le coup sur son principal objectif. Est-ce drôle ? Ça fait-il peur ? Ça excite ? Ça dégoûte ? On n'en sait rien finalement.
Malheureusement sur son idée de départ, ça tourne vite en rond et le film a peu d'idées : les meurtres se ressemblent vite et ne sont pas si exceptionnels que ça. Heureusement que la fin remotive notre attention dans un ton plus sérieux.

Pathologie est donc un bon film novateur mais qui aurait pu être plus appliqué dans son écriture et dans ce qu'il voulait clairement procurer au spectateur. Cela reste bien sûr un film sympathique à suivre avec une idée qui sort du lot, un rythme assez bon et des personnages convaincants.

Une super bonne surprise. Un scénario intelligent. Les acteurs sont bons et tout ça nous tient en haleine jusqu'à la fin. L'horreur médicale se fait rare, quel dommage. J'ai du mal à le trouver en dvd, mais je ne renoncerai pas.

Que j'en suis même pas arrivée a la fin! Pourtant m'en faut beaucoup pour pas arriver a la fin d'un film mais la c'est non. Ce film n'a peut être pas grand chose du nanard mais la mise en scène est mauvaise. les acteurs ca va, rien de vous mais pas de quoi pleurer. Mais...arghhhh, l'idee etait si belle sur papier, je m'attendais a voir un thriller ou ils allaient férocement se battre pour gagner leur petit jeu mais non... Ca baise plus que ca ne tue ou tente d'elucider les crimes en question... et c'est loooooong, je suis arrivee a 1h du film, des films de 2heures en entier m'ont paru moins long tellement celui ci est vide est lent.

Film sympa, bref un bon direct-to-dvd. Un film fort convaincant du début à la fin, un bon suspense et un degeneré dans le groupe. Donc un film à voir car surprenant et fort sympatique.

Pompage américain honteux de l’allemand ANATOMY ou démarquage débridé du genre ? Sans être aucunement honteux en quoi que ce soit, sauf de ne pas montrer Alyssa Milano nue, ce PATHOLOGY réussi là ou personne ne l’attendait. Mais lorsque on s’aperçoit qui a écrit le scénario, on comprend aisément pourquoi on aime un film aux allures pourtant inoffensives. Mark Neveldine et Brian Taylor, responsable des HYPER TENSION, sont de vrais malades dans le bon sens du terme. Et encore… Sans être aussi « cocaïné » que ses ainés, le scénario de PATHOLOGY est vraiment dingue. Pour faire un jeu d’une histoire pareille, il faut être soi-même sacrément à coté de la plaque ! Ironique car les deux compères n’ont jamais été aussi sages (rires). Car PATHOLOGY est ce qu’ils ont écris de plus « gentil ». La bandaison aurait pût s’arrêter là si le casting n’avait pas suivi. Personnellement, je trouve qu’il fonctionne plus que ce qu’on laisse entendre. Milo Ventimiglia est convaincant de sobriété tandis que ses amis de la mort son efficaces de folie. C’est bien de ça qu’il s’agit car pour faire ce qu’ils font dans le domaine ou ils vivent, il faut n’en avoir rien à foutre de l’humain pour en faire son jeu favori. Mais tout ça n’aurait pas été très crédible si le réalisateur Marc Schölermann n’avait pas mis tout en boîte de manière si efficace. Sous ses apparences propres et éthérées, c’est noir, glauque et sale. A ce titre, excellente photographie que celle de Ekkehart Pollack. Une réussite complète doté d’un final d’une beauté que j’aimerais voir plus souvent. Dans le genre, il y a souvent pire alors laissez-vous aller. Ils vont s’occuper de vous.