Le Tueur à l'Orchidée

En achetant "Le Tueur à l'orchidée" et en lisant les quelques avis ci dessous, je m'attendais à toute autre chose, je croyais à un film bien gore et bien crade !

Alors que pas du tout ! à part les quelques meurtres du début qui n'ont absolument rien d'extraordinaire ni de choquant, le reste du film n'est qu'une longue et chiante enquête policière digne des épisodes des aventures de Derrick, des interrogatoires barbant, trop de bla bla, trop de longueur, c'est mou ... et quand un poil de suspense pointe le bout de son nez, ça coupe net !

"La cruauté des meurtres ne passerait pas la censure d'aujourd'hui" qui disent ...mon cul ! La seule scène qui aurait pu être vraiment violente est gâché par des effets spéciaux raté . Les autres meurtres sont bof également, à chaque fois en moins de 20 secondes c'est bâclé. dommage .

Je trouve la scène de fin ridicule ! la musique n'est pas du tout appropriée, on dirait visionner Fantomas ! mais que ce passe t-il dans la piscine ? on voit rien ! et on comprend rien ... et ça fini bien ... au secours !

Quelques points positif quand même ... les personnages sont charismatiques, les actrices, charmante, nous montrent chacune leurs nibards et les scènes de gros plan du tueur et de quelques victimes aux yeux exorbités sont sympas.

C'est le premier giallo de la collection giallo de neo publishing que j'ai vu . alors là c'est un excelent film , c'est pas mega violent ni très erotique mais bon ca m'a vraiment plus . maintenant je vais a la chasse au giallo chez neo publishing lol !

Le giallo s’impose comme un genre révélateur des obsessions cachées des réalisateurs qui s’y sont confrontés (obsessions d’ordre sexuelle la plupart du temps, il faut bien l’avouer), et celui-ci ne déroge pas à la règle. Voyez plutôt : un tueur secret ganté de noir multiplie les meurtres rituels de femmes nues et sensuelles avec une misogynie absolue… à ceci prêt qu’Umberto Lenzi n’est obsédé que par une chose : le rythme. Ce qui explique que son scénario parte dans tous les sens, sous le regard inexpressif de l’incompétent inspecteur Vismara qui se prend les pieds dans chacun des pièges tendus par le « Tueur à l’orchidée ». Soeurs jumelles que l’on confond, fausses morts mais vrais meurtres, mélis-mélos à la sauce de confessionnal et coïncidence abracadabrantesques : chez Lenzi tout est bon, l’essentiel étant que le spectateur n’aie pas une seconde de répit. Et qu’importe si c’est un couturier volontaire mais benêt qui traque notre tueur dans les milieux décadents de la ville tandis que l’inspecteur Vismara se gratte le front à la recherche d’une pensée cohérente, qu’importe si tout le monde se fout comme de sa dernière chemise de qui est ce fameux assassin au talisman, qu’importe tant qu’on se retrouve bringuebalé dans ce giallo dont les freins semblent avoir lâchés, le voyage étant parsemé d’une série d’homicides assez stylisés pour en faire un fleuron du genre. Alors oui, on se perd dans ce scénario à tiroirs biscornus, mais le charme opère, le style percutant du réalisateur est là, la musique de Riz Ortolani est parfaite, les décors et la photo sublimes… et si l’on n’y trouve pas un giallo hypnotique, inspiré et lascif à la Dario Argento, si l’on ne peut objectivement crier au chef d’oeuvre, on prend quand même au passage un coup de poing furibard et amusé balancé à la vas-comme-je-te-pousse par l’un des plus illustres faiseurs du cinéma d’exploitation italien des années 70, l’inénarrable Lenzi. Du tout bon quoi…