Né un 4 Juillet

8.0/10
Né un 4 Juillet

Critiques spectateurs

Réalisateur: Oliver Stone Avec Tom Cruise, Willem Dafoe, Kyra Sedgwick

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Portrait de Lebreihz Lebreihz
I am Legend - 2308 critiques
publié le 26/08/2013 - 00:36

Envie de guerroyer ? debout et marche!

Vous aimez faire la gueguerre , vous inviter des ennemis imaginaires dans le seul but de d'exprimer votre agressivité naturelle sous des motifs bidons de patriotisme à la con ? Très bien ! Regardez-donc ce film, et après ça vous me direz si nous n'avez pas changé d'avis !C'est "marrant", mais ce que viens d'écrire évoque une pub britannique concernant la sécurité routière ou l'on voyait des gars en fauteuil roulant, avec leur casque de moto, avec pour slogan "que ceux qui après un verre veulent encore conduire....se lèvent ! Quelque chose de dur, donc. Pour revenir au film, ça fout les boules, c'est pathétique. Et c'est le but recherché du réalisateur. On sait tous que Oliver Stone est un réalisateur très critique de la société américaine. Il s'est attaqué à......la finance, les médias, les servic secrets et plein d'autres choses. Certes, il a réalisé un jour "Platoon" sur le thème du Vietnam, et là hélas ça fait un bout de temps que je ne l'ai vu... donc je peu pas trop me prononcer , sur ce dont quoi Stone voulait dire de plus sur le conflit Nord-Vietnamien ! On commence par nous présenter une Amérique des années 60, très puritaine, curieux, ce pays, ont ils comme ça des poussés de puritanisme , de retour au source, on est là dans une période post macartysme. Et le discours que tiennent tous ces jeunes frisent la paranoïa, en gros les rouges vont débarquer là au USA pour les envahir, bref une hystérie collective. Et ce Ron kovic, qui ne pense qu'a une chose c'est s'engager dans les Marine (ceux qui en ont là ou il faut) pour botter le cul à ses vilains communistes, et ses parents, eux ne voit pas le problème, la mère est une grenouille de bénitier, à mon avis elle et son mari ont du concevoir leur nombreux enfants avec la sainte bible à la main là !. D'autant que ces imbéciles on t l'air de croire que pour servir son pays il faut forcément se battre à 20000 km de chez soit dans un pays dont on se demande bien quel menace cela à pour les Etats-unis, et de plus moi j'estime que développer, l'économie, l'accès a la santé , à l'éducation, et à bien d'autre chose est tout aussi bénéfique !et au moins vous ne tuer personne, mais non !, pour un homme , un vrai il faut être un Marines et faire la guerre ! Et puis le Vietnam, et là notre "héros" tombe de très haut !. C'est incroyable le niveau de connerie de cette institution qu'est l'armée. Le coup du village ou son supérieur lui dit qu'il a vu des fusils dépasser des fenêtres, et Kovic qui prend les jumelles dit "ah oui tient en effet" alors qu'il n'y a rien du tout, en dit long. M^me si son chef lui avait dit que le ciel est rose bonbon au lieu de bleu, il aurait dit "oui chef !", crétin va !. Et là c'est curieux, mais je me suis fait une réflexion, comment peut-on apporter le démocratie par le biais de l'armée qui est tout sauf démocratique justement !, les ordre sont les ordres n'est-ce-pas ! Et encore pire, c'est le coup de son compatriote abattu par erreur , on appel ça de manière fort inapproprié "un tir ami". Et tenez-vous bien, bien plus fréquent que vous ne l'imaginez !peut-être un quart des pertes au Vietnam, et m^me plus selon certaines études. Et le pire c'est que l'on pourrait penser qu'avec les guerres modernes se chiffre tendrait à baisser, eh bien non !, c'est l'inverse, Pourquoi ?, parce que a mon avis on est plus depuis bien longtemps au stade des armées qui s'affrontent en ordre rangé, mais dont les combattant s sont mélangé les uns au autres !. Alors c'est curieux, comment un militaire fait-il pour obéir aux ordres en faisant abstraction de son propre jugement ?, une fois j'ai eu une conversation avec un ex-militaire intelligent (si, si ça existe quand même) qui m'avais dit "quand tu part en opération, tu est d'accord avec ton gouvernement à la base, tu est conditionné pour ça ! (pour moi c'est mal barré qui remet tout en cause de manière systématique, j'ai déjà refusé d'appliquer certaines consignes qui consistaient à prévenir la police , car un gars dormait dans sa voiture, j'ai estimé qu'il était en-dessous de ma dignité d'emmerder un pauvre bougre qui n'a plus de logement)) si on te dis te cartonner des gamins de 11 ans a la mitrailleuse (qui eux même t’aligne a la kalachnikov), tu le fait , sinon t'est mort !" Après le réalisateur , n'insiste pas trop sur l'aspect guerrier, bon on le sait notre homme est grièvement blessé, et là surprise !sa paralysie n'est pas due à la balle, mais à l'infection qu'il a contracté à "l’hôpital"(je ne savais même pas que l'on pouvait finir tétraplégique, à cause de ça). Là, ça laisse rêveur !, on s"e croirait à Calcutta dans un mouroir !, indigne de gens qui se prennent pour des caïds , ou alors avaient-ils largement mésestimer l’engagement que cela représentait réellement ?. En tout cas Stone est sans pitié pour le personnel soignant. Et le retour au pays, et là c'est dur, très dur, notre homme n'es plus rien, il atout perdu, ses jambes, quand aux rapports charnels c'est terminé, putain !, le bougre n'a que 22 ans !. Et le pire c'est que l'opinion publique à changé. Il quitte une Amérique des années 60 comme je l'ai déjà dit fait de bons Américains à cheveux court, la raie sur le coté en chemise lacée jusqu'en haut, avec leurs curieuses lunettes à montures carrées à....... Amérique chevelu des années 70, fait de cheveux longs , barbu, et contestataire. Lui se prend pour un héros, qui s'est sacrifié pour son pays, mais en face ils le prennent pour un assassin ! (souvenez-vous vous Rambo en larme dans les bras de Trautman , raconter un truc similaire dans Rambo 1). J'aime bien quand il est promené en voiture décapotable, en grand uniforme, et se retrouve comme un con sur l'estrade à prononcer son spitch , c'est même plus pathétique là !. Et le pire c'est quand ses parents découvrent ce qu'il a réellement fait !, sa conne de mère qui découvre que le propre de la guerre c'est essentiellement de tuer des femmes et des enfants, et non de méchants communistes (j'envie de dire, pour paraphraser "mademoiselle" dans "martyr" "les martyrs sont rares, les victimes courantes", eh bien là c'est la même chose les héros sont rares, les victimes courantes). C'est à se demander comment notre homme ne s'est pas fait sauter la cervelle, d'autant qu'il renoue avec un copain, qui lui a tout gagné !, car contestataire, il a monter une affaire très ingénieuse, qui marche bien !, et là c'est l'Amérique que moi j'apprécie, celle des inventeurs,des scientifiques, qui parce que les Etats-Unis facilitent la création d'entreprise, et permettent au talent de s'exprimer (pas comme en France, ou créer une boîte c'est le parcours du combattant), qui a permis de faire avancer le monde (Bell, les frères Wright,Microsoft, et bien d'autres,, sans oublier le talent de leur littérature). Que croyez-vous ?, que je sois anti-Américain ?, pas du tout ?, au contraire, je conteste seulement leur interventionnisme, pas toujours adéquate (et n'importe comment tout le monde fait des erreurs, les Français aussi). Après c'est vrai comme le souligne le commentaire de l'internaute ci-dessous, le film traîne en longueurs, notre homme évolue peu à peu dans son raisonnement, certes il est encore "patriote" et est taraudé par le raisonnement suivant que toute personne qui n'est pas d'accord avec la guerre est.....un ennemi de l''Amérique, un communiste, et j'en passe. On retrouvé ce genre de raisonnement lors de l'entré en guerre de Amériques il y a 10 ans en Irak , ou le fait d'être contre la guerre faisait de vous un ....terroriste, donc allez direction Gantanamo, la-bas sans avocat, parce que vous pourriez être une menace potentielle pour la sécurité de l'Etat...très dangereux ça !. Et puis Stone insiste beaucoup sur la description du quotidien d'un handicapé moteur. Et là il bouscule des tabous, concernant la sexualité. Vous êtes handicapé des jambes, normalement vous n'avez plus d'érection, mais vous êtes quand même encore un homme !,et une certaine forme de sexualité n'est pas exclu, comme l'atteste le séquences tournés au Mexique. D'une manière globale, on retrouve un film qui remplit son rôle, le réalisateur va droit au but, et ne prend pas de gant pour dire ce qu'il à dire !. On retrouve également un Cruise surprenant , très engagé dans son rôle, quasi-révolté, mais réduit à l'impuissance, dans ce fauteuil, on pas l'habitude de voir ce jeune premier qu'il était à l'époque dans un rôle à contre emploi. Je pense que les va-t-en-guerre de la planète devraient voir ce film, pour ne pas être les jouets des décideurs de conflit (qui eux ni participent pas)
Portrait de VonRolling VonRolling
America's Most Wanted - 368 critiques
publié le 01/10/2012 - 18:37
8
 

Soldat à roulettes

Born on the Fourth of July poursuit la saga d'Oliver Stone sur la guerre du Vietnam (initiée par Platoon). Mais cette fois, l'intrigue n'est plus dans la jungle vietnamienne, mais entre l’Amérique à l'âme guerrière, et l'Amérique peace & love. Et la réflexion est d'autant plus dure qu'il s'agit d'une biographie.

L'intro à travers le regard d'enfants est magistrale. Et le personnage de Ron Kovic est magistralement interprété par un Tom Cruise motivé. On ressent sa fougue de jeune homme, ses doutes, son profond désespoir, son malaise en famille, et la rage qu'il fini par développer contre le pays pour lequel il s'est battu. Cruise traverse les années de Kovic en restant crédible jusqu'au bout. Le duo Cruise / Dafoe est court, mais très intense. J'adore.

La reconstitution historique est parfaitement maîtrisée. On revit les différentes étapes de la vie de Kovic comme si on y était. De bonnes chansons ponctuent l'histoire.

Seuls reproches : le film paraît un peu long lorsque Kovic rentre chez ses parents. On perd un peu en dynamisme (mais pas en intensité). Malheureusement, on dirait qu'Oliver Stone à voulu trop en faire dans sa deuxième partie et on perd parfois le sens de ce chemin de croix dans une ambiance un peu confuse. Mais ça débouche finalement sur une morale percutante qui clos le film en beauté.

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