La Maison au Fond du Parc

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Portrait de G.C. G.C.
Graine de psychopathe - 200 critiques
publié le 19/11/2012 - 23:19
6
 

Gâchis !

Quel dommage... Il y avait de quoi faire un bon film pourtant. Une intrigue simpliste et radicale, une réalisation qui montre l'horreur de manière frontale... Eh ben c'est raté. C'est d'une lenteur incommensurable, ça se fout à poil pour un oui pour un non, le malaise (quand même un peu présent, je ne le nie pas) aurait pu être très facilement dix fois plus intense. La faute à des acteurs paresseux (certains sont mauvais, d'autres crédibles qu'une scène sur deux, et David Heiss ne nous surprend plus, étant dans une redite mollassonne de son rôle dans "La dernière maison sur la gauche"), ainsi qu'à une bande-son qui ne fait aucun effort pour faire monter la tension, et à un gore bien trop timide (même si lesdits passages sont acceptables, ils arrivent un peu tard). Le petit changement final relève un peu le tout, mais le film manque trop de piment pour s'enthousiasmer.

Un film que je ne conseille pas, et qui n'est pourtant ni pourri ni bon. Une perte de temps en somme.

Portrait de Warhammer Warhammer
I am Legend - 1058 critiques
publié le 21/08/2012 - 13:46
6
 

Viol(ences)

Deux hommes munis de leurs bites et couteaux séquestrent cinq jeunes gens dans une soirée d'une frivolité pas piqué des hannetons. C'est peut-etre un peu succinct comme résumé mais en gros c'est ça,on voit des flirtent continuent ou sous-entendus érotiques tout le long du film. Bon,dit comme ça cela ne semble pas bien passionnant car c'est vrai qu'on a l'impression de voir les mêmes scénes pendant 1h30 mais il y a tout de même un peu de violence pour pimenter le tout,si je vous dis aussi que les femmes de ce mettrage sont plutôt bien foutus et qu'elles vaillent le coup d'oeil c'est pas mal aussi,vous me direz dans un film érotique c'est aussi le cas. Malgré tout,il y a tout de même une histoire à la base vraiment bonne qui bien exploitée,aurait pu nous donner un thriller sulfureux et dérangeant. Mais ce n'est pas vraiment le cas,la faute aux acteurs qui jouent les personnages séquestrés qui sont peu convaincants et on a du mal vraiment à plaindre des jeunes gens prétentieux pleins d'oseilles et des nanas provocatrices que la menace d'un simple rasoir suffit à se déshabiller(même un simple regard aurait suffit mais bon...). Reste tout de même un excellent David Hess,charismatique et pourrit à souhait. Malgré ces défauts,j'avoue avoir trouvé le film agréable à suivre car une belle mise en scéne ainsi qu'une bande-son sympa(bien que répétitive)sont à mettre à l'honneur. Loin d'etre indispensable donc mais que je conseille tout de même de mater une fois si son érotisme exacerbé ne vous choque pas trop.
Portrait de Seblechien Seblechien
America's Most Wanted - 271 critiques
publié le 11/07/2012 - 17:16
6
 

Quelques bonnes idées tout de même

Dans un genre érotico-séquestration douteux et malsain, cette maison du fond du parc mériterai un oscar! Super pervers et son pote attardé débarquent dans une soirée entre bourgeois et nos deux loustiques se chargeront bientôt d'en assurer l'ambiance. Dommage qu'il ait fallut attendre le dernier quart d'heure pour voir un peu d'action en dehors des scènes de viols ou de flirts. Je me suis fais chier pendant une heure devant un pseudo Emmanuelle ou autre Joy a Hong Kong. Dommage aussi que le doublage français ait été réalisé par des amateurs, d'ailleurs les acteurs ne cassent pas des briques non plus. Un scénario intéressant, mais que la mise en scène ne met pas en valeur. Des idées qui seront beaucoup mieux exploitées dans le futur, après a savoir si elles sortaient de ce long métrage ou d' un autre, ma culture cinématographique ne me permet pas de répondre a cette question. En tout cas ont les retrouvent dans des films beaucoup plus réussi depuis. Je retiendrai donc seulement son petit coté pervers malsain osé pour l' époque et sa musique, comme seuls points positifs de ce film qui a mal vieillis. Le petit rebondissement final aurait pu le sauver de la noyade, mais pour ma part je m'y attendais depuis le premier quart d'heure.
Portrait de William William
Copycat Killer - 48 critiques
publié le 08/07/2011 - 12:36
4
 

Mon avis

A conseiller au fans des films de genre italiens des années 70-80, et encore. La maison au fond du parc (quel parc?), reprenant David Hess de La denrière maison sur la gauche et cherchant à en reproduire la trame (nous sommes bien dans le rape and revenge), se vautre peu de temps après avoir commencé et continue de se vautrer jusqu'à la fin. Il faut dire que toute la volonté du monde semble avoir été réunie pour écrire un scénario proche de l'indigence, truffé d'incohérences dans la mesure où les victimes mettent pratiquement tout le film à se dire qu'il serait peut-être une bonne idée de se défendre / de se tirer. On assiste donc effectivement au triste spectacle d'une prise d'otages avec sévices sexuelles au rendez-vous, mais de manière si improbable qu'on serait tenté d'y voir, plus qu'un film de genre, la représentation d'une bourgeoisie masochiste en quête de sensations et incapable de réfréner la jouissance que lui procure sa propre mise en danger. De la à dire que Deodato a voulu faire un film marxiste, il ne faut pas non plus exagérer. On reconnaîtra tout de même la vigueur ou l'originalité des plans de certaines scènes, qui sauvent le film du naufrage total, ainsi que la beauté surannée de la musique de Riz Ortolani.
Portrait de Lebreihz Lebreihz
I am Legend - 2308 critiques
publié le 08/07/2011 - 11:45
8
 

C'est déja mieux

Ma foi, ce film me semble être un cran au-dessus de "la dernière maison sur la gauche", au moins les scènes sont beaucoup mieux filmées.
Portrait de Killafornia Killafornia
Graine de psychopathe - 208 critiques
publié le 07/10/2009 - 09:58
8
 

Mon avis

Comme beaucoup de films estampillés « Rape & Revenge », « La maison au fond du parc » n’échappe pas à la catégorie Video Nasty (films en VHS étant interdits aux Royaume-Unis). Et à l’instar de « I Spit On Your Grave », on n’en comprend pas vraiment la raison. C’est donc Ruggero Deodato, célèbre artisan d’un cinéma parfois extrême mais souvent de mauvais gout comme ce fut le cas avec son plus gros succès « Cannibal Holocaust », qui se lance dans la vague initiée par le comico-mauvais « La dernière maison sur la gauche » de Wes Craven. Et tout comme Meir Zarchi, Deodato s’en sort bien mieux que l’américain derrière une caméra. « Cannibal Holocaust » tentait à démontrer que chacun dissimule une part de bestialité humaine des plus primaire lorsque l’homme est confronté à un retour à la nature même. Ici, les codes du genre oblige, on ne sait pas grand-chose des motivations d’Alex et de Ricky, les deux protagonistes principaux, si ce n’est une folle envie de violence qui ne tarit jamais. Et à ce titre, on aurait surement préféré le réalisateur aussi jusqu’au boutiste que lors de son carton planétaire car il faut bien avouer que le film ne comporte pas beaucoup de sang bien que l’hyper-réalisme des coups de rasoir sur le corps d’une jeune fille mutilée tente à prouver le contraire. Quoi qu’il en soit, Deodato nous emmène dans une histoire malsaine ou dansent ensemble sexe et violence sur un score survolté de Riz Ortolani, l’un des maitres musicaux du cinéma bis transalpin, en total contraste avec l’image et la photographie de Sergio D’Offizi. David Hess réendosse le rôle de salaud de service mais convainc moyennement à cause de qualité d’acteur très inégale mais la encore, ce genre de défaut est pallié grâce au savoir faire italien, qui décidemment reste un des cinémas les plus brillant et intéressant de l’époque. L’ensemble à malgré tout prit un coup de vieux s’adjoignant ainsi d’un cachet très début années 80 non déplaisant.
Portrait de Spawn Spawn
Serial Killer - 702 critiques
publié le 16/09/2009 - 21:14
8
 

Pas déplaisant

Un film qui se laisse suivre mais qui en aucun cas n'est insoutenable ou gore comme peut le prétende la jaquette, qui le présente comme un film excessif dans l'horreur et dans le gore, ce qui me parait excessif a moi se sont justement les termes employés pour le décrire, en effets aucun moments ne peut être qualifié de gore, juste deux ou trois scènes avec quelques gouttelettes de sang viennent parsemée ici et là le métrage, mais absolument rien de bien significatif. Ceci dit malgré cette exagération sur les scène gore, il faut avouer que le film est tous de même très malsain et où la tension règne du début à la fin. Nous allons donc suivre les péripéties de deux paumés qui vont se retrouver dans une soirée de fils à papa, et là les chose vont très vite se dégrader et le film commence sérieux à rentrer dans une atmosphère plus que malsaine. Et c'est là la force du film, c'est cette ambiance plus que dérangeante qui donne beaucoup de crédit à cette histoire. Les acteurs sont quand à eux très convaincants, que se soit David Hess qui interprète magnifiquement le salopard de première où Giovanni Lombardo Radice dans son rôle de timbré de service ainsi que la très jolie, et qui porte bien son nom d'ailleurs, Annie Belle. Il faut aussi ajouter aux bon points la très jolie photographie et la magique et géniale musique de Riz Ortolani. Un film à voir au moins une fois mais ne pas se laisser piéger par les commentaires mensongers(sauf pour l'atmosphère dérangeante) et accrocheurs de la jaquette du dvd.
Portrait de Rockab Rockab
Graine de psychopathe - 211 critiques
publié le 28/01/2009 - 10:01
6
 

La maison croule!

"La maison au fond du parc"...un peu pour les amateurs du film de Craven quand même...sauf que le film de Déodato à beaucoup plus vieilli que ce dernier...Dommage, car c'est quand même un bon film...On a le plaisir de retrouver cette belle tête à claque de David Hess, qui là encore interprète fort bien un psycho-prolo. On a plaisir aussi à écouter une bande son un brin décalé, faite par Ortolani, le gar responsable de celle, hallucinante de Cannibal holocaust...On prend enfin plaisir à assister à ce huis-clos, fort bien décoré et fort bien éclairé ( assez crûment souvent ) ou deux paumés se vengent de jeunes couillons "fils-à-papa" bourgeois... Mais bon, ne vous fiez pas trop à la pochette quelque peu racoleuse, il n'y a rien, ou presque rien qui ne vous glacera les sangs niveau sadisme, enfin je veux dire rien qui n'ai pas déjà été fait auparavant , et rien qui n'auras pas été refait 1000 fois par la suite, et souvent plus méchament...Et puis que dire de ce scénario que ce n'est qu'il est quand même bien capillotracté, bien bancal (surtout le "twist" final, que l'on n'ose pas attendre tellement on sait que ça va etre foireux... Mais bon reste un film qui s'il ne traitait pas de sujets tels, pourrais etre qualifié de film "agréable" à regarder! Un film assez sombre alors, on va dire...mais qui accuse le poid des années!
Dr West
I am Legend - 1430 critiques
publié le 12/10/2008 - 16:09
10
 

Mon avis

Excellent thriller d'horreur avec David Hess dans un rôle similaire à celui joué dans La Dernière Maison Sur La Gauche, actes sadiques au rendez-vous et du sexe!! Un film à redécouvrir!!
Sir Gore
America's Most Wanted - 525 critiques
publié le 25/06/2008 - 18:45
8
 

Plaisir coupable

Du cinéma bis bien goûteux comme on en fait plus. Un an après son controversé Cannibal Holocaust, Deodato ne s'est pas vraiment assagi et réitère une vision très crue de la violence dans un « rape and revenge » rondement mené. David Hess y campe une terrifiante ordure dont les actes pervers n'ont rien à envier à ceux commis par son personnage de Krug dans La Dernière Maison sur la Gauche. On notera une photo honorable de Sergio D'Offizi (la lumière, particulièrement soignée, nous permet de fermer les yeux sur des mouvements de caméra parfois bâclés) et une BO à tendance disco de Riz Ortolani aussi sympathique que délicieusement ringarde. Une série B transalpine de très bonne facture.

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