Rocky
Critiques spectateurs
Réalisateur: John G. Avildsen Avec Sylvester Stallone, Talia Shire, Burt Young, Burgess Meredith, Carl WeathersInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 18/06/2014 - 02:12
Rocky
publié le 03/02/2014 - 13:45
Une légende est née.
publié le 09/05/2013 - 18:53
Il s’en bat les steaks
Pour avoir vu pas mal de métrages avec cet acteur attachant, je dirais que Rocky c’est aussi Stallone dans l’un de ses meilleurs rôles. C’est ce qu’il sait le mieux jouer : le loser qui saisit sa chance et donne tout pour réussir. Le boxeur a été créé puis muri avec passion par l’acteur / scénariste. Il est d’ailleurs tellement naturel que certains américains croient en son existence. J’adore son côté basique et sa gestuelle si particulière. Nota : le physique de l’Etalon italien est plus crédible dans les 2 premiers opus que par la suite.
On dit que la vie est moins dure pour les simples d’esprit car ils n’ont pas conscience des difficultés du monde qui les entoure. Et bien Rocky, c’est exactement ça : il est dans la merde mais il ne voit que le bon côté des choses. Pourtant, il est seul (si on ne compte pas Bouton et Pression.) Il n’a rien. Il ne fait face qu’à lui-même (et à sa photo de lui à 8 ans.) Il vit dans la pauvreté et la saleté. Mais, incroyablement attachant, il occupe son temps en faisant du social sans rien demander de plus qu’un peu d’affection et d’intérêt. Rien à voir avec Adrienne. Fille bien éduquée mais très réservée, elle désespère de pouvoir sortir de ces pauvres quartiers. Seule leur basse couche sociale les unis. Et c’est l’amour entre Rocky et cette demoiselle qui va donner tant de panache aux défis qui les attendent.
« Appolo Creed face à l’Etalon italien. On se croirait dans un film d’épouvante » s’exclame l’excellent Carl Weathers, qui à mes yeux, tout comme Dolph Lundgren, fait partie des adversaires les plus mémorables de la saga. Et c’est avec cet improbable combat que va naître la légende. Le petit banlieusard (« Tu la gâche ta vie. ») va d’abord se transformer en bête de foire (« Ça t’gêne pas qu’ils t’fasse passer pour un con ? ») puis dépasser de loin ce qu’on pouvait attendre de lui. « Avant j’étais personne » dira Balboa, qui ne cherche pas à gagner mais à exister.
De façon générale, l’Etalon n’a que des liens d’amitié compliqués, mais forts. C’est peut-être pour ça que les personnages qui l’entourent sont aussi attachants. Je pense à Joe Spinell en maffieux empathique ou à Mickey, le manager qui voit en son poulain l’occasion de prendre une revanche sur sa propre vie en offrant son savoir et son expérience. Cette relation père / fils assez conflictuelle est particulièrement intéressante.
Les moments cultes ne se comptent plus : la séance de séduction sur la glace, l’entrainement dans l’abattoir, la montée des marches à Philadelphia, Rocky découvrant la salle dans laquelle il va affronter Creed, et bien évidemment le match. Côté réalisation, John G. avildsen assure. Le combat final est par exemple très réaliste et super-dynamique, on ressent bien le déséquilibre entre les 2 sportifs. Les sentiments sont aussi particulièrement bien retranscris. On arrive à se convaincre à travers Rocky que quand on veut très fort quelque chose, on finit toujours par y arriver. C’est très communicatif. Quand on finit le film, on a l’impression de pouvoir déplacer des montagnes.
En conclusion, Rocky est un excellent film qui va bien plus loin que sa dimension sportive. Reflet du grand rêve américain, le petit boxeur marque ici l’histoire du cinéma en se battant plus avec son c½ur qu’avec ses poings. Sylvester Rocky Stallone prouve qu’il faut toujours y croire et savoir tout donner jusqu’au bout !
publié le 07/03/2013 - 03:41
Un monument
Le parcours d'un boxeur amateur, gros bras d'un caïd de Philadelphie, à qui l'on propose un jour un combat contre le champion du monde des poids lourds, l'extravagant Apollo Creed. L'occasion rêvée pour Rocky de sortir de l'anonymat, d'exploser à la face de Philadelphie et de l'Amérique toute entière, de s'extirper de sa morne routine quotidienne. Entouré de ses proches, Rocky débute alors un entraînement atypique intensif, avec comme point d'orgue la fameuse montée des marches du Philadelphia Museum of Art, dont l'image de Rocky levant les poings en l'air est restée gravée dans les mémoires.
Impossible de ne pas faire le parallèle entre le destin de Rocky Balboa et celui de son créateur, Sylvester Stallone. Quand il a écrit le scénario du film, Sly ne possédait pas grand chose et avait tout à prouver pour se faire un nom à Hollywood. Mais il a persévéré et forcé sa chance, vivant pleinement son rêve américain, avec la suite que l'on connait... Il en va de même pour Rocky, modeste célébrité de son quartier, dans une ville de Philadelphie dépeinte de manière plutôt sombre, sur fond de misère sociale. Une opportunité inespérée s'offre un jour à lui et il la saisit à pleines mains, jusqu'à s'entraîner durement pour réaliser son rêve.
Rocky est un film simple et authentique, profondément positif, et c'est ce qui en fait sa force, et qui explique son incroyable succès à travers le monde entier. Nul besoin de s'attarder sur l'intense combat contre Apollo Creed ou sur la touchante histoire d'amour avec Adrian. Rocky est un personnage sincère et d'emblée attachant. Le genre de personnage que l'on devait obligatoirement revoir au cinéma par la suite - une icône cinématographique intemporelle.
Qui ne connaît pas Rocky Balboa ?
publié le 12/01/2012 - 23:48
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publié le 14/06/2011 - 11:26
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publié le 24/03/2008 - 20:25
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publié le 01/01/2007 - 00:00
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publié le 01/01/2007 - 00:00
Comme un gant
publié le 01/01/2007 - 00:00
Adriaaaaaaaaaaaaaaane