Antarctic journal

6.4/10
Antarctic journal

Critiques spectateurs

Réalisateur: Pil-Sung Yim Avec Kang-Ho Song, Ji-Tae Yu, Hee-Soon Park, Yoon Jae-Moon, Duek-Mun Choi

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Portrait de LeWolfer LeWolfer
Graine de psychopathe - 89 critiques
publié le 06/04/2013 - 02:32
6
 

Déconcertant

Faut bien dire que le cinoche asiatique n'est pas toujours facile à appréhender, surtout lorsque le film est de haute volée (ou de haute prétention, ces deux adjectifs donnant fréquemment des symptômes similaires), et pire encore s'il flirte avec la poésie et/ou l'allégorie, ce qui est ici le cas. De fait, tenter d'exprimer (si possible objectivement) un avis sur cette oeuvre tient de la gageure.

Commençons par les aspects techniques : hormis quelques scènes qui sentent très très fort le fond bleu, le visuel tient plutôt bien la route, avec de très jolis (mais très clichés) paysages. La bande son n'a rien d'intéressant, mais rien de réellement déplaisant non plus... disons pour être poli qu'elle se contente de faire son boulot sans aucun zèle ni réelle surprise. Le jeu d'acteur aurait pu être pire (le doublage pas toujours bon et la traduction souvent approximative n'arrangent rien). Le rythme... j'me suis endormi devant, et la journée n'avait pourtant pas été très chargée (le plus dur au réveil fut de retrouver la dernière scène vue : le décor ne varie pas des masses (ça, c'est plutôt un bon point pour le film : l'antarctique est surtout connu pour rendre dingue à force de monotonie)). Enfin, les (rares) effets spéciaux sont assez bien foutus, et bien intégrés dans les scènes. Dommage qu'on ne parvienne pas toujours à comprendre leur raison d'être...

Bon, maintenant, le fond. Pas évident à percuter (surtout si on s'endort). Le film est parsemé de fausses pistes, afin de déboussoler le spectateur (bon point), mais terriblement mal mises en place (mauvais point), voire faisant carrément contresens (à moins que j'n'ai compris de traviole, c'qu'est pas impossible). Jusqu'au bout, on s'interroge entre deux ronflements sur le genre du film : fantôme ou folie ? virus ou coup de froid ? oreiller ou polochon ? De plus, le bavardage philosophico-psychologico-sociologico-profondémmentchiantico incessant des protagonistes finit par bercer, envelopper d'une douce torpeur,... d'un... incessant ronronnement... rrrr... rrrr... hein ? quoi ? qu'i's'passe ? ah oui, le film.

Au final, de belles images, et une belle idée de base (du moins si je l'ai bien comprise, et non je n'en dirai pas plus : c'est quasi le seul intérêt du film), mais maladroitement et péniblement mise en place, ce qui donne un résultat décevant, sans non plus aller jusqu'au ratage. Au pire, un bon somnifère.

Happyasie
Copycat Killer - 25 critiques
publié le 16/11/2010 - 15:40
6
 

Page blanche

Nouvelle tentative en provenance de la Thaïlande pour faire trembler ses spectateurs dans les salles - pari réussi pour ces deux réalisateurs, dont le film a constitué LE succès de l'année 2004 dans leur pays. Au moins, ils n'auront pas chômé et regardé tous les films d'histoires de fantômes sortis depuis le succès envahissant du cycle de "Ring". Fille aux longs cheveux sales, une bonne pincée de "The Grudge", de "LExorciste", de "The Phone" coréen, ... prenez n'importe quelle copie de copie de copie de "The Ring" et vous en retrouverez l'un ou l'autre élément dans ce film; amis au-delà, le film s'inspire même des derniers jeux vidéo, dont la première influence est constituée par "Zero Project" où il faut mater du fantôme à coups de flash avec son appareil photo Si la quantité de références constitue un amusant jeu pour tous les auto-proclamés "cinéphiles du genre" et ne donne que peu de temps de répit à l'action, elle ne réserve aucune surprise. Pire, les seuls moments de sursauts sont provoqués paresseusement par de gros coups de cymbales ou de batterie, élément le plus paresseux pour faire sursauter son spectateur. Pas de montée crispante de terreur, mais un jeu de devinettes à quel moment les réalisateurs vont abuser une nouvelle fois d'un plan cut et d'un son fort pour nous surprendre. Effectivement, le film a pour mérite de se placer légèrement au-dessus de la moyenne de productions similaires moins bien soignées et plus ouvertement plagiées; et pour un film thaïlandais, la qualité de l'image, de l'interprétation et du scénario sont tous surprenants (même si les auteurs n'ont pu s'empêcher de faire du gros humour déplacé avec un travello et des pets...); mais pour les fans du genre, il ne s'agit véritablement là que d'une énième variante du genre sans aucun mérite.
Portrait de Lebreihz Lebreihz
I am Legend - 2308 critiques
publié le 11/07/2009 - 00:55
10
 

Le point d'ou l'on ne revient pas

Ce film fait penser au premier abord à un quasi-ducumentaire, on se croirait dans les "carnets de l'aventure", cette émission qui passait sur antenne 2 dans les années 80. Et puis on découvre qu'il s'agit d'une aventure humaine sur une terre inhumaine. Car nos 6 explorateurs se sont mis en tête d'atteidre ce que l'on appelle le point d'inaccessibilité, qui est en fait un point purement symbolique dans l'Antartique, c'est- en fait l'endroit le plus éloignée de tout. Au départ l'ensemble des membres de cette expédition semble s'entendre avec symbiose. Et puis après la découverte des vestiges et du manuscrit d'une expédition Brtannique de 1922, tout change. Cette solidarité s'éfface, et fait place à une sorte de suspition infondée entre les membre du groupe, d'autant que le capitaine semble perdre peu à peu le.....nord, si j'ose dire. Qu'est ce qui est donc remarquable dans ce film ?, eh bien tout à vrai dire. Déja la réalisation, très impressionante, on s'y croirait ! Et surtout le film évite la facilité, en ne nous proposant pas de's histoires de fantômes à dormir debout. En fait dans ce film, tout est psychologique ou presque, on évoque beaucoup les traumatismes, la soumssion à l'autorité, le code de l'honneur. Alors c'est sur le film est long, et on se demande, si c'est vraiment un film fantastique, car cet aspect n'est pas clairement affiché. Mais sachez que ce film vous donne l'impression d'atterir au coeur de l'enfer, et ce fameux point, que le capitaine cherche à atteindre est en quelque sorte le point d'ou on ne revient pas.
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