Requins : L'Armée des Profondeurs

C'est encore un film de requin, certes pas de très haut niveau, pas non plus franchement un nanard. Alors on se retrouve dans un contexte d'une bourgade de pêcheur typique, au prise avec un magnat affairiste,avide de pouvoir qui veut tout contrôler, quite si besoin, à utiliser des moyens totalement déloyaux,comme par exemple polluer vonlontairement l'océan pour faire raréfier les espèces, et que les pêcherie locales fassent faillites. Ouais, mais là à mon avis polluer, ça prend du temps, beaucoup d'argent, et si c'est en plus par derrière récolter les fruits de sa propre pollution quand il aura tout racheter, ça n'a pas de sensAlors, il ya plein de requins, qui chassent comme des piranhas, bon qui cette fois ne grognent pas, mais non de dieu, qu'est ce qu'ils pullullent dans l'océan ! Vous tombez à la flotte, 2 secondes plu stard les requins sont là. Mais comme je vous disais point d'élements nanards, mais plutôt un coté thriller, avec de sombres malfrats costumés prêt à tout, et certes une bonne interrogation sur ce que pourrait être le contrôle de ville entière par une initiative privée.

Dans une petite ville côtière, un promoteur immobilier sans scrupules décide de déverser des produits chimiques dans la baie afin que les pêcheurs soient dépourvus de toute ressource. Ainsi, il compte racheter toutes les pêcheries pour en faire des hôtels de luxe. Malheureusement, les produits chimiques ont décuplés l’agressivité des requins qui ne tardent pas à semer la terreur sur les côtes. Après l’immonde Shark zone, je me suis attelé à ce Shark swarm.

Si le premier était une sombre fumisterie prônant le massacre des squales, le second a au moins le mérite de réhabiliter un tant soit peu les requins. Bien entendu, l’histoire n’est pas d’une originalité folle, mais il ne diabolise pas les requins contrairement au navet de Danny Lerner. Les squales sont la conséquence de l’irresponsabilité de l’homme et non la cause d’un massacre sans queue ni tête. De par ce point de vue, Shark swarm pourrait susciter la sympathie.

Néanmoins, et malgré un message écologique sous-jacent, le film de James Contner ne se révèle qu’un énième survival animalier au budget rachitique. Récit tout juste passable, effets spéciaux des plus discutables (des images de synthèse grossières), cadre sans saveur, tout n’est pas forcément mauvais, mais déjà vu. Les poncifs du genre sont ressassés sans inventivité, sans imagination. Alors, on se dit que Shark swarm est un téléfilm honnête, mais loin d’être fantastique. Un mélange moyennement réussit entre La bête de Jeff Bleckner et Les dents de la mer.

En conclusion, Shark swarm pourrait contenter les mordus de requins ou du survival animalier lambda. En revanche, de par son classicisme, le manque de prise de risque, ainsi que des effets spéciaux grossiers, il ne suscitera pas l’enthousiasme des cinéphiles intransigeants. A production moyenne, note moyenne.