Wall street - L'argent ne dort jamais

8.5/10
Wall street - L'argent ne dort jamais

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Portrait de VonRolling VonRolling
America's Most Wanted - 368 critiques
publié le 24/09/2013 - 18:19
10
 

Capitalisme, mon amour

Plutôt que de lifter ce qui fit l’énorme succès de son film de 1987, Oliver Stone nous offre à la fois une suite et une nouvelle approche de Wall Street. Et plutôt que de tout miser sur Michael Douglas, Money Never Sleeps nous entraîne dans une guerre du profit plus moderne et plus rude au travers de nouveaux visages.

Cette fois, Gekko n’est plus simplement un financier malin et véreux mais aussi un être humain torturé par ses erreurs passées. Ainsi, on éprouve rapidement de l’empathie pour sa vieille âme chargée de repentir. Comblant le vide laissé par Charlie Sheen, Shia Labeouf et Carey Mulligan, malgré une histoire d’amour trop mielleuse, opposent les valeurs du capitalisme et de l’idéalisme. Le grand méchant est cette fois l’impeccable Josh Brolin.

A l’image de la tête d’affiche, les acteurs sont tous très convaincants. Bien entendu, le point culminant sera atteint lors du superbe face à face entre Douglas et Brolin. D’ailleurs, tout comme dans le premier film, Wall street - Money never sleeps regorge de dialogues incroyablement bien écrits. C’est un vrai plaisir de pouvoir user un peu de sa tête à leur écoute.

L’histoire est aussi astucieuse que la mise en scène. Plusieurs bonnes idées visuelles viennent ponctuer le film, comme des vues plongeantes ou l’apparition de graphiques suivant les sommets des gratte-ciels. Même le générique de fin m’a franchement fait plaisir (j’adore la musique).

Wall street - Money never sleeps est donc une belle réussite. Oliver Stone a encore beaucoup de talent et il le prouve ! Après, si vous n’appréciez pas les guerres financières autour d’actifs toxiques, vous comprendrez au moins ce qu’est un aléa moral !

Portrait de Lebreihz Lebreihz
I am Legend - 2308 critiques
publié le 14/07/2013 - 00:51
8
 

Un idéaliste ou un capitaliste ?

Evidemment comme le souligne le Punisher dans son com précédent que ce film est aussi une question d'argent par son sujet et par ce qu'il a du coûter , que je sache Douglas ne tourne pas à l'oeil, surtout que les séances de chimio sont assez chères !. D’ailleurs tout coûte de l'argent, même l'administration de ce site, j’imagine que stocker des milliers d'avis et autant de critique sur plusieurs serveurs avec les back-up, ça doit coûter chers !, et l'administration prend surement du temps, et le temps c'est de ...... Heureusement quel' internaute n'est pas facture pas à la ligne, sinon certains seraient quasiment ruinés !. Pour revenir au film, cette fois l'histoire est quand même différente. On nous présente un jeune courtier qui veut venger la mort de son mentor, et lui ce n'est pas l'argent facile qui l'intéresse. Lui son trip c'est plutôt les énergies renouvelables, ça y'est nous y voilà, finit le capitalisme outrancier des années 2000, maintenant place au capitalisme écolo !, d'ailleurs la nouvelle série "Dallas fait un peu dans le même esprit d'après ma femme (qui est une fan assidue) . Les Ewing ne sont plus les infâmes pollueurs des années 70 !, maintenant ils font également dans les énergies renouvelables, donc plus de derrick autour de south fork, mais des éoliennes. Et là notre gars rencontre Gecko qui a purgé une longue peine de prison, pour les magouilles du premier film. Et là c'est curieux, l'homme semble plus sage, il se dit que son plus gros vice était la cupidité, d'autant que son futur protégé sort avec la fille de gecko qui est brouillé avec son père. Le film a ce coté intéressant par lequel, notre jeune gars, est à la fois tiraillé entre gecko, son employeur (qu'il juge responsable de la mort de son mentor), et sa propre compagne. Certes dans le premier film on nous présentait les vertus du capitalisme triomphant des années 80, dont j'ai eut l'air de faire éloge dans ma critique précédente. Pourtant , là on se rend compte qui le marché n'est pas cadré par des règles, cela peut conduire à des catastrophes, comme la crise des Supprimes. Là on peut se poser encore une fois la question de ce que signifie la spéculation, et sur quoi peut-on spéculer. Eh bien sur tout !, même sur la pauvreté !, en faisant croire a des gens qui n'ont pas les moyens qu'acheter une maison à crédit, même si ils n'on plus de quoi la payer, de toute façon ils la vendront beaucoup plus chère que le prix d'achat !, oui ! tant que les cours grimpent, et certains gogos sont prêt à avaler ça de véritables gourous charlatans, et tout le monde y trouve son compte, mêmes les banques ! ...sur un cour instant, car après la fête !....la défaite !, et j'aime bien la séquence ou le grand ponte se vois délivrer une leçon de morale par le vieux de la vieille (on reconnait à peine Elie Wallach, faut dire qu'en 50 ans vous changer énormément), les gars ils sont verts !, car ils sont obligé de demander à l'Etat de recapitaliser leurs caisses, sous peine de banqueroute mondiale !, c'est le cas de le dire, sauf que là c'est ni plus ni moins du socialisme, si vous demander à la puissance publique un droit de regard sur vos comptes, comme quoi, tout idéologie à sa propre contradiction ! Alors et Gecko là dedans ? Eh bien l'homme a un visage un peu différent, certes il a magouillé , il a payé mais d'autres ont fait la même chose que lui..en pire, comme l'atteste sa rencontre avec son ancien élève (Sheen fait un caméo dans le film). Et puis il y a l'aspect famille, mais Gecko est un King question pognon, mais un très mauvais père. Et là je me suis demandé, qu'est ce qui motive une existence pareille, a part l’attrait du fric ?, vous avez passé des années en prison, vous avez pas de famille, vous êtes sur l'âge, donc l’argent fait-il forcément le bonheur ?
Portrait de Punisher84 Punisher84
I am Legend - 1390 critiques
publié le 30/09/2010 - 12:11
8
 

Money Money Money

L’argent ne peut pas tout acheter mais il peut faire des bons films. Trêve de bavardages et voyons à combien de dollars se lève le nouveau film d’Oliver Stone. Avec la suite du mémorable Wall Street, il s’attaque pour la première fois au domaine des séquelles. Dans le monde de la finance, il y a de quoi mettre en scène des histoires passionnantes. Il fallait tout de fois pouvoir garder ce qui faisait la force du premier opus. C’est-à-dire des comédiens exceptionnels avant toute chose. Plus difficile encore, il fallait en plus coller à la réalité économique du moment. Ce qui veut dire « la crise ». En ce sens, je n’ai pas su m’identifier car il n’y avait, pour ma part, pas de grands rapports avec la situation économique actuelle. Ou alors c’est que je n’ai pas tout compris car je ne suis pas économiste et encore moins trader. Michael Douglas est de retour dans le rôle de Gordon Gekko. Une suite des événements qui amène ce dernier à s’assagir. Mais est-ce pour de bon ? Le scénario tourne autour de deux axes. Celui du personnage principal qui veut se racheter et l’autre celui du jeune qui veut gravir les échelons. Un lien les unis et ce dernier est le fil rouge de l’histoire qui m’a bien tenu en haleine. Je craignais une copie semi-savoureuse du premier long-métrage. Mais le réalisateur a bien adapté son histoire et nous livre une suite cohérente, intelligente et savoureuse. Un délicieux caméo de Charlie Sheen, une Carey Mulligan épatante et un Josh Brolin excellant en salopard sans remords. Mais le mérite revient en premier lieu au trop rare Frank Langella qui nous livre une interprétation certes courte mais impressionnante. Une touche dramatique tout aussi efficace que l’original. Un jonglage des sentiments émouvant à travers les actions des personnages par toujours très catholiques dans leurs démarches. N’est-ce pas un peu le visage de ce monde ? Oliver Stone à gagné le défi de son film et je n’en doutais pas une seconde. Il y a encore beaucoup à raconter et ma seule déception est que le film soit trop court (rires). Et je rappel aux indécis que j’ai su apprécier les qualités du film même si je ne suis pas un spécialiste de la bourse.
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