L'Ouragan vient de Navarone

....Ne récolte pas forcément le succès. Eh oui ! trop facile ça ! Là on a l'impression qu'il s'agit d'une pub mensongère. Le titre et puis les premières images nous laissaient croire que ce film est la suite du célébrissime film des années 60, alors en qu'en vérité il n'en est rien. Résultat ? sanction ! le film est un échec critique et publique, d'autant que le réalisateur transforme complètement le premier film avec cette histoire d'espion rajouté le fameux "Nicolaï". Car en fait c'est une mission dans une mission ! Alors est-ce inintéressant ? non pas du tout !Disons que le film a pour particularité de nous présenter des gens forcés de faire équipe commune . Le jeune Harrison Ford, et ses jeunes soldats qui vont devoir se coltiner 2 vieux briscards : Mallory et son acolyte l'artificier de génie et.....un invité surprise un infirmier noir qui a faussé compagnie à ses gardiens, sous les traits de Carl Weathers. Alors ça n'a rien d'un film sombre, le film joue a carte de la bon humeur et aussi d'un humour assez bon enfant. Le mieux c'est quand ils sont arrêtés et puis interrogés par l'officier de la Waffen SS. J'adore leur sang-froid et on se demande comment ils vont se tirer de ce guêpier, d'autant que notre "Herr commandant" un nazi somme toute assez débonnaire, presque sympas ! voyez ils leur dit sur un ton basin qu'ils risquent d'être fusillés ! Donc vous voyez le style, d'autant que les relations entre les personnages évolue. Notamment par l'acceptation de notre cher Infirmier de couleur (qualifié par de "ptit nègre" par Drovak alias richard Kiel, très crédible dan ce rôle, et aussi très ...grand par rapport à Weather qui mesure pourtant 1m85). Par contre, on a plus du tout certaines questions relatives au bien fondé de certaines décisions, que l'on trouvait dans les "canons de navaronne". On a une mission point barre, et il faut s'y tenir. Et l'exécution du traite (qui se trahit d'une façon incroyablement stupide SPOILER même moi qui n'ai jamais porté le moindre uniforme je sais que l'on a jamais vu un gradé salué un subordonné)FIN SPOILER en dit long , là personne ne se pose la question de savoir si c'est bien ou mal de butter un type désarmé, on le bute point barre Et j'aime bien la destruction du barrage !, c'est à la fois très bien fait, car on vraiment l'impression qu'un vrai barrage a été détruit, et j'admire comment notre artificier lui garde son calme !eh oui le barrage n'allait évidement pas voiler en éclat, sinon imaginez un peu la quantité d'explosifs nécessaires.

Un nouveau commando est envoyé derrière les lignes ennemies afin de faire sauter un pont pour que les blindés allemands restent bloqués. Suite officieuse du film culte de Jack Lee Thompson, L’ouragan vient de Navarone a pâtit d’une bien mauvaise réputation pendant nombre d’années. Aussi bien la critique que le public s’est amusé à descendre ou à bouder le film de Guy Hamilton. Etait-ce justifier ? Oui et non. Faire preuve d’autant de véhémences pour la suite d’un excellent film me paraît inutile car le résultat ne peut être qu’en deçà de nos attentes. D’autant plus que ce nouvel opus n’a quasiment rien à voir avec son aîné. Mis à part quelques références au début de l’histoire sur les exploits du commando ayant réussit à détruire les canons de Navarone, il s’agit d’un récit totalement nouveau. Le casting de haute volée du premier film étant irremplaçable, on retrouve le jeune et fringant Harrison Ford et Robert Shaw dans l’un de ses derniers rôles avec Avalanche express où il tenait la vedette avec un certain Lee Marvin (il décèdera 6 mois après le tournage du film d’une crise cardiaque). L’intrigue est sensiblement la même. Un commando est envoyé pour mettre des bâtons dans les roues des blindés allemands. Les personnages manquent cruellement d’une véritable identité. Dans le précédent volet, les protagonistes disposés d’une personnalité qui leur était propre. Dorénavant, on se contente des bons petits stéréotypes toujours efficaces. En dehors de cela, nous sommes en présence d’un bon film de guerre. Toutefois, il ne tient plus la route si on le compare à son aîné. Au départ, le rapprochement entre les deux films est évident. Puis, on se rend compte qu’il n’y a pas lieu de les confronter. Son seul point commun est d’appartenir au sous-genre du film de commando et l’emploi du mot Navarone dans le titre. D’ailleurs, L’ouragan vient de Navarone marque la fin de ce genre très prisé à l’époque. Une honnête production.