Pulp Fiction

Un film qui par son humour, son rythme, ses personnages et sa chronologie atypique est un grand choc cinématographique. 

Déjà, on a ici un humour assez corrosif au vu des situations que vivent nos divers protagonistes dans un milieu pourtant assez sombre. Certaines situations sont tellement extravagantes que ça prête forcément à rire, malgré la violence qui s'y accompagne. 

De plus, le film porte des réflexions intéressantes, sur la rédemption ou le pardon, avec toujours une touche d'humour et de violence. 

On a tout un ensemble de personnages riches qui ont chacun leur petit moment fort, ce qui offre au film une très grande diversité. Et puis on a tout de même le personnage de John Travolta qui nous fait un retour surprise imprévu dans la dernière partie. 

Bon casting, plusieurs petits récits pertinents qui forme un ensemble à la chronologie particulière, et surtout un humour pour le moins atypique. Un chef-d'oeuvre à voir au moins une fois dans sa vie. 

Voilà à peu près tout ce que je peux reprocher à Pulp Fiction. Le reste est d’une ineffable jouissance. En effet, aux côtés de mon perso préféré, aussi con qu’adorable (Vincent Vega et sa coupe de cheveux qui déboîte), c’est un bonheur de voir philosopher Jules Winnfield, de marquer le rythme devant le twist de Mia Wallace, d’accompagner Butch Coolidge à la recherche de sa montre fétiche ou encore d’écouter la douce voix de Marsellus Wallace.

L’histoire se suit avec intérêt, la chute est pertinente et les dialogues sont ponctués de perles à se pisser dessus. Comment résister à l’arrivée de Vincent chez son dealer en pleine nuit ou de le voir pourrir la serviette de Jimmie Dimmick tel un gros gamin… C’est clairement le Tarantino le plus délirant dans son écriture.

Côté mise en scène, les hommages au cinéma d’exploitation des 70’s sont nombreux (pour mon plus grand plaisir). La caméra est toujours bien placée, donnant aux plans des dimensions mythiques à la façon d’un bon Sergio Leone. C’est un spectacle visuel inventif et maîtrisé.

Pulp Fiction est donc un plaisir quelque peu coupable qui s'enracine un peu plus dans le c½ur du cinéphile après chaque visionnage. Un incontestable must-have, que se soit pour le film lui-même ou sa BO.