The Call

En termes de cinéma, les Coréens (du Sud) sont plutôt bons. Même si ce n’est une surprise pour personne (parler de J’AI RENCONTRÉ LE DIABLE met tout le monde d’accord), il suffit de regarder chaque année du côté du BIFFF pour s’en rendre compte, puisque ce pays est souvent bien représenté dans la sélection avec des œuvres diverses. THE CALL n’aurait d’ailleurs pas dépareillé dans le programme et, personnellement, j’aurais aimé le voir en salle.

Sur un pitch qui n’est pas sans rappeler le FRÉQUENCE INTERDITE de Gregory Hoblit, Chung-Hyun Lee bâtit une intrigue perverse et passionnante dont on ne sait jamais comment va se tirer la pauvre héroïne. C’est vraiment le point fort du film : son scénario, solide, même si la mise en scène n’est pas en reste avec des moments qui ne manqueront pas de vous arracher une grimace.

S’il n’est pas un chef-d’œuvre, THE CALL est néanmoins une œuvre hautement recommandable pour les amateurs du genre.