I Am Vengeance: Retaliation

7.0/10
I Am Vengeance: Retaliation

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Portrait de Gory Freddy Gory Freddy
I am Legend - 1952 critiques
publié le 13/09/2021 - 12:39
7
 

I am très con 2: Debiloff Profondikoum iz more pas content !

... mais genre pas du tout quoi !

Le retour tant attendu (!) de notre Prix Nobel de la foire au jambon.
Cette suite est nettement meilleure que le premier film.

Plus d'action, bien mieux mise en scène, ça dépote gravissime !

Stu Bennett avec son charisme de bovin reproducteur inonde toujours aussi bien l'écran, et est flanqué de deux nanas qu'il ne faut pas emmerder, car en plus d'être belles, elles castagnent comme des déesses.

Le scénario est toujours écrit sur un coin de table un soir de beuverie entre deux tâches de vin, mais le réalisateur/scénariste a appris de ses erreurs sur le premier film, non pas à écrire - n'en demandons pas trop -, mais plutôt à ne pas écrire.
C'est-à-dire plus de tunnels de dialogues stupides et redondants, mais des tirades de "mecs qui assurent et ont tout compris" (et de filles, mais c'est des mecs aussi), et de l'action, de l'action et de l'action.

Le niveau de connerie de l'ensemble est assez surpuissant, notamment grâce à des personnages dont le QI ferait honte à une poule.
Donc cela donne des séquences savoureuses de gars "qui gèrent grave" avec l'œil vif d'un poisson mort sur un étalage de marché.
Et puis de l'action, de l'action et de l'action.

Le casting est assez fabuleux, avec des têtes qui feraient passer François Pignon pour un intellectuel.
Ma préférence allant à Joe Egan dans le rôle shakespearien de Gunnar, qui a une pure tronche de demeuré quasiment irracontable. Mais à un point, c'est juste fascinant.
Dommage que son évident génie soit aussi peu exploité, on ressent un grand gâchis de potentiel.

Vinnie Jones dans le rôle du méchant pas gentil du tout et très très méchant (et qui a des couilles !) fait le job.
On sent qu'il s'en tape un peu de cette production pour retardés du bulbe, mais qu'en même temps il a envie de s'amuser. Donc il alterne entre le premier degré et un certain décalage ironique (ta mère. Running gag: voir critique du film précédent).

Le film accumule les illogismes dans les comportements de ses personnages avec un sens de l'incompétente qui force le respect.
Ainsi, t'as un méchant "impitoyable" qui après avoir retrouvé ses potes bercés trop près du mur, se contente de faire prisonnier le héros au lieu de le buter direct pour éviter toute menace ultérieure.
Le zér... le héros, qui pourtant n'hésite pas à buter tout ce qui bouge, fout une branlée monumentale à ses geôliers, mais n'en bute qu'un seul pour faire un peu joli quand même, et épargne les autres alors que fatalement cela implique qu'ils reviennent plus tard essayer de lui faire la peau.

Après avoir renversé la voiture du "héros" pour récupérer leur chef qui s'est fait recapturer, les sbires ne le butent toujours pas alors qu'il est pourtant à moitié inconscient, pour ensuite plus tard chercher à le faire.
Vinnie Jones sauve la blonde qui pourtant est là pour le coller en prison, alors qu'elle est sur le point de se faire achever, on sait pas pourquoi... pour ensuite demander 10 mn plus tard à un de ses sbires d'essayer de la buter. ...

... ?!?...
Voilà.
Je sais, si on butait les héros ou les méchants tout de suite y'aurait plus de film, mais bon sang, pour ce faire ne créez pas des situations aussi peu plausibles, même dans un film de cons !

Il faut reconnaître que les scènes d'affrontement sont souvent superbement chorégraphiées et bien mises en valeur, et si Stu Bennett et Vinnie Jones se contentent de se battre comme des animaux enragés, les deux filles ont de réelles compétences martiales et donnent de très belles performances.

Le film est régulièrement parsemé d'un humour bienvenu, que je ne qualifierais pas de subtil, mais de suffisamment discret et équilibré pour être agréable et efficace.
Sinon, de l'action, de l'action et de l'action.

Bref, un film à ne réserver qu'à l'élite intellectuelle.
Seuls de joyeux boute-en-trains comme Daniel Toscan du Plantier ou Henri Chapier sauront apprécier à sa juste valeur ce met charmant et honorer son statut d'œuvre essentielle pour l'esprit.
Mais si on est dans le move, y'a de l'action, de l'action et de l'action. C'est du pur fun tout en finesse et on ne s'emmerde jamais !

Voilà, donc je reCONmande !!!

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