Bodies Bodies Bodies

Bon Dieu, que c'était laborieux ! L'histoire tourne autour d'un groupe de jeunes gens riches qui organise une fête dans un manoir isolé. Ils participent à un jeu où ils doivent trouver lequel d'entre eux est le tueur désigné. Lorsque l'un d'entre eux est retrouvé mort et que l'électricité et les communications sont coupées, les survivants tentent de découvrir l'identité du meurtrier...

On nous présente donc un pitch tout à fait classique, à savoir celui de la murder party qui vire au slasher. Classique, mais toujours efficace... Enfin "toujours", j'aurais dû dire "jusqu'ici", parce BODIES BODIES BODIES réussit à être aussi fun qu'un poil à gratter dans le fondement.

Il faut dire que Halina Reijn s'intéresse moins à enchaîner les morts qu'à présenter (une fois encore) une jeunesse bourgeoise à la dérive et dominée par la superficialité. Pourquoi pas, sauf qu'ici c'est juste insupportable. Les personnages sont insupportables, la réalisation tout en néons pour faire cool est insupportable, le rythme anémique est insupportable...

Le seul point positif réside dans le twist final malin et inattendu, mais pour en arriver là, il faudra vous farcir un (faux) slasher mou du genou.