Scream 6

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Portrait de Hades Hades
Graine de psychopathe - 221 critiques
publié le 13/07/2023 - 10:16
7
 

Plus sanglant, plus fade, plus méta

Je n'irai pas dire que ce film est un grand film, ni que ses personnages soient très marquants mais il a tout de même ses qualités.
Déjà l'intro, tout bon Scream se doit d'avoir une bonne intro et celle-ci est réussi. Je la vois même comme l'une des meilleures de la saga, ce qui n'est pas peu dire.
Ensuite, ce film opéré une très bonne continuité avec son prédécesseur, ce qu'on peut saluer. Les autres films avaient une tendance à se focaliser sur les événements du premier film, zappant beaucoup d'événements importants dans la chronologie de la franchise. D'ailleurs ce film se veut un hommage assumé de l'ensemble de la saga, ce qui est fort louable.
Et bien sûr on ne peut passer sur le côté plus gore de ce film, même si cela reste relativement plus sage qu'un Halloween à la David Gordon Green.
L'intrigue se complique aussi beaucoup et permet d'ajouter un suspense qui est le bienvenue. Après, si on suit bien le fil de l'histoire, on peut décerner des indices ici et là qui sont de bons indicateurs de qui est/sont Ghostface. Ce n'est pas un mal au contraire, cela montre la cohérence narrative de l'histoire.
Par contre, on peut regretter que la plupart des victimes ne soient pas des personnages de premier plan, on sent une volonté de préserver le groupe principal et c'est pour moi le grand défaut du film qui empêche toute vrai tension dramatique.
Ensuite, on fait revenir des personnages mais qui ne sont pas assez bien exploité, je pense à Gale qui se retrouve relégué au second plan même si elle a ses petits moments de gloire. Qu'on fasse revenir le personnage joué par Hayden Panetierre pourquoi pas mais faire revenir un.personnage qu'on croyait mort pose toujours des soucis de cohérence et de continuité qui me pose un gros problème , sans compter le côté fan service. Enfin, son personnage apporte quand même un plus à l'histoire.
Le gros mais vraiment gros soucis avec ce film c'est qu'il nous emporte dans une approche si absurde de la survie de ses protagonistes que cela en devient d'un grotesque. Les Scream ont toujours joué sur le côté méta et irréaliste de certaines séquences mais cela été bien dosé de façon à rester crédibles à l'histoire, quoi que le Scream 5 partait aussi dans cette direction, mais la on en fait trop au point ou on peut se demander si c'est les acteurs qui jouent mal ou si le scénario en lui même est paresseux car les protagonistes sont limites des Michael Myers en puissance car quelque soit les coups qu'ils se prennent ils s'en sortent sans trop souffrir, voir même parfois ils font des actions qu'ils ne devraient pas pouvoir faire vu la gravité de la blessure. Pour qu'un slasher fonctionne, il faut ressentir de la tension pour les personnages avoir peur pour eux ou se réjouir de les voir risquer leurs vies, ce qui est complètement balayé dans cet opus car oui les protagoniste étant pratiquement invincibles on ne ressent pas vraiment de danger pour eux et ça a un côté très frustrant.
Reste que cet opus est sympathique et qu'il a pour lui deux scènes mémorables: Celle dans le supermarché ou Ghostface se livre a un carnage et utilise un fusil à pompe, et celle dans le métro avec tout ces costumes pour Halloween, Ghostface se fondant parfaitement dans le décor.
Un Scream intéressant, qui a de bonnes idées, une intrigue bien mené, quelques scènes de violences réussi, une intro mémorable. Cependant, sa trop grand proportion a vouloir préserver son quatuor principal amoindri sa portée, leurs survies en devient d'un grotesque désespérant. Je dirai egalement que je trouve le personnage d'Ortega insupportable.
En conclusion, même si ce film vrille parfois dans l'absurde il reste un bon divertissement et ne fait pas honte à la franchise.

Portrait de Gory Freddy Gory Freddy
I am Legend - 1952 critiques
publié le 13/05/2023 - 00:02
4
 

J'avoue, j'ai crié !

C'est atterrant qu'on se foute à ce point de notre gueule en pondant un truc pareil !

Les personnages sont transparents, les situations clichées, et les dialogues vraiment minables.
Le tout patine péniblement en roue libre sur du recyclage et s'embourbe inexorablement.

Tout commence bien pourtant.
La longue séquence d'ouverture, en deux temps, est assez réussie.
La façon dont se fait piéger la première (conne de) victime, est assez amusante, et relativement crédible... pour une conne. La suite est... surprenante et augure le meilleur.
Ce ne sera pas le cas, le film va vite s'essouffler... et se nanardiser.

La fameuse scène dans la supérette, largement survendue, est distrayante, mais loin de la violence annoncée.
On ne voit pas grand chose en fait, et il est évident que tout a été "lissé" pour que le film puisse être vu par le plus grand nombre, et donc faire encore plus de thune que si on s'adressait seulement à son vrai public.

La séquence d'explications à 43'20", sur les sequels, requels, débiliquels, sodoquels et autres franchises pourravquels, leurs "règles" et fonctionnements, et la manière de deviner le tueur, est vraiment à se tuer ! Pas besoin de l'intervention d'un Ghostface pour mourir en subissant une séquence pareille.
Complètement con, avec la prétention d'être maline en plus, cette séquence navrante n'apporte rien, d'autant qu'à la fin elle en arrive à la conclusion que tout le monde est suspect.
Et tout ça après un fatras de conneries balancées avec la voix de celle qui a tout compris par une conne qu'on aimerait voir se faire trucider à l'instant par un Ghostface sorti d'un fourré, à bout de nerfs d'entendre ça.
Cette façon de nous réexpliquer le soi-disant fonctionnement du bousin et ses "subtilités" évolutives, pour justifier qu'on est bien dans un Scream qui joue avec les règles du slasher, tout ça avec brio bien sûr, est tout simplement exaspérante, et montre à quel point les scénaristes n'ont en fait plus rien à dire d'intelligent ou d'innovant, et qu'ils en sont au même point de nullité répétitive qu'ils pensent moquer et dénoncer encore.
Ce qu'ils oublient de dire dans cette terrifiante séquence d'explications foireuses pour les cancres qui n'auraient rien suivi, c'est que plus on avance dans les franchises de merde, plus elles deviennent hypocrites, dénoncent... elles-mêmes en fait, et tout le monde fait sa pute en se donnant des alibis artistiques ou intellectuels qui font rire ou consternent, selon l'humeur.
Cette scène donne envie de tout arrêter. Mais si on ne le fait pas par curiosité, on sait désormais à quel point la suite va être vide, paresseuse et auto-satisfaite.

Et le film de se prendre les pieds dans le tapis comme l'opus précédent, et à force de vouloir être malin et méta, il se caricature, perd toute logique et crédibilité en perdant de vue le vrai fonctionnement de sa franchise.
Mais c'est souvent le destin d'une franchise n'est-ce-pas ?
Avouons donc qu'en embrassant goulûment cette nullité paresseuse, "Scream 6" honore les règles inavouées d'une franchise... sur le déclin.

En dehors de la navrante bêtise récurrente de l'ensemble, les facilités paresseuses, les fausses trouvailles plus clichées qu'autre chose, le problème majeur du film est vraiment ses incohérences, très lourdes tant scénaristiquement que visuellement.

Par exemple, la scène d'attaque qui se prolonge avec l'échelle entre les deux fenêtres, bien rythmée, qui aurait pu être réussie, recèle de tels problèmes de crédibilité, de cohérence, qu'elle perd au fur et à mesure toute son efficacité.
Déjà, une des filles s'est copieusement fait ouvrir le ventre et est encore en vie et peut se déplacer. Pfffff, passons...
Ensuite Ghostface qui donne des coups particulièrement violents pour ouvrir la porte bloquée par un meuble. On voit bien qu'il fait très nettement bouger le meuble avec la grande violence de ses coups. Pourtant le meuble semble revenir à sa place à chaque fois. Pas crédible du tout que Ghostface mette autant de temps pour l'écarter, c'est trop visible que ses coups sont suffisamment agressifs pour l'écarter bien plus vite et efficacement.
Dommage la scène est spectaculaire et prenante, mais pas du tout montée de façon cohérente.
Ça se maîtrise une scène à rallonge comme ça. On ne peut pas d'emblée montrer que l'hyper violence des coups fait énormément bouger le meuble utilisé pour bloquer l'assaillant pour lancer le suspense et l'urgence de suite, pour ensuite pendant plus de 2 minutes voir le meuble bouger, s'écarter vaciller encore et encore, pour revenir à sa place comme si de rien n'était. Il faut garder une cohérence physique quand même. Et visuelle !
Effectivement tu crées le sentiment de danger, d'urgence, en montrant de suite une extrême brutalité avec une possible issue létale imminente, mais faut que cela s'inscrive dans une totale crédibilité d'actions/réactions. Sinon la séquence s'auto-désamorce, voire se ridiculise.
Pour moi cette séquence de suspense "entrera, entrera pas ? Quand ?" est un cas d'école de ce qu'il ne faut pas faire !
Moi ça me sort direct du film tellement c'est fake, surfait, juste pour prolonger "le suspense" artificiellement. C'est censé créer un sentiment d'urgence, sauf que j'y crois pas du tout, parce que physiquement ça ne marche pas d'après ce que l'on voit.
Et c'est pas parce que le montage s'arrange pour que Ghostface ne puisse entrer que quand c'est utile pour scénaristes et réalisateurs que je vais gober tout ce qu'on me montre. Dans la vraie vie y'a pas de monteur pour que le meuble ne bouge finalement que quand ça arrange tout le monde, dans la vraie vie Ghostface est entré au bout de 30 secondes vu l'impact évident de ses coups dès le départ.
C'est qui Ghostface à ce moment en fait ? C'est le loup qui souffle sur la maison des 3 petits cochons pour la faire tomber ? Il me semble qu'il utilise des moyens un peu plus offensifs pourtant...
C'est très dérangeant ça, je déteste cette façon de contourner la logique visuelle et physique la plus élémentaire, en se disant "je montre ce que je veux, je retarde autant que je veux, le spectateur va gober puisqu'on lui montre". Ben ouais, tu me montres... que c'est pas possible, que t'as juste fait ton montage avec le cul et une canne blanche, et c'est tout. On voit que ça putain de merde !
Je veux bien gentiment gober que la fille qui s'est fait ouvrir le ventre avec une lame qui en plus va en remontant, vive encore, et puisse bouger aussi facilement, on va mettre ça sur l'adrénaline qui décuple les capacités (Enfin, j'dis ça pour être gentil avec les scénaristes, j'y crois pas une seconde); mais faut pas trop faire n'importe quoi non plus. Une scène franchement bien menée s'auto-détruit totalement avec ce genre de bouffonneries de montage. Moi ça me casse les couilles un tel manque de rigueur avec la logique la plus élémentaire !
Pour moi c'est du même niveau de facilité et d'incompétence que dans les Vendredi 13, quand t'as une future victime qui cours comme jamais, Jason marche tranquille, tranquille... et pourtant la rattrape... grâce au montage ! Ben ouais on est pas cons, tu peux nous montrer ce que tu veux, on sait que ça marche pas dans la vraie vie.
Donc cette séquence de Scream 6, aussi bien rythmée qu'elle puisse être, s'auto-neutralise et ne vaut pas mieux qu'un cartoon. Alors quant à ce qu'elle parvienne à faire peur...

Que le scénario soit nul, et ne mise que sur le spectaculaire facile et immédiat est une chose, mais faut garder une cohérence visuelle élémentaire dans le principe de cause à effet, merde !

C'est trop régulier que des personnages se prennent des coups de couteaux et autres blessures normalement mortelles et survivent comme par magie, alors que d'autres dans les films précédents se sont pris bien moins que ça et en sont morts. De quoi on va s'inquiéter (à supposer qu'on ait quelque chose à foutre de personnages aussi creux) si on n'est plus dans la même réalité physique que la nôtre ?

Sinon, globalement les dialogues sont navrants, convenus et entendus mille fois. T'as des trucs c'est affligeants, du niveau d'une quotidienne pour trisos sur France 2.
- "Ce qu'il veut c'est me punir moi -snif - mouâ - re-snif -... Je devrais peut-être le laisser faire... Alors j'vais m'livrer. C'est mieux si c'est le prix à payer pour vous garder tous en vie... ça vaut l'coup !"
Emocheune... (et tout et tout)
- "Nan ! (re-emocheune avec big sentiment d'injustice transcendé par courage et abnégation, et tout et tout, toutes ces conneries-jolies quoi), NAN !, tu es reviendue à Woodsboro pour me protéger. Tous les jours, tous les joureuuuh !!!, tu te bats pour me protéger. Aucun d'entre nous ne serait encore en vie sans toi bordel de saperlipopette !"
(Le reste du groupe absolument conquis par toute l'immensité de la portée du discours a l'air de penser avec des regards vitreux de poissons morts "Oué, ouéééé, c'est vrai ça tu gères grave moeuf, Respect !")
- "Cette fois-ci laisse-nous te protéger Sam."
- "Nan."
- "Si."
- "Naaaaan."
- "Siiiiiiii. On ne te laisse pas tomber. On est une équipe tu t'souviens ?"
- "NON, [genre "attendez j'ai une meilleure vanne les gars"] ON EST UNE FAMILLE ! ["Hein, hein qu'elle est bonne ? Tu l'avais pas vu v'nir celle-là hein ?"]"
Putain là j'avoue, j'ai bandé tellement c'était puissant et original ! Et puis bien écrit en plus. Une constante dans le film.
Et cette larme au coin de l'œil qui a fait couler mon rimmel...

Après cette séquence pleine de bouleversification, j'ai pris le film pour une comédie, et j'ai arrêté de le détester.

Et que dire des clins d'œils métas bien nazes aux moments les plus inappropriés ?
Du genre l'autre en train de mourir après avoir été poignardée qui sort "Saloperie de franchise !"
Putaiiiiiin mais personne ne sortirait un truc pareil en agonisant. Et c'est lourd, mais loooourd !!!

La scène du métro ?
Mouais sympa, mais je crois qu'un vrai bon metteur en scène aurait monté ça avec bien plus de brio.
Mais à ce niveau du film, j'avais du mal à rester totalement objectif tant le reste m'avait usé et castré ma capacité à prendre du plaisir.

La fin est... incroyable. Un festival de n'importe quoi outré et impossible !
Les acteurs sont nuls (même ceux qui ne l'étaient pas), surjouent à en mourir... et ne meurent pas. Même quand ils ont pris cher.
T'en a un qui se mange un couteau direct dans la bouche, bien enfoncé jusque dans la gorge avec insistance ?, pas grave il revient pour un dernier effet 'jumpscare' pitoyable, où les maquilleurs ne se sont même pas donné la peine de rendre cohérent l'aspect de son visage avec ce qui lui est arrivé avant.
Tu t'es pris plusieurs balles ? Pas grave, tu t'en sors avec une vanne hardboiled bien pourrave sur la famille "de tarés".
Tu t'es fait multi-poignarder par 2 Ghostfaces enragés (ça va je spoile pas, y'en a quasi toujours 2) ? Non problemo amigo: une civière, un masque à oxygène et tout va bien. Au point que ta copine te l'enlève pour t'embrasser. C'est vrai que quand on est à deux doigts de crever sur un brancard, tout le monde enlève le masque à oxygène pour un gros bisou. Acte médical rigoureux oblige, préconisé par les meilleures écoles de bras cassés et médecins pour cimetières.
L'autre qui s'est fait littéralement éventrer par une grosse salve de coups de couteaux dans le métro en train d'agoniser ? Moins d'une heure après, elle a juste un bandage autour du ventre et cours (oui oui, elle cours !) de bonheur vers les rescapés.
Y'en a bien qui sont restés morts, ou d'autres qui finissent par l'être enfin après avoir pris 100 fois plus que nécessaire, mais toute forme de crédibilité est totalement anéantie, la tolérance de suspension d'incrédulité est tellement dépassée depuis longtemps et de loin, avec un final tellement ridicule à force de vouloir être surprenant - sans tenir compte du fait que la vraie surprise vient autant de l'inattendu que d'une implacable crédibilité -, qu'on se demande tout simplement comment une merde pareille à pu tout simplement être écrite, validée sérieusement, et tournée sans au moins chercher à gommer par un montage astucieux ou des ellipses salvatrices, toutes les inepties qui s'accumulent sans complexe. Non non, pas de complexes, au contraire, tous les défauts sont montrés et amplifiés. Un peu comme si une femme de ménage fainéante ne se cassait même plus la tête à cacher la poussière sous le tapis, mais en plus allumait toutes les lumières pour qu'on la voit bien s'étaler partout dans la maison. Elle est con ou elle nous provoque ? En tout cas, pour cette pelloche, on s'interroge beaucoup sur l'intelligence et les compétences de ceux qui l'ont démoulée du haut de leurs chiottes.

Je parlais d'une comédie tout à l'heure ?
Oui, si ce n'était pas un Scream, on pourrait pouffer de rire. Mais quand on voit d'où part la franchise pour constater où elle arrive, ce n'est plus drôle finalement.
"Saloperie de franchise !" comme disait l'une des protagonistes transparente d'un film qui l'est encore plus.
Mais comment, comment on peut tourner de telles conneries, bafouer à ce point toute forme de logique autant scénaristique que visuelle, et croire que ça peut faire peur ou surprendre ? Comment ?
Je n'en reviens pas d'une telle médiocrité, d'une telle capacité à cocher une à une toutes les cases des clichés les plus éculés et d'emballer tout ça avec de l'absurde censé être surprenant genre "tu l'as pas vu venir ça hein ?".
Évidemment que je ne l'ai pas vu venir tellement c'est inepte et impossible, Ducon !

Pour reparler de l'interprétation générale, si la plupart des acteurs sont corrects durant le film, voire bons pour certains, on dirait que dans le climax ils se sont tous passé le mot et ont décidé de jouer à celui qui sera le plus nul.
Seule Liana Liberato reste bonne et inquiétante, les autres sont juste pathétiques de surjeux et grimaces. Elle aussi, mais elle le fait bien je trouve. Ce regard...
Mention spéciale avec félicitations du jury pour Dermot Mulroney qui parvient à anéantir toute sa prestation jusqu'alors plus qu'honorable, et à passer du statut de protagoniste charismatique dans la retenue, à celui de personnage de cartoon qui a besoin d'urgence d'une nouvelle ordo de médocs.

Et que dire de Hayden Panettiere qui reprend le rôle de Kirby (présente dans "Scream 4"), devenue agent Badass du FBI ?
WtF ?... Non mais sérieux, On n'y croit pas une seconde. Elle est ridicule, totalement risible, c'est quoi ces conneries ?!??
Putain faut arrêter de faire n'importe quoi juste pour réintroduire des personnages.
Et bientôt Ghostface en curé ? Merde quoi !
On te ramène des personnages pour le fan-service, mais ils sont... juste là. Au mieux ils ne servent à rien, au pire sont ridicules et décrédibilisent encore plus un film qui n'en a pas besoin.
Comme dans le dernier Spider-Man (No Way Home), on te ramène plein de monde, mais on s'en fout royal si pour vraiment bien faire il faudrait un vrai scénario.
Le public se contente du superficiel, alors on va pas se fatiguer à creuser... enfin si, on va creuser, mais involontairement, juste à force de niveler vers le bas !

Message à Courteney Cox qui je suis sûr va me lire et s'intéresse à mon avis:
Arrête la chirurgie, t'as l'air d'une momie ! A défaut de mourir sous la lame de Ghostface, c'est sous celle des bistouris de ravaleurs de façades que tu vas y passer.
Le personnage de Gale ne sert à rien, à part démontrer les ravages de la chirurgie esthétique, est totalement sous-exploité et ne continue qu'en pilotage automatique sur les mêmes ressorts éprouvés et usés depuis des épisodes.
Pourtant y'en avait des choses à exploiter depuis les événements du 5 !
Mais comment des scénaristes peuvent-ils arriver à un tel stade d'incompétence à tous niveaux ? Comment ??

Sinon ça sert à quoi de changer de ville si c'est pour aussi mal l'exploiter ??
Y'avait tellement de choses à faire, à utiliser. Là ils seraient restés à Woodsboro ça aurait été quasi pareil, merde quoi !

Voilà.
J'ai hésité entre 3 et 4 sur 10 pour le bousin, je mets 4 parce que je suis de bonne humeur. Hé oui, je suis resté gentil et aimable je trouve pour le coup, vu ce qu'on m'a balancé dans la gueule.
Certains diront "ouaiiiiis, c'est pas si mal, y'a des moments cools". NON, ON S'FOUT DE TA GUEULE MEC !
Je pense sincèrement que Wes Craven aurait eu honte de voir ça. A tous points de vue.
RIP Wes. Mieux vaut que tu n'aies pas la télé où tu es...

Bref, un film de merde encore plus raté scénaristiquement parlant que le 5, et qui aura probablement une suite.
Car dans les règles de ces merdes en wagons, y'a toujours des cons qui vont voir les suites. Par passion, ou par curiosité.
Je fais partie des cons de la seconde catégorie, même si j'ai à chaque fois un petit espoir naïf.

Et si il doit y avoir une suite pour la th... pour faire plaisir aux spectateurs et honorer 7e Art, autant poser ses conditions:
Moi je veux le retour de Sydney. Et celui de Dewey aussi !!
Ça a toujours été mon préféré et je ne me suis pas remis de son décès. Surtout de la façon inepte dont c'est arrivé qui insulte l'intelligence du personnage: Il retourne "vérifier" que le méchant est bien mort "parce que dans tous les slahers on retourne vérifier", au lieu de s'être assuré avant de l'avoir bien achevé par sécurité.
Sauf que t'es pas censé savoir que t'es un personnage de fiction, tu ne peux pas agir volontairement en sachant que t'es pas réel en te disant "je suis les règles du slasher". Absolument n'iiiiimporte quoi !!! Le film peut fonctionner comme un slasher, les personnages peuvent avoir des comportements clichés (à leur insu), le metteur en scène peut nous faire des clins d'œil; mais les personnages ne peuvent pas agir volontairement en se disant "je suis dans un film je dois en suivre les règles à-la‐con". Ça ne respecte plus le vrai concept des Scream ça. Les persos peuvent avoir un comportement idiot, mais pas l'avoir consciemment en se disant "j'ai pas le choix je suis dans un slasher", mais n'iiiiiiimporte quoi !! On explose l'incompétence scénaristique là !
Et puis pas Dewey quoi, pas lui. On ne tue pas Dewey. Pas mon Dewey !
Je propose une pétition pour qu'il revienne !
On n'en sera pas à un illogisme près.
Ils ont qu'à faire comme dans 'Dallas' y'a 30 ans: Bobby est mort depuis une saison. Paméla se réveille en sueur, le cœur battant et le clito en feu, elle va jusqu'à la salle de bain et découvre Bobby en train de prendre sa douche. "Ouf, ce un an de la saison chaispluscombien n'était qu'un mauvais rêve !". Brillant. Puissant !
Ou alors plus récemment dans Prison Break: la jolie doctoresse est morte décapitée, le héros a carrément vu sa tête dans une boîte... mais en fait c'était pour déconner, c'était pour faire une farce au héros pour le divertir un 1er Avril dans sa prison, c'était une fausse tête en fait. Y'avait plus de poisson d'avril de dispo à accrocher dans son dos, alors on s'est dit qu'une fausse tête de sa chérie dans une boîte, ça pourrait être fun aussi.
Donc on peut faire revenir Dewey moi j'dis, les scénaristes n'ont pas d'honneur pourvu qu'ils aient leur chèque, alors je clame haut et fort "je veux que Dewey revienne !".

On pourrait en scène d'ouverture voir Ghostface chez lui teaser une bière peinard en regardant le foot à la télé l'aut' main vissée dans le calbut à se gratter les couilles, et p'is v'là-t-y pas qu'il a envie de changer l'eau du poisson. Quand il arrive dans les chiottes, il constate que c'est occupé. Il ouvre la porte prudemment... gros gros suspense... c'est Dewey sur le trône en train de refaire la décoration de la cuvette !
Stupéfaction, le public est médusé le cœur battant la chamade. pItain quoi !
Clin d'œil idiot méta au spectateur: Ghostface se tourne vers la caméra et s'adresse à nous: "mais je l'ai tué lui non ?"
Et Dewey de répondre "non, c'était mon frère jumeau qui passait dans le coin". Nouveau clin d'œil méta pas du tout lourd: Dewey nous regarde et dis "et de toute façon les scénaristes font ce qu'ils veulent pourvu que le public paye pour être pris pour un con, non ??".
Et là Dewey nous fait un gros clin d'œil pour de vrai, hyper complice et appuyé, en souriant, et montre face caméra le gros chèque qu'il a gagné pour revenir.
S'ensuit alors un duel en close-combat avec la balayette des chiottes et le PQ comme armes offensives...
Mais suite à une manifestation contre les mauvais films, les gars d'EDF ont choisi de faire grève à ce moment-là. La lumière s'éteint alors, on entend un cri, "Scream" s'affiche alors à l'écran, avec un 7 en forme de couteau.
Mais lequel des deux est mort, qu'est-ce qui diantre à bien donc par conséquent pu éventuellement alors il s'en suit que se passer présentement ici ?? Dewey a-t-il eu le temps de finir de démouler avant de mourir ? Mais est-ce lui qui a crié en fait ? Mais si c'est Ghostface qui est mort, y'a plus de film alors qu'il ne fait que commencer. "On s'en fout, le public a déjà payé sa place" dit alors une voix off, en clin d'œil méta. Alors qui que quoi dont où ?? Suspense... La lumière se rallume: en fait c'était le chat du voisin qui avait miaulé. "Scream" disparaît alors de l'écran. Et quelqu'un rote... Oui je sais c'est gratuit, mais on s'en fout en fait.
A mon avis, la meilleure scène pré-générique de toute la saga.
Bref, JE VEUX QUE DEWEY REVIENNE, et c'est non négociable !!!!!

Mais je m'égare quelque peu...

Moi, pour faire du fr..., euh pour faire plaisir aux fans et prolonger les nobles ambitions artistiques, je propose un Scream qui réunirait tous les anciens Ghostfaces. (On s'en fout si ils sont morts, c'est un détail ça)
Ça ça serait un événement, un vrai !!! Comme dans le dernier Spider-Man. P'is c'est pratique, le fan-service remplace le scénario. Pas besoin de se fouler le poignet à écrire, juste pour reprendre ses activités de branleur.
Et puis pour rester dans le méta, le clin d'œil subtil et sympathique, les producteurs pourraient apparaître à l'écran dès que y'a un Ghostface et faire des bras d'honneurs métas (ou des doigts, selon les impératifs artistiques) face caméra. En rigolant.
Le film prendrait ainsi subtilement conscience de la tournure de la série, hop alibi méta qui dédouane de tout, et nous d'applaudir comme des bovins tellement c'est trop fort et bien vu ce méta sur le méta du méta du méta du méta... euuuh, du méta... (j'espère que j'en ai pas oublié un, c'est tellement subtil)

Enfin bon, chuis pas scénariste, c'est un métier hein ?

Bref, chuis impatient...

Portrait de Geoffrey Geoffrey
America's Most Wanted - 325 critiques
publié le 02/05/2023 - 09:36
7
 

Avis paresseux

Evacuons d’emblée le gros point faible du film : la motivation du ou des tueur(s) est complètement pétée. Mais bon, c’est une constante dans la saga, donc peut-on vraiment critiquer ce point au bout du sixième film ? Peut-être pas, mais j’avoue quand même avoir haussé les sourcils.

Pour le reste, j’ai passé un très bon moment devant SCREAM 6, de l’introduction plutôt réussie et originale à quelques séquences sympathiques comme les attaques dans le magasin et le métro. Le cadre new-yorkais est clairement sous-exploité, mais il n’en demeure pas moins générateur d’un peu de fraicheur dans cette saga qui tourne en rond depuis l’épisode 4.

J’ai trouvé les personnages principaux mieux écrits et moins horripilants que dans le cinquième opus, ce qui constitue une agréable surprise, même si l’on ne manquera pas de regretter leur invulnérabilité et la sous-exploitation honteuse de Gale Weathers (il y avait un boulevard à explorer après l’issue tragique de SCREAM 5).

Amateurs de la saga, je vous recommande donc de laisser sa chance à ce sixième volet. En revanche, si la saga Scream et/ou les slashers en général ne sont pas votre tasse de thé, autant passer votre chemin.

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