Rampage : Sniper en Liberté
Critiques Spectateurs de Rampage : Sniper en Liberté
8.2

De : Uwe Boll
Bill est un jeune homme mécanicien habitant chez ses parents. Ceux-ci le poussent sans cesse à déménager et retourner aux études et son meilleur ami le bombarde d’idées politiques anarchistes, lui répétant sans cesse que le matérialisme n’apporte rien de bon. Le tout changera le jour ou Bill recevra sa dernière cargaison, ce qui lui permettra de compléter son costume en kevlar. Armé jusqu'aux dents, il sèmera la panique et la mort dans sa petite ville...
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publié le 23/10/2012 - 19:52
Mon voisin le tueur
L'histoire est intéressante et plutôt prenante si tentez que l'on accroche au film dès le début, et va même jusqu'à se montrer inquiétante sur la durée. Les personnages sont plutôt bien campés, même si certaines situations, réactions sont surjouées. La réalisation est correcte également même si le fait de filmer caméra à l'épaule devient par instant insupportable mais comme souligner précédemment donne évidemment un ton plus réaliste à l'histoire. Sans ça le film est abouti, rien à redire, les scènes de fusillades sont intenses et violentes. Reste le final qui est plutôt bien vu, même si on ne l'attendait pas forcèment là.
Bref Uwe Boll s'est surpassé, menant ses idées jusqu'au bout et avec la manière pour une fois, qui fait de de ce Rampage un film intense et dérangeant sous certains aspects.
publié le 11/11/2011 - 00:48
Bien monté !
publié le 20/07/2011 - 13:55
Réussite?...
Uwe Boll avait 2 choix de scénario, soit faire un GTA géant cinématographique sous acide et en plus violent, soit faire un massacre avec un message derrière. Je dirais qu'il a tenté de faire les deux mais il a foiré son cout à mon gout (mais c'est clair qu'il y a un putain de progrès par rapport à ses films précédents).
Le personnage principale joué par Brendan Fletcher est tout simplement antipathique à en creuvé, on a limite envie de lui foutre des baffes dans la tronche. Et je trouve que ces expliquations sont vraiment... pas ridicule mais (si un peu quand même) mal abouti, trop facile SPOILER bon son histoire avec la surpopulation blabla ok, mais c'est pas en flinguant la moitié de la ville qu'il va changer quelque chose sur la planete, et avec son coté antipathique et le fait de dire aux gens "ta vie n'as aucune valeur" ou des trucs de ce genre n'arrange rien, je trouve que pour ce genre de discourt, ça aurait une meilleur idée qu'il le fasse dans une prison et qu'il flingue des prisonniers, ça aurait été plus juste dans son choix mais c'est sur cela aurait enlevé le coté politiquement incorrect, mais cela lui aurait évité sa pire erreur, le coté politiquement incorrect stupide et pas construit FIN SPOILER.
La caméra à l'épaule été une excellente idée de la part de Uwe Boll, ça accentu le réalisme du film, les effets speciaux sont assez réaliste aussi, le réalisateur n'exagère jamais sa violence par des litres de sang, il reste très proche de la réalité.
Par contre je vais revenir sur un autre point qui m's assez dérangé, Brendan Fletcher tue 2 flics et fini, plus de flics seront là pour défendre les citoyens prit au piège, bon ok il explose le commisariat, mais il n'y avait pas qu'une voiture en service en dehors du commisariat dans une aussi grande ville quand même! et les flics dans les villes proche?! j'ai trouvé ça pas crédible.
Au final un film semi-raté, mais qui represente un pas de géant de la part de Uwe Boll, allez bonhomme le prochain, tu nous signes un vrai putain de film!
publié le 14/06/2011 - 17:30
Mmouais...
C'est vraiment un film coup de poing, mais qui aurait pu faire encore plus fort, si il n'y avait pas eu deux écueils qui sont vraiment majeurs, selon moi : 1/ la caméra l'épaule cinq minutes ça va, mais j'ai failli abandonner au bout de la première demi-heure : c'est d'un lassant! On se croirait sur le Titanic, et l'envie de bien faire transparait clairement dans cette façon de filmer : le réa semble nous dire "regardez, là on est au plus près de l'action, c'est réaliste vous comprenez?" Et c'est vraiment très LOURD comme mise en scène. 2/Les longueurs : car oui, il y en a pas mal selon moi. Elles parsèment le film et l’alourdissent inutilement; tous ces monologues à la noix, ces plans séquences ou on voit le gars réfléchir, se triturer, se préparer...c'est trop long!
Après, les points positifs sont clairement là aussi : quand ça pète, faut se l'avouer que c'est carrément jouissif... Le coup de l'armure, et certaines scènes sont pas mal du tout (l'attaque du commissariat vous tombe sur le coin du nez comme un missile, on s'y attend presque pas, c'est juste énorme) Et le petit truc au fond de nous, tout répugnant, celui qui fait "hin-hin" en regardant ce déchaînement de violence, y a pas à dire, il est bien là, bien réveillé par ce rampage/carnage... Un film qui fait réfléchir (malgré les points cités ci-dessus, qui auraient pu le faire rentrer bien plus haut dans le classement..et un twist final un peu tiré par les cheveux)
J'ai envie de dire, pour conclure : allez Uwe, encore un effort, si tu continues comme ça sur ta lancée, le prochain ce sera le bon!
publié le 14/06/2011 - 15:20
Déchaînement
On notera d'emblée la justesse de l'interprétation et une réalisation qui tient ses promesses: on arrive vraiment à se sentir dans l'événement, à se sentir participer à cette tuerie.
Reste, au-delà du film défouloire, la question épineuse de l'interprétation. On peut certes en rester au premier degré mais le premier tiers du film tend clairement à nous présenter le contexte dans lequel vit le tueur et à nous donner des clefs, ou des fausses pistes, pour comprendre ses actes (rappelons aux non-subtils que "comprendre" ne signifie pas "approuver" ou "justifier").
La piste donnée d'emblée est la surpopulation: le tueur se comporterait comme un régulateur, il agirait là ou d'autres se contentent de maugréer, il tenterait de compenser une reproduction absurde et dangereuse de l'espèce humaine. Le traitement qu'il réserve à son ami engagé permet d'écarter cette hypothèse: Bill Williamson se fout royalement du sort de la planète ou de l'espèce humaine, il reste centré sur son propre univers.
En fait, deux pistes semblent tenir l'analyse. On peut voir en Bill un monstre d'égoïsme et de cynisme, qui ne voit que son propre intérêt et établit un plan qui lui permette à la fois de se donner une confortable situation financière et de satisfaire son besoin et/ou son envie de tuer. La lecture cynique est confortée également par la scène du bingo (où les joueurs finissent par jouer le coup qu'il a donné) et celle de la tuerie dans le salon de coiffure.
On peut aussi analyser son comportement comme celui d'un enfant cruel qui décide de se couper de sa cellule familiale, en prenant soin de tout brûler derrière lui: son geste serait alors une façon de passer à l'âge adulte. En effet, le film commence par une scène où ses parents lui expliquent qu'il doit quitter le foyer, et on peut noter que Bill entretient l'illusion du fils doux et non-violent juste qu'à la fin, laissant une bombe à retardement "psychologique" qui ne manquera de dévaster sa mère et son père quand ils comprendront que c'est bien leur fils qui a commis la tuerie. Bill va donc bel et bien quitter le foyer familial, de la manière la plus violente qui soit, et détruire symboliquement sa ville natale (la scène où il fait sauter la pancarte qui indique le nom de celle-ci est de ce point de vue hautement symbolique), et tuer des gens dont le seul crime est d'habiter son espace ou d'avoir frustré son égo (le serveur de café et la serveuse du fast-food).
Rampage mérite donc qu'on s'y attarde, que ce soit pour se défouler par procuration ou pour profiter d'un film qui a le mérite de proposer une profondeur et une ambiguité inattendues.
publié le 25/04/2011 - 22:03
Un bon film d'Uwe Boll ????!!!
publié le 15/04/2011 - 20:48
Mass murder
Le fameux tueur de ce film a pour sa part des motivations toutes autres, même si l'on devine également chez lui un fort sentiment de frustration et une colère intériorisée. Uwe Boll n'est pas un grand psychologue, et la profondeur des personnages n'est pas la principale qualité de ses films, qui pour la plupart ne méritent qu'un intérêt limité. Cependant, son dernier poulain surprend par son réalisme brut, son degré de violence gratuite assumé, son immoralité provocatrice au service d'une mise en scène uniquement axée sur le parcours meurtrier de son personnage principal.
Le meurtrier en impose dans son "armure" pare-balles, lourdement armé, et surtout animé par un plan savamment préétabli, de son attaque du commissariat de police locale au braquage de la banque, en passant par un véritable massacre dans les rues de cette petite ville de l'Oregon. Un vrai défouloir machiavélique à l'extrême, qui instaure chez le spectateur cette fameuse "fausse" culpabilité d'éprouver un sentiment grisant devant un tel spectacle de violence gratuite, surtout lorsque cette dernière y est exposée de façon aussi réaliste.
Si l'on excepte une caméra qui a méchamment tendance à bouger dans tous les sens par moments, sûrement dans un souci louable mais inutile d'accroître le sentiment de réalisme chez le spectateur _ style malheureusement en vogue dans le cinéma d'action actuel _ la mise en scène d'Uwe Boll se révèle efficace jusqu'à un dénouement qui aurait pu être parfait si le réalisateur s'était épargné les dernières secondes inutiles du film. Peu de psychologie, juste des faits et l'illustration d'un esprit habité par le mal, dont seul l'être humain peut être l'hôte.
Un bel uppercut dans la face du politiquement-correct, qui devrait faire réfléchir ceux qui militent pour la défense du deuxième amendement de la Constitution des Etats-Unis ...
publié le 14/04/2011 - 14:11
Mon avis
publié le 05/04/2011 - 20:38
Mon avis
publié le 02/04/2011 - 22:07
Inédit !
publié le 02/04/2011 - 21:58
Mon avis dubitatif
publié le 31/03/2011 - 13:42
Régulation des populations
En effet, l’histoire n’est pas un simple prétexte à un déluge de violence. Elle se révèle avant tout le catalyseur d’une rage croissante envers l’humanité et son comportement vis-à-vis de ses semblables et de son environnement. Pamphlet virulent sur la société de consommation, ses dérives et son gaspillage, Rampage dénonce l’insouciance d’un monde qui n’a cure de son avenir ou de celui de ses enfants. À ce titre, la scène du bingo est l’une des plus jouissives, car elle symbolise les symptômes qui nous caractérisent. Des êtres avilis par l’égocentrisme et l’inertie de leur petite vie sans aspiration qui ne voit pas le danger les cernant de toute part. Un pur régal.
Pessimiste, mais surtout réaliste, Uwe Boll accroche le spectateur par le biais d’une caméra nerveuse qui se rapproche au plus près de l’action et du tueur. Il ne justifie pas son carnage, mais le décrit comme la conséquence de nos actes inconsidérés. Un retour de bâton douloureux et implacable qui n’a d’autres buts que de nous réveiller et nous raisonner. Certes, la violence gratuite ne sera pas du goût de tout le monde, mais elle saisit et interpelle tant sur sa présence que sur sa nécessité à nous choquer. Un état des lieux aussi alarmant que désespéré.
Surprenant, inattendu, mais surtout réussit, voilà les mots qui définissent Rampage. Un film brutal et sans concession qui dépeint un portrait de notre civilisation des plus amers. Un déferlement de violence qui, une fois entamé, ne s’arrête plus. Tel un train devenu fou le carnage prend de l’ampleur, explose et régurgite les excédents comme de misérables excréments. Avec Rampage, Uwe Boll prouve qu’il est capable de faire des productions intelligentes et engagées sur des sujets aussi sensibles et controversés que celui-ci. Un coup de poing qui frappe là où ça fait mal et on en redemande.
publié le 15/03/2011 - 17:57
Mon avis
publié le 02/08/2010 - 17:18
Le crime parfait…
Voilà un film cynique, qui entre de mauvaise main, pourrait ruiner des vies… et ce n’est pas une blague. On a tout ici ou presque pour réussir le crime parfait. Le scénario qui distille son intrigue « petit à petit » se laisse deviner d’avance. Mais réserve, quand même, certaines surprises et prend une direction qu’on n’attendait pas vraiment.
Mais c’est surtout l’effet « Mass Murder » qui bluff… On est loin du monde du jeu vidéo et des GTA-like. L’effet caméra à l’épaule est parfaitement maîtrisé, tout comme le personnage central. Et à défaut des armes, c’est surtout la société US qui est dénoncée.
Bref, un film à voir, qui navigue entre classicisme, docu-fiction et cinéma d’auteur. Un mélange bien étrange, mais la sauce prend.