Hell Hounds

4.0/10
Hell Hounds

Critiques spectateurs

Réalisateur: Rick Schroder Avec James A. Woods, Amanda Brooks, Adam Butcher, Marius Chivu, Ben Cross

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Portrait de Dante_1984 Dante_1984
I am Legend - 1124 critiques
publié le 01/12/2010 - 10:26
4
 

Enfer et damnation !

Kleitos, un guerrier sans peur et sans reproches, doit parcourir les enfers afin de ramener sa dulcinée de la demeure d’Hadès qui a décidé de l’épouser. S’il ne le fait pas avant trois jours, elle sera damnée pour l’éternité. Le périple commence… La saga des Maneaters series est une succession de métrages plus ou moins bons (on se retrouve la plupart du temps dans le second cas de figure) où une bestiole enragée poursuit un groupe de survivants quelque peu stupides. En ce qui concerne Hell hounds, on change la donne car l’on se projette dans une période sombre de l’antiquité où les dieux et démons n’étaient pas que simple mythologie. Pourquoi pas ?

Un changement de cadre temporel qui aurait pu éviter de s’enfermer dans d’habituelles redondances inhérentes au survival animalier. Force est constater que Hell hounds n’est pas plus un survival animalier que ne l’est La petite sirène. Car si les chiens de l’affiche sont bels et bien présents dans le métrage, ils n’occupent qu’une place minime dans l’intrigue. De fait, les canidés mal modélisés font davantage songer à des faire-valoir de bas-étages destinés à rameuter les amateurs du genre, plutôt que d’être véritablement le centre de toutes les attentions.

Quel est donc le véritable ennemi alors ? Rien de moins que Hadès, dieu des enfers et, accessoirement, le plus pathétique dieu édenté qu’il ait été donné de contempler dans un film. Une tonne de maquillage, un dentier poisseux, une capuche, un bâton de randonnée et le tour est joué ! Vous avez sous les yeux un débile notoire, davantage proche du fou furieux échappé de l’asile plutôt que le maître tout puissant des enfers. Pathétique et en même temps, tellement à l’image de l’ensemble de cette sombre petite production. Outre des acteurs peu amènes, l’histoire s’englue dans des abysses de nullité en ressassant tout ce qu’il était possible de trouver un peu partout. Je ne ferais même pas l’affront de le comparer au Choc des titans. Plus qu’un monde entre ces deux productions, un Styx infranchissable.

En ce qui concerne l’enfer, on se retrouve à progresser dans un dédale de tunnel sombre éclairé à la lampe torche et des pièces aussi vides que le cerveau des scénaristes. Mis à part la meute chiens infernaux, peu de monstres échappés des enfers. En lieu et place de cela, on aura simplement droit à quelques damné(e)s torturés et un passeur vieillissant et gâteux (comme dans la réalité, la retraite n’est plus d’actualité en enfer !).

Bref, Hell hounds mérite de brûler pour l’éternité en enfer. Même si l’on met de côté un scénario écrit avec les orteils, un casting dénué d’une once de jugeotes et les images de synthèse on ne peut plus ringardes, il demeure des passages tellement ridicules qu’ils en deviennent parfois drôles (un peu d’eau contre une traversée du Styx ?). A cela, n’oublions les décors de fond en carton recyclé qui ne parviennent seulement qu’à souligner le manque d’imagination et la paresse de l’équipe du film. A la limite, seuls les figurants tirent leur épingle du jeu en étant plus concerné par l’histoire que les protagonistes. Et encore, cela demande vérification…

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