Astéroide

La comète de Fletcher heurte un astéroïde passant à proximité de la Terre. Cela a pour effet de diviser l’astéroïde en deux parties se dirigeant dangereusement sur nous. Le film de Bradford May ne se différencie en rien de ses concurrents (Deep impact et Armageddon). Souffrant d’un déroulement ultra-classique, Astéroïdes se décompose en deux parties distinctes. La première concerne la prévention de la catastrophe. Les autorités compétentes cherchent une solution pour éviter les collisions. Celle-ci se veut plutôt agréable, malgré le manque de suspense évident. La seconde est beaucoup moins réussie. Eprouvée par des lenteurs exaspérantes, elle se concentre sur l’évaluation des dégâts et le secours des victimes. Une approche très convenue et ennuyeuse. Dans le rôle principal, on découvre un Michael Biehn dans la peau de Jack. Un héros sans peur et sans reproches à qui rien, ni personne, ne résiste. Son personnage et trop lisse et stéréotypé pour que l’on puisse s’identifier à lui. Pas très convaincant. L’un des autres points noirs (la liste se rallonge inexorablement) touche les effets spéciaux. Très limités, ils n’offre pas un spectacle digne de ce nom (même pour un film âgé de 12 ans). A tel point que la première catastrophe ravage une maquette en plastique sensée être une ville déserte. Enfin, le plus gros défaut du film se rapporte aux dialogues. Au mieux inutile. Au pire, ridicules et incohérents (ex : Est-ce que vous allez bien ? – Alors que la personne est sur un toit en feu en train de s’asphyxier !). En conclusion, Astéroïdes est un film catastrophe on ne peut plus commun qui manque cruellement de pertinence pour susciter l’adhésion du téléspectateur.