La Loi de Murphy

L’inspecteur de police Jack Murphy est accusé du double homicide de son ex-femme et de son amant à leur domicile. Tout le monde, y compris son avocat, le croit coupable du crime. Il n’a d’autres choix que de s’enfuir pour découvrir qui l’a piégé et dans quel but. Nouveau thriller réunissant Jack Lee Thompson et Charles Bronson, La loi de Murphy nous entraîne dans une traque de la vérité. Certes, Charles Bronson incarne de nouveau un flic de Los Angeles (Kinjite, Le justicier de minuit…), mais ce rôle se différencie des autres par une caractérisation différente du personnage. Jack Murphy est loin d’être un flic irréprochable. Ayant des méthodes contestables, il plonge dans l’alcoolisme après être séparé de sa femme. Un refuge qui n’est en rien une solution, ni même un exutoire pour résoudre ses problèmes. Il possède ses failles comme tout un chacun. Ses points faibles seront exploités par la mystérieuse femme psychotique le pourchassant. Ses motivations restent floues et l’on tente de découvrir la véritable place qu’elle occupe dans le piège tendu à l’encontre de Murphy. Simple exécutante ou tête pensante de la machination ? Il est intéressant de faire l’analogie entre le film et la loi de Murphy. En gros, si une chose doit mal tourner, elle tournera mal, irrémédiablement. Les choix de Murphy ne s’avèrent aucunement réfléchis. Il tente tant bien que mal de mener son enquête tout en étant conscient de ses limites. Certaines décisions seront donc lourdes de conséquences pour son avenir. Une fois de plus, Jack Lee Thompson nous délivre un excellent thriller haletant. A un détail près, Kathleen Wilhoite. Exaspérante au possible dans son rôle de rebelle au vocabulaire très limité. A la limite du caricatural. En dehors de ce petit défaut, nous avons droit à un film aux qualités certaines.