Assassin's Creed Lineage

Assassin's Creed est bien connu dans le monde des geeks. des jeux appréciés, un univers plutot sympathique, il n'en fallait pas plus pour sortir un film... Mais le film, ça sera pour plus tard. Les fans vont d'abord se taper un court métrage d'une demie-heure... Malheureusement, à chaque fois que le cinéma s'attaque au monde du jeu vidéo, on a le droit à une merde. Ok, le fait que beaucoup sont réalisé par Uwe Boll joue en défaveur des statistiques, mais même ceux avec un vrai budget se vautrent lamentablement. On se souvient des daubes que ce sont les Tomb Raider ou plus récemment les films tirés de Dead Space ou encore Resident Evil. Vous avez vomi ? et bien ne regardez pas ce ASSASSIN'S CREED LINEAGE.

On sent une envie de bien faire mais le talent n'y est pas. Les dialogues sont clichés au possible, avec une histoire ininteressante. On s'ennuie ferme. Prouesse incroyable ! Le métrage ne dépasse pas les 35 minutes et on se fait chier ! Faute à un casting d'une incompétence mais surtout d'une absence de charisme stupéfiantes. Chaque personnage laisse totalement indifférent, avec en palme d'or le héros dont on se contrefout. Tout le suspense tombe alors à l'eau. M'enfin, rien de bien grave, les scènes de baston et "d'aventure" n'ont elles aussi, que peu d’intérêt.

Reste alors les décors en images de synthèses plutot réussis, il faut bien l'avouer et un univers à peu près fidèle au jeu. Mais ça ne pèse pas lourd sur la balance et on oublie aussi vite qu'on l'a vu.

Adaptation de l’excellente saga Assassin’s creed, Lineage est un court-métrage introduisant le second épisode de la franchise. On découvre les aventures du père d’Ezio, Giovanni Auditore, ainsi qu’une conspiration latente s’insinuant dans les hautes sphères de l’Etat italien. Tour à tour, on découvre les grandes villes de la botte d’Europe : Milan, Rome, Venise et Florence. Entièrement réalisé sur fond vert, Lineage n’a pour seul objectif que d’appâter les amateurs du jeu vidéo et les rares personnes qui n’ont pas encore craquer pour le jeu sorti fin 2009. En dehors de cela, la narration est plutôt brouillonne et précipitée. Mais le gros problème de Lineage réside dans le choix du protagoniste. Giovanni est le personnage le moins marquant de cet honnête court-métrage. Totalement impersonnel, il s’efface devant n’importe quel autre individu. Difficile de trouver un physique plus quelconque pour incarner un assassin de grande classe comme nous l’avait habitué la saga sur consoles. Nous sommes donc en présence d’une brève démonstration relativement distrayante des capacités de l’assassin. Filature, haute voltige sur les toits des villes, affrontements contre plusieurs ennemis (les chorégraphies n’ont rien de transcendantes et se contentent de reprendre des techniques du jeu) et bien sûr, assassinat plus ou moins furtif. En dépit des décors virtuels, le cadre du jeu est respecté et agréable à l’œil, même si l’on ne criera pas au génie. En conclusion, Assassin’s creed Lineage est un essai honnête, voire sympathique, mais qui souffre de la prestation lamentable de son héros. Une carence plus qu’handicapante et ce, même s’il s’agit d’un court-métrage.