The Dark Hour

6.1/10
The Dark Hour

Critiques spectateurs

Réalisateur: Elio Quiroga Avec Silke, Omar Muñoz, Pepo Oliva, Carola Manzanares, Nadia de Santiago

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Portrait de Bzittt Bzittt
Graine de psychopathe - 199 critiques
publié le 02/09/2011 - 13:48
6
 

Agréable mais frustrant.

Dark hour est terriblement généreux en propositions, et c'est finalement son plus grand défaut. Dans un monde post-apocalyptique ravagé par une guerre de religion ou armes nucléaires et bactériologiques ont décimées ou fait "muter" une bonne partie de la population, nous suivons le quotidien d'un petit groupe de survivants, et c'est finalement tout ce que l'on saura, et bien que le final ouvre quelques pistes, les éléments de la trame de fond restent bien obscurs, même le "où" est laissé en suspens.

Et ca ne s'arrêtera pas là, l'histoire imbriquée dans la trame nous fait elle aussi nous poser des questions, Judas et Jésus dans le même bâtiment? qu'es-ce qu'est véritablement cette "hora fria" et pourquoi ce sont des poulets qui annoncent son arrivée? Quel est le rôle du gamin qui débarque vers la fin et comment à t'il survécu seul jusque là? etc....sans qu'aucune explication ne soit réellement fournie.

D'un point de vu technique au vu de son faible budget "Dark hour" ne s'en tire pas trop mal, les sfx bien que répétitif ne sont pas mauvais, les décors sont convaincants et la photographie sublime.

Du coup on regrettera d'autant plus les errances dans la narration, imposant un rythme bien trop mou, le journal vidéo du gamin par exemple est tout à fait dispensable, il n'apporte rien à la compréhension, et provoque des coupures dans l'action, il se passe également beaucoup de temps entre l'introduction et la première rencontre avec un "étranger", menace pourtant omniprésente et cette longue attente provoque forcément la déception puisque ces "étrangers" du moins leur version zombie n'est pas des plus impressionnante.

Si dark hour à tout un tas de défaut plus ou moins acceptable, il à aussi de belles qualités, déjà une scène finale magistralement réalisée qui à elle seule justifie le visionnage de tout le reste du site. Ensuite la gestion du huis-clos et de la communauté. Effectivement nos quelques survivants ont recréés une mini société et reproduisent certains schémas de leur vie extérieur, ainsi une sorte de système démocratique semble s'être instauré, le chef n'est visiblement pas chef à vie, les décisions importantes sont votés entre tout les membres de plus de 18 ans et il semble même qu'un certain "code de loi" ait été mis en place. En terme de rapport humain on y trouve des relations amoureuses de tout types, des liens familiaux recrées, l'éducation des enfants n'a pas été abandonné et vu les circonstances, politesse et école peuvent paraitre illusoire. Cet aspect là du film est vraiment bien fait.

Il y'a également toute les questions liés à la guerre, atrocité, traumatisme, besoin d'oublie et devoir de mémoire tout ces thèmes sont bien présents mais on peut regretter qu'ils ne soient qu'effleurés, d'autant qu'ils auraient permis d'approfondir la trame initiale et d'éclaircir certaines zones d'ombres.

Pour conclure "Dark hour" est un vivier de bonnes idées et a des tas de choses à dire malheureusement le tout est mal exploité, et je rejoins l'avis d'en dessous quand au fait qu'un autre format aurait sans doute permis de les développer beaucoup mieux. Mais bien qu'il nous laisse frustrés, il reste plaisant à regarder.

Portrait de Dante_1984 Dante_1984
I am Legend - 1124 critiques
publié le 09/06/2010 - 09:44
6
 

L'heure froide a sonnée

Après une guerre mondiale nucléaire, une poignée de survivants se réfugie dans un bâtiment délabré. Peu à peu, la vie s’organise dans ce contexte incertain où le danger prend de multiples formes. Film datant de 2006, The dark hour est un huis-clos post apocalyptique. L’histoire peine à démarrer convenablement. Le contexte est vague, les personnages peu attachants. Que s’est-il passé ? Si le synopsis serait absent, il serait bien difficile de répondre à cette question. Toujours est-il que The dark hour souffre d’un rythme saccadé. Entre le quotidien désespéré des survivants et les brefs affrontements avec les étrangers (nom donné aux infectés), le cinéaste peine à trouver la cadence adéquate dans ce lieu pour le moins insalubre. Tout comme les étrangers, de multiples thèmes pullulent dans l’histoire. A tel point que l’on ne sait plus où donner de la tête. L’absurdité de la guerre, l’éternel affrontement entre les religions, les dangers des armes chimiques et bactériologiques, la folie de l’homme, le devoir de mémoire, etc… Voilà pour l’essentiel, mais le film en recèle encore d’autres. Dans ce cas, il paraît difficile de tout aborder avec la profondeur que tous ces sujets méritent. Un melting-pot de thèmes, mais également des genres. Outre l’appartenance à l’horreur pure et dure (les étrangers sont similaires aux zombies, même si les protagonistes refusent de l’admettre), on y décèle du fantastique (l’étrange entité dont on ne connaîtra quasiment rien si ce n’est qu’elle tue tout ce qu’elle touche dans un froid glacial) et un final s’approchant de la science-fiction. Entre le foisonnement d’idées et de genres, le résultat devient plutôt indigeste. Toutefois, The dark hour est une fresque post-apocalyptique sombre et pessimiste. Malgré ses errances, il demeure une production agréable à l’œil (réalisation et photographie). Cela étant dit, ces points forts ne peuvent rattraper un récit brouillon et peut-être incohérent à certains égards. Son plus grand défaut étant de sous-développer un trop grand nombre d’idées pour 92 petites minutes. Il aurait davantage été judicieux de le décliner sous un téléfilm en deux parties ou idéalement en série TV pour s’attaquer convenablement à toute la richesse contenue dans les sujets suscités.
Marc.mlc
I am Legend - 1113 critiques
publié le 07/05/2010 - 18:54
6
 

Prometteur mais...

Prenons un grand chapeau et mettons pleins d'idée dedans ! Voilà ce qu'a dû se dire Elio Quiroga en confectionnant The Dark Hour. Car des idées et des bonnes il y en a. Le pitch de départ est intriguant avec ses personnages survivant d'une guerre bactériologique enfermé dans un immeuble délabré et survivants tant bien que mal aux "étrangers" qui sont en fait des personnes contaminées. Mais le problème vient justement de ces idées, nombreuses certes, mais qui ne sont à peine survolées ! Les personnages n'ont aucun intérêt tellement ils sont à peine esquissés (par exemple qu'apporte le gamin qui vient rejoindre le groupe vers la fin ?), les fantômes aussi n'apportent rien et on se demande quel est leur rôle là-dedans. Bref on a un mélange de science-fiction, de fantastique et d'horreur, intéressant au début, qui devient vite indigeste par la suite par la manque de rigueur au niveau de l'écriture. Dommage !
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