Wake Wood

Film moyen, doté d'un bon scénar qui aurait mérité d'être mieux exploité. Acteurs et réalisation corrects, ce long métrage souffre néanmoins de quelques longueurs et d'une fin qui laisse sur sa faim. Tintintin.

Je n'ai pas pour habitude de traiter des films de la Hammer. Tellement de choses ont été dites ! Mais lors du Festival International du Film Fantastique de Bruxelles en 2011, j'ai eu une grosse surprise. Non seulement la fameuse boîte anglaise renaissait enfin de ses cendres mais en plus, j'ai retrouvé le léger et doux parfum d'un de mes films d’horreur préféré, Simetierre de Mary Lambert. Alors oui, ce film là contient indéniablement des imperfections. Mais au-delà de ces dernières, il y a une telle efficacité générale qu’on se laisse aller à apprécier une histoire rebattue mais qui fonctionne. Notamment grâce au casting ou pour une fois, je n'ai rien à dire. A mort la censure et pas de place pour les fins heureuse, Wake Wood c’est du sérieux « so british » comme seuls les anglais peuvent le faire. Les effets, l'amour, la tristesse,... etc. Un mix non tape à l'oeil qui ne frappe pas toujours dans le mille mais qui a le mérite d'aller jusqu’au bout de ce qu'il voulait raconter. Pour un deuxième film en quasiment 15 ans, le réalisateur/scénariste a fait un petit miracle. Un essai qui gagne à être connu et qui mérite une deuxième vision. Je verrais bien un match de boxe entre les villes de Forks et Wake Wood moi...