Girl in 3D : Dominer ou Mourir
Critiques Spectateurs de Girl in 3D : Dominer ou Mourir
Réalisé par Luis Aira, sorti en 2003.
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publié le 29/06/2011 - 11:41
Girl in BDSM
Pour appuyer de tel propos, l'histoire se ponctue constamment de petites statistiques mettant en exergue une criminalité toujours plus brutale et impitoyable. Plus de disparitions, plus de meurtres, plus de violences. À cela, ces mêmes incursions font voler en éclat les illusions que nourrissent les aspirants acteurs. Par exemple : 80 % des acteurs à Los Angeles sont au chômage. Si les faits sont éloquents, le film lui, l'est un peu moins. La faute à une trame narrative redondante et sans réel intérêt une fois les intentions clairement décryptées.
Les états d'âme artistiques de Stu succèdent à ses fantasmes scabreux et délurés. L'objectif : lui faire retrouver l'inspiration de ses grandes heures de gloire. Il ne reste plus qu'à ajouter quelques acteurs de seconde zone et l'on obtient un résultat médiocre qui bénéficiait pourtant d'un certain potentiel. Doté d'un budget relativement restreint, le film de Luis Aira pâtit des travers de ce genre de production. Autrement dit, une mise en scène inégale aux angles de caméras pas toujours adéquats ou judicieux selon les circonstances. On notera également un cabotinage évident ou un manque inhérent de talent de la part des interprètes.
Bref, Girl in 3D est un DTV relativement inconnu qui est condamné à le rester, et ce malgré quelques idées louables et intéressantes. Notamment de montrer avec quelle impunité les stars du milieu se sentent au-dessus des autres en les traitants comme de véritables objets. Girl in 3D mélange les codes du thriller et de l'horreur pour un résultat inégal qui le rapproche davantage du film érotique soft plutôt que du pamphlet dénonciateur des vies délurées des « people ». Il lui manque l'esthétisme de Flower and Snake et le côté dérangé, pestilentiel de 8 mm pour parvenir à se démarquer. Une tentative vaine, mais honorable.