Slaughterhouse Rulez

Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en lançant ce film. Tout ce que j'en savais, c'est que Simon Pegg et Nick Frost jouaient dedans (si vous ne connaissez pas ce duo, vous allez me faire le plaisir de mater HOT FUZZ et SHAUN OF THE DEAD illico). 
Avec un titre comme SLAUGHTERHOUSE RULEZ, je pensais me retrouver devant un slasher comique (petite précision pour les moins anglophones d'entre vous, Slaughterhouse signifie abattoir). Grave erreur, puisqu'il s'agit en réalité d'un film de monstre... écolo. Je sais, ça a l'air bizarre dit comme ça, mais ça l'est encore plus à l'écran, vous pouvez me croire.

Les 20 premières minutes débutent plutôt bien, les personnages sont cool, c'est bien filmé, les gags fonctionnent et le décor de l'école est plutôt joli. Sans compter le casting de luxe : Margot Robbie, Asa Butterfield, Michael Sheen, et bien sûr le duo Pegg/Frost. Excusez du peu ! On se dit alors que tout roule, que le film va être bon. Sauf que... non, en fait.

Une fois que les péripéties débutent, Slaughterhouse Rulez donne l'impression de ne plus savoir où donner de la tête, ni quoi raconter. C'est vraiment dommage quand on voit la somme de talent présent à l'écran, car au final, on s'ennuie pas mal. L'histoire se perd dans sa critique du système scolaire, puis sa dénonciation du fracking, avant de brusquement virer au film de monstre sanglant. Dommage. Vraiment dommage.

Je ne vous le conseille donc pas. Mais si vous avez envie d'y jeter un oeil par curiosité, pourquoi pas.