Vivarium

Ce film repose sur un concept simple et efficace, celui de la parentalité.

La symbolique de l'intro est diablement efficace avec cette référence à l'oiseau coucou qui agit tel un parasite à la naissance. Les protagonistes de l'histoire sont à la base dépeint comme un couple tourné positivement vers l'avenir mais l'histoire va les amener à se retrouver prisonnier de ce à quoi ils aspiraient tout deux, un foyer.

Ainsi, ce film retourne la figure de la parentalité dans son sens le plus négatif, ils se retrouvent contraint à éduquer une progéniture qui n'est pas à eux, image de l'enfant non désiré. Cet enfant par son comportement atypique amène un profond malaise et on sent la crainte et la colère qu'ils inspirent à ses parents adoptifs. L'ambiguïté demeure tout de même sur sa nature profonde, du moins pendant une partie du film. La fracture qu'il installe dans le couple est une des pierres angulaires de l'histoire, chacun agissant d'une manière différente avec lui pour s'en sortir.

La fin est assez intelligente et amène tout un questionnement sur la parentalité, sur ce que représente un parent pour son enfant et les conséquences de ce lien.

En conclusion, il est rare de voir un film d'horreur traiter de cette thématique avec un tel pessimisme et cela n'est pas pour me déplaire car j'ai été vraiment prit dans l'histoire. Un bon film qui mérite d'être vu. Mon seul point négatif est que je trouve l'évolution physique de l'enfant trop rapide, cela aurait pu être mieux exploité.