La Maison Près du Cimetière

Toujours aussi bon au deuxième visionement. Un des films les plus majeurs du réalisateur qui viendra clore sont trios de film portant sur les portes de l'enfers comprenant City of the living Dead et The Beyond qui avait été élaboré par ses fans ainsi que les critiques car Fulci mentionne que ses trois films n'ont rien d'une trilogie. Doté d'un bon budget et réalisé dans une des périodes les plus glorieuses de sa carrière, Fulci nous livre un autre chef-d’œuvre de l'horreur réalisé avec soin. Une B.O de Walter Rizzati excellente qui n'a pratiquement rien à envier à Fabio Frizzi, le compositeur qui a travaillé sur plusieurs film de Fulci. Giannetto De Rossi nous livre encore de somptueux make-up bien sanglant. Bref un film qui a une atmosphère dignement respective à l'univers Fulcien donc à voir absolument. 9/10

Un très bon film de Fulci qui m'a donné la chair de poule en le regardant tant l'impression de malaise est palpable. Et ce docteurFreudstein ... à frémir. J'ai vraiment aimé le filù.

De bons effets gores bien gore en gros plan pour vous faire vomir partout par terre, moi j'aime bien!

Quatrième et dernier film du maître italien, si l'on excepte Zombi 3, commencé par Fulci et achevé par Bruno Mattei... Ce film est un des plus classique de la période morts-vivants de Fulci. C'est une simple histoire de maison hantée, agrémentée cependant à la sauce gore du roi de la tripaille. Fulci semble s'être inspiré de "Psychose", avec le style architectural de la maison notamment et le personnage principal du film qui se nomme Norman. Bien que Fulci se défende de cette référence, il revendique s'être inspiré du roman de Henry James : Le tour d'écrou. D'un scénario assez conventionnel, écrit par Dardano Sacchetti, Fulci réussi à produire un film personnel à l'ambiance ambigüe. Le film est un huis clos à l'ambiance contenu et où l'effroi est omniprésent, un film d'atmophère avant tout. Lorsque les personnages s'aventurent à descendre dans la cave où gît le docteur Freudstein (amalgame de Freud et de Frankenstein), on se surprend à trembler sans avoir vu le monstre ou sans qu'une goutte de sang ait été versée. Beaucoup de tension et de suspense parcourent le film, et ce qui va ou qu'on suppose qui doit arriver nous liquéfie de peur.Tout est exprimé aux travers de grognements et de gémissements d'enfants émis par le monstre. Les scènes gore sont moins nombreuses que dans les autres films, mais assez pimentées quand même ( du Fulci quoi). La musique n'est pas signée par Fabio Frizzi cette fois-ci mais par Walter Rizzatti. Cette maison est donc un peu différente de ce à quoi Fulci nous avait habitué jusqu'à présent. Ici il n'est pas question d'invasion de zombies ou de terre menacée, mais de terreur confinée dans la cave d'une maison maléfique. Le maquillage du Docteur Freudstein est assez impressionnant , le docteur en lui-même est très réussi et fait vraiment peur. Une machine de mort qui avance dénuée de toute humanité, sans yeux (une fois de plus),mais aussi sans bouche et sans nez et qui saigne des vers (une fois n'est pas coutume chez Fulci), s'exprimant en émettant des geignements d'enfants (ça fait son ptit effet, je trouve) et qui tue avec une force et un détachement véritablement effrayant. La peur s'installe insinueusement tout le long du film, du début où des personnages étranges font des apparitions (la baby-sitter par exemple)ou bien qui se manifestent dans des photos ou encore lorsqu' un mannequin se fait décapiter. Ce film, possédant une fin ambigüe comme à l'accoutumée chez le Maëstro, est plus un film de terreur que d'horreur. Maîtrisé de bout en bout, c'est un grand film d'épouvante du cinéma italien. Le film se termine donc sur une citation d'Henry James : " On ne saura jamais si les enfants sont des monstres, ou les monstres des enfants". C'est beau non ?

Un bon Fulci, en deça de FRAYEURS ou L'AU DELA mais quelques scènes géniale dont toute la fin démente !!!!