Dead Zone

Johnny Smith (Christopher Walken, qui est tout simplement fabuleux) se réveillant d’un long coma suite à un accident ce retrouvera en présence d’un don (malédiction selon lui) du pouvoir de clairvoyance et du coup il va ce faire plein de gonzesses… non ce n’est pas vrai, malgré son pouvoir il tentera juste de reconstruire sa vie, mais seulement de grand pouvoir implique de grande responsabilité et Johnny l’apprendra à c’est dépens.

Alors David Cronenbourg, réalisateur de La Mèche (merci les Nuls ! ) ce retrouve au commande, du film, cela dit après avoir refuser d’en prendre les rennes une première fois, il cédera à la redemande lancé par la partenaire de John Carpenter, Debra Hill qui produisit le film pour Dino (j’achète tout de Stephen King) De Laurentiis, et le chantier de Dead Zone peut débuter.

Cotés casting, Nicholas Campbell était pressenti pour le rôle de Smith, mais ce limitera à celui du flic zinzin prénommé Frank Dobb, puis Bill Murray ( !) Mais celui-ci fût indisponible, alors Walken malgré trop âgée pour Cronenberg pour ce rôle, celui-ci ce révéla fantastiquement bon et l’obtiendra.

Alors est-ce que cette adaptation, à été bien faite, faudrait sincèrement être buté pour répondre non, certes le cinéaste dans cette adaptation trahit dans les grandes largeurs (oui Cronenberg prend beaucoup de raccourcis) mais tout cela servira à mieux restituer l’ensemble. Mais je me dois d’avouer que le livre est beaucoup plus violent et émouvant. Violent dans la personne de Greg Stillson (Martin Sheen) s’avérant être un fou furieux (Déjà l’intro du livre vous convaincra que Stillson est un fou et aussi un con, mais le film lui le fait passer juste pour un con) et puis ma aussi sincèrement plus émue que le film (la mère de Johnny pendant son coma qui devient quasi illuminée ne laisse pas indifférent)

Aussi un point qui dommage à été négliger, la motivation du tueur de Castle Rock (et sincèrement j’aurais bien rigoler de voir l’explication de Stephen King mit en image ! )

En tout et pour tout Cristopher Walken arrive sans mal à porter sur son visage toutes les peurs et incertitudes que véhicule l’histoire, et pour une fois on en demander pas tant. Dead Zone est tout simplement en film et livre, une des meilleures histoires qu’il me fût possible de voir et de lire.